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Dix titres et dix titres foncièrement différents, voici pourquoi le premier album du quatuor français STRANGE LAB s'appelle "Influences". Formé à l'initiative du guitariste Olivier GADET en 2020 pendant le confinement et donc avec des ébauches musicales élaborées à distance, il aura fallu deux ans aux quatre compères pour trouver le parfait équilibre qui puisse rendre grâce au talent de chacun.

Clairement ce disque a été composé comme un hommage aux grands six cordistes du dernier tiers du vingtième siècle, quelques-uns sont encore présents aujourd’hui, ouf…les dix morceaux sont calibrés entre (4:22 et 6:17) sans esbrouffe ni démonstration stérile inutile. Bien sûr j'ai mes préférences comme tout un chacun et cela reste totalement subjectif, alors allons y pour mon avis casse gueule que je vous invite à ne pas partager !

Deux titres sont chantés (le premier et le dernier), le second est évidemment un hommage non déguisé à Billy GIBBONS le ZZ TOP Man et à ma préférence (j'y ai également trouvé quelques inflexions pourpres au début du morceau et heepiennes au mitan), bref ça balance pas mal…L'autre titre que j'ai particulièrement apprécié c'est "Black Flamingo" évidemment une inspiration intemporelle à David GILMOUR mais ici le flamant est noir et non rose !

"Burning Waltz" fait quant à lui référence à Steve MORSE six cordistes actuel de DEEP PURPLE après avoir effectué la première partie de sa carrière chez les DIXIE DREGS, Olivier GADET l'appelle une valse country blues. "SL Blues" pour Steve LUKATHER l'immense guitariste de TOTO que chacun a écouter un jour à travers sa formation mondialement multi platinée, le groove bluesy sur ce titre est particulièrement intéressant à suivre.

Ne connaissant pas particulièrement la musique de Pat METHENY, d'Eric JOHNSON ni de John SCOFIELD, il m'est difficile de me prononcer sur "Today's Mood" (très très jazz), "Womanhattan" et "John from Dayton". Pour les pièces 5 et 6 tout est dit dans leurs intitulés "Viva Carlton" West Coast ou Jeffersonienne en diable comme vous voulez, la plus commerciale et radiophonique de l'album sans que cela soit péjoratif et "El Jeffo" pour Mister Beck qui composa en son temps (1980 pour être précis) une plage appelée "El Becko" jouée en totalité sans médiator.

N'étant pas musicien moi-même, juste un scribouillard notoire avec beaucoup de lacunes, je souhaite avant tout que mes commentaires servent et rendent justice aux quatre musiciens de STRANGE LAB qui eux ont mis toute leur passion et leur rage dans cet "Influences".