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RIOGHAN est un projet solo initié et interprété par la chanteuse Rioghan DARCY. Rioghan a été fondée en 2019 à LAPUA, ville essentiellement agricole située au centre ouest de la FINLANDE, peu peuplée moins de 15 000 âmes. RIOGHAN nous propose un mélange de métal gothique et de progressif assez original, le look de la dame étant résolument gothique. L'album dure un peu moins de cinquante minutes (durée idéale me concernant) et les différents titres affichent de 3:34 à 6:41.

Comme souvent ces derniers temps, le premier morceau "Sight" (9/10) va s'avérer l'un des plus plaisants, vraiment métal par moments, réellement progressif à d'autres, il y a là un bon équilibre donné par les claviers d'un invité de luxe Jonas RENKSE (KATATONIA), la comparaison la plus facile serait WITHIN TEMPTATION ou NIGHTWISH pour rester dans le même pays. Évidemment "Promises" qui suit avec des growls féminins parsemant la pièce ne m'a pas convaincu (6/10). "Breath" est court et radiophonique, très chanté mais correctement chanté (7/10) tandis que "Home" nous offre un mixage agréable entre douceur et montée d'adrénaline musicale, facile à mémoriser (du PAT BENATAR des années 2020 ?), j'apprécie vraiment (9/10). Nous terminons cette première moitié de l'opus avec "Bruises" (8/10) qui met en valeur aux claviers un autre invité bien connu en la personne d'Einar SOLBERG, leader emblématique de LEPROUS, un morceau écartelé aussi entre calme et tempête.

Il est temps...:) de s'occuper du titre le plus court, guitare acoustique en bandoulière, respiration salutaire (7/10). "Innocence" n'est guère plus long, radiophonique encore entre progressif et métal avec un drumming aventureux de Valtteri REVONKORPI qui le fait se différencier des autres pièces (7/10). Les trois plages les plus longues en fin d'album pour le dessert avec tout d'abord "Reflection" (7/10) saupoudré de quelques growls pas nécessaires à mon sens ou comment gâcher une plage qui aurait été bien plus agréable sans...

Puis "Lights", la seconde plage où apparait Einar SOLBERG, autant susurrée que chantée sur un tempo lent jusqu'à quatre minutes après un passage quelque peu violent, calme de nouveau, violent …bref pas mon truc (6/10). Terminons avec "Summer" la pièce la plus agréable du disque, symphonique (si,si), très lyrique (si,si, bis), des chœurs foisonnants et une guitare incandescente, dommage qu'il n'y est pas plus de morceaux de ce calibre sur l'album (9/10). Un disque à réserver à une petite frange spécialisée de notre lectorat.