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CHRONIQUE / REVIEW

Retreat From Moscow

The World As We Know It

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Releases information

Release date:

January 21, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Gravity Dream

Royaume-Uni / UK

Philippe André - February 2022

8,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

RETREAT FROM MOSCOW passéiste ? Oui bien sur si l'on considère que le quatuor gallois a réellement existé de novembre 1979 à août 1981 sans rien enregistré à l'époque, le punk ayant tout renversé sur son passage à partir de 1977.

Les quatre membres du groupe Andrew RAYMOND, Greg HAVER, Tony LEWIS et John HARRIS se sont réunis fin 2016 pour commencer à enregistrer du matériel ancien et nouveau pour cet album. L'alcool et le curry peuvent avoir été impliqués dans cette décision suivant ce qu'ils ont annoté dans leur présentation ! Pourtant, lorsqu'ils se sont retrouvés pour les premières répétitions aux studios ROCKFIELD, le groupe a été surpris de voir à quel point ils pouvaient encore jouer ensemble et avec quelle facilité tout le monde se souvenait des anciennes chansons.

Le batteur et producteur Greg HAVER a organisé les sessions avec son collaborateur de longue date Clint MURPHY aux MODERN WORLD STUDIOS puis les morceaux ont été envoyés pour être masterisés par Ryan SMITH au STERLING SOUND de Nashville fin 2019. Le quatuor a été impliqué dans la création musicale depuis la première incarnation de RETREAT FROM MOSCOW même si Greg a été incontestablement le plus actif, il est surtout connu pour son travail avec les MANIC STREET PREACHERS.

Onze titres et soixante-treize minutes, tel est le programme de la retraite de RUSSIE ! Musicalement pour vous donner une idée directrice concernant le quatuor de CARDIFF, RETREAT FROM MOSCOW oscille entre du néo progressif, du symphonique, du métal progressif et même un fond d'AOR. Le titre d'ouverture " The One You Left Behind" est à cet effet l'un des plus énergiques de l'œuvre, les guitares cinglent, le chant de John HARRIS s'emporte (parfois un peu trop), la basse de Tony LEWIS est bien présente et Greg HAVER frappe sur ses futs comme un damné, voici pour le tableau inaugural (7/10). "Radiation" déboule sur un beat rock n'roll, papy tricote des gambettes (et moi aussi), une pièce métallique en diable, pas trop ma "cup of tea" mais cela reste écoutable (6/10). "Henrietta" est plus calme pas reposant non plus, une première moitié bien carrée, une seconde plus apaisée où l'on entend enfin les claviers d'Andrew RAYMOND (le solo de synthétiseur rappelle les plus belles heures du symphonisme progressif, soutenu par des dentelles de guitare), l'une des meilleures pièces de l'album (9/10).

Deux titres un peu supérieurs à six minutes pour suivre, tout d'abord "I'm Alive" qui pulse fort dès son entame avec également le synthétiseur en vedette, un mid tempo suivant l'expression qui fait son effet après plusieurs écoutes (8/10), de l'excellent néo progressif (GALAHAD ou JADIS pourraient le revendiquer voir un certain YES si l'on souhaite une référence aux sources de la musique progressive) puis "Constantinople", évident rappel du visuel de la pochette du disque, s'impose comme une pièce hautement qualitative par la majesté de la flute (John HARRIS), la six cordes ébullitive, le Moog Taurus (Tony LEWIS) qui ne l'est pas moins, le tout sur fond de synthétiseurs de grande classe, superbe (9/10) malgré une fin trop abrupte.....

Arrive The Big One, "Home" la plage la plus étendue de l'album et ses onze minutes trente-sept qui me rappelle dans son intégralité le PENDRAGON antédiluvien de "The Jewel" c'est à dire le néo progressif le plus classique qui soit, pas étonnant si cette composition a été écrite à l'aune des années quatre-vingt?, la seconde moitié majoritairement instrumentale s'avérant bien supérieure à la première, du beau, du bon selon nos critères habituels, une pièce qui si elle avait été plus longue ne m'aurait aucunement dérangée (9/10). Du moyen voir du médiocre suit avec "Armed Combat", chant et musique dans le même bateau, à la limite du progressif, les chœurs semblent s'échapper d'une série B télévisée, bof, bof et rebof (5/10). "Moving Down" se trouve quasiment à l'opposé, lyrisme retrouvé, chant posé, guitare aérienne, encore une inspiration barrettienne assumée particulièrement dans sa phase terminale (9/10).

Je passerais tout aussi pudiquement sur la plage neuf "Perception" qui présente tous les défauts d'un titre néo progressif, sans réelle mélodie, un chant plus que moyen, un peu sauvé par la partie de guitare instrumentale dans la seconde moitié... (6/10). L'avant dernière pièce "Mandragora" n'est certes pas d'une folle originalité, mais a le mérite d'être fort bien exécutée, emmenée par un synthétiseur décoiffant, une six cordes en apesanteur à partir de la deuxième minute et surtout un très bon chant de John HARRIS (ce qui n'est pas le cas sur tous les titres comme vous l'avez compris) allez hop (8/10).

Nous clôturons ce périple en RUSSIE par le superbe "Don't Look Back" (oui comme BOSTON il y a quarante-cinq ans !) introduit à la flute par John HARRIS qui vocalise comme nulle part ailleurs sur l'album, son chant est magnifique tout en relâchement émotionnel, la trame mélodique itou, le solo de guitare conclusif notoirement excellent, c'est aussi la pièce que le groupe a choisi comme présentation aux médias, du très grand progressif symphonique, bravo (10/10).

Un peu à la manière de THE FAR CRY l'an dernier, de l'excellent et du moins bon pour RETREAT FROM MOSCOW, disons pour celle et ceux qui aiment les chiffres 57 minutes ok ce qui reste parfaitement honorable.

PISTES / TRACKS

    1) The One You Left Behind (7:52)
    2) Radiation (4:52)
    3) Henrietta (7:00)
    4) I'm Alive (6:39)
    5) Constantinople (6:17)
    6) Home (11:37)
    7) Armed Combat (5:59)
    8) Moving Down (5:13)
    9) Perception (4:57)
    10) Mandragora (6:40)
    11) Don't Look Back (6:37)

Andrew RAYMOND - Keyboards, Guitars, Backing Vocals
John HARRIS - Vocals, Guitars, Flute, Keyboards
Greg HAVER - Drums, Percussion, Synth, Backing Vocals
Tony LEWIS - Wal bass, Moog Taurus bass pedals, Backing Vocals

String Quartet on track 6:
Andrew WALTERS: Violin
Tanwen EVANS: Violin
Carly STONE: Viola
Nathan STONE: Cello

musiciens / musicians

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