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CHRONIQUE / REVIEW

Queensrÿche

Digital Noise Alliance

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Releases information

Release date:

October 7, 2022

Format:

CD, Digital, LP

Label:

From:

Century Media

USA

Alain Massard - November 2022

8,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

QUEENSRŸCHE, qui aurait cru que je les chroniquerai un jour? Fondé en 1981, 86 et un ‘Rage For Order’ avant-gardiste, 88 et le concept métal-prog ultime avant l’heure; MAIDEN et FLOYD réunis avec Geoff TATE et sa voix d’opéra et le nom provenant de leur hit-hymne d’origine ‘Queen of the Reich’. Des claviers pour dénoter du basique heavy-métal, une composition plus complexe qui va les propulser à la face du monde. Une séparation d’avec le chanteur, l’âme du groupe, des albums tergiversés n’amenant rien de nouveau et noyant les fans sur de la redite; bref qu’en est-il de ce 17e opus, le 4e avec Todd aux vocaux parlant de l’alliance contre le bruit numérique, ayant semble-t-il une expression progressive plus marquée?

« In Extremis » son reconnaissable, voix à la IRON MAIDEN, oui Todd a cette particularité alors que le groupe d’origine reprenait justement les compos du groupe maître, singulier; bon du métal mélodique rythmé, pesé avec la tessiture prog, le son, un peu de latence et la guitare entraînante. « Chapters » Jackson à la basse distille un rythme lourd heavy au refrain enlevé pour stadium, juste ce qu’il faut pour régresser de quelques décennies; bon et convenu avec le solo qui passe bien en break. « Lost in Sorrow » me réveille un peu; voix haute et sonorité à la « Empire », hachée, progressiste, ça commence à m’intéresser; le riff guitare entraînant et 5 minutes qui passent comme une lettre à la poste, sans retard de courrier. « Sicdeth » plus nerveux, au moins cet album n’est pas ennuyant, ce que je redoutais; s’inspirant du son d’antan et avec cette touche métal proggy fraîche; le break sobre qui arrive laisse espérer une dérive quelques instants, ça c’est cool surtout que « Behind the Walls » arrive titre enchaîné avec cette intro jouissive, latente, presque symphonique; ça y est j’ai l’impression de replonger dans le « Operation » à ce moment précis; son récent, plus nerveux, plus ‘Cadbury’, je vibre des pieds c’est bon signe; c’est surtout que l’on n’a pas affaire à un album bouche trou sur les sons classiques; un synthé en fond estampillé métal prog fleure bon; variation de la voix, excroissances guitares, re-nappe synthé, le riff qui tient en haleine et le final en crescendo avec les guitares cristallines et ce synthé final qui fait frissonner, hop. « Nocturnal Light » déboule et enfonce le clou : latence progressive par la voix, le rythme, l’architecture du titre construit comme une histoire; attention le break est géant, tout y est pour faire pâmer; mes enceintes ont aimé, elles m’ont même ressorti de la poussière des 80’s en poussant le volume.

« Out of the Black » pour la 2e face et un son old-shool pour un titre mélodique au riff léché, voix et chœurs comme avant et le solo qui glisse tout seul; titre à la MAIDEN à la PRIEST, à la LIZZY. « Forest » paf arrêt ballade; texte sur la pandémie, la perte d’un être cher, harmonie mélancolique juste ce qu’il faut; voix chaude, langoureuse et déclinaison latente avec une touche clavier. « Realms » riff médiéval d’ouverture, on attend la horde de Huns venant avec leurs glaives; le riff guitare qui gicle, la voix musicale qui suit le rythme, tout ce que j’aime ou comment allier texte et instruments; ça monte, c’est nerveux et mélodique, épique quoi et convenu quand même, on ne peut avoir du très bon tout le temps. « Hold On » enchaîne d’un coup, air saccadé, la batterie fait monter l’ambiance; Todd arrive tout doucement avec la voix de Chris sur le couplet; c’est ambiance 80’s par contre sans grande nouveauté on est d’accord; le break tournoyant avec cette guitare mélodique, fruitée permet de sauver le titre; paf enchaînement avec « Tormentum » le titre : intro hard riff speed à la SLAYER, voix aiguisée MAIDEN qui en envoie; des chœurs en plus, l’air répétitif et ça commence très lourd, seul le riff laisse entendre que ça va durer; 3minutes, quelques songerie, une voix-off, des pads, un solo incisif à la guitare qui se cherche puis qui part qui de Mike et Michael aura le dernier mot; les chœurs reviennent avant que Todd reprenne la main aidé par un decrescendo. « Rebel Yell (bonus track) » synthés devant pour la reprise limpide de Billy avec guitares en fond, titre en plus pour le plaisir souvenir, rappel aussi que le temps passe vite aussi.

QUEENSRŸCHE a sorti un album accrocheur, varié, dynamique et parfois atmosphérique avec fusion métallique et avancée proggy; des ambiances latentes se créent et évitent de tomber dans une phase redondante; un album qui n’invente pas mais qui remet au goût du jour la fusion progressive du métal avec le courant progressif. Album de bonne facture qui pourrait être plus remarqué si certains titres avaient exploré ces breaks prog plus profondément.

PISTES / TRACKS

    1. In Extremis (4:41)
    2. Chapters (3:43)
    3. Lost in Sorrow (5:12)
    4. Sicdeth (4:42)
    5. Behind the Walls (6:14)
    6. Nocturnal Light (5:44)
    7. Out of the Black (4:19)
    8. Forest (4:46)
    9. Realms (3:48)
    10. Hold On (4:56)
    11. Tormentum (7:29)
    12. Rebel Yell (bonus track) (4:48)

    Total: 60’22’’

- Todd La Torre / Vocals
- Michael Wilton / Guitar orig
- Mike Stone / Guitar
- Eddie Jackson / Bass orig
- Casey Grillo / Drums

musiciens / musicians

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