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CHRONIQUE / REVIEW

Pentesilea Road

Pentesilea Road

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Releases information

Release date:

February 26, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

Italie / Italy

Marc Thibeault - June 2022

7,5

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Voici le projet du musicien italien Vito MAINOLFI: PENTESILEA ROAD. Ceux qui ont un peu de cconnaissances en mythologie grecque vont tout de suite penser que le nom du groupe est relié à la guerrière PENTESILEA, fille du dieu de la guerre ARES. Mais c'est plutôt du côté littéraire que l'on doit aller voir: un écrivain du nom d'Italo CALVINO a écrit “Le città invisibili” (“La Cité Invisible”) en 1972 et une des villes dans cet écrit est PENTESILEA: une ville qui a tout mais qui n'a pas d'identité propre à elle. Est-ce que le nom fait référence à la musique qui est sur l'album? Allons voir...

Ça débute avec “Memory Corners”: un Hard Rock instrumental assez lourd et peu Prog avec démonstrations de virtuosité par les musiciens. La table est ainsi mise pour la pièce “Stranded”: un Hard Rock énergique dans la veine des pièces de groupes comme IRON MAIDEN, EDGUY, HELLOWEEN, etc. D'ailleurs, la voix du chanteur Lorenzo NOCERINO me fait tout de suite penser à celle de Tobias SAMMET (EDGUY). Ça monte d'un cran en qualité avec la pièce “Genius Loci”: le mélange de parties plus mélodieuses avec du Rock lourd fait son effet ici et on embarque un peu plus. On est ensuite embarqué dans un Prog-Rock avec l'instrumentale “Spectral Regrowth”: après un départ lourd d'environ 45 secondes, la musique s'adoucit et devient mélodieuse avec, en bonus, des sons d'enfants qui jouent à l'arrière-plan. La guitare prend beaucoup de place sur cette pièce. Ça redémarre en trombe vers 02:40 et roule ainsi jusqu'à 45 secondes de la fin. Le duo de chant Michele GUAITOLI/ Lorenzo NOCERINO sur le Slow-Rock “Stains” n'est pratiquement pas perceptible tant les voix se ressemblent et s'enterrent l'une et l'autre. Effet raté, désolé! L'instrumentale “Give Them Space” nous ramène au Hard Rock de prédilection de Vito MAINOLFI jusqu'à environ 02:15 dans la pièce où l'on embarque dans un élan de musique un peu passionnel avec la guitare au son tantôt Bluesy, tantôt électrifiée à la GILMOUR.

La pièce “Shades of the Night” est un autre Slow-Rock. J'entends presque le chanteur Klaus MEINE (SCORPIONS) siffler pendant que m. NOCERINO essaie de nous faire sortir les briquets ou les cellulaires. Étonnamment, c'est la dernière minute qui m'embarque lorsque le rythme part soudainement vers d'autres cieux! L'instrumentale “The Psychopathology of Everyday Things” m'a tout de suite fait penser à l'ALAN PARSONS PROJECT (pas sûr pourquoi...). “Noble Art” est un Hard Rock sans étincelle où Ray ALDER y chante sans conviction. La pièce-titre “Pentesilea Road” est un autre Hard Rock qui ressemble un peu à des pièces de...EDGUY. “A Tale of Dissidence” ressemble à... les autres pièces où il y a du chant. “Shades of the Night” est la seule pièce avec du chant qui fait un 'carton' comme diraient nos ami(e)s Français de l'Hexagone.

C'est bon comme premier album mais il n'y a rien d'extraordinaire ici, rien d'innovateur. Personnellement, j'aurais mis toutes les pièces instrumentales ensemble et au début de l'album, mais, bon, à chacun ses goûts...parce qu'en fait c'est probablement la faiblesse de cet album: les pièces où il y a du chant. Je ne sais pas trop pourquoi mais Vito MAINOLFI change légèrement de style lorsque ce sont des pièces instrumentales, les améliorant et les rendant plus Prog. Il y a ici beaucoup de peaufinage à faire avant de faire ressortir cette musique du lot d'artistes créatifs. Je n'ai rien contre le chanteur mais c'est la première chose que je changerais. Les pièces que l'on peut cataloguer comme étant plus du type Prog-Rock sont toutes celles instrumentales, sans exception. Reste à voir si le second album saura se détacher de la définition de cette ville qu'est PENTESILEA (voir ci-haut). Pour amateurs de Hard Rock ou curieux de nature (comme moi).

PISTES / TRACKS

    01 - Memory Corners (6:17)
    02 - Stranded (5:57)
    03 - Genius Loci (7:19)
    04 - Spectral Regrowth (4:52)
    05 - Stains (5:58)
    06 - Give Them Space (5:47)
    07 - Shades of the Night (6:12)
    08 - The Psychopathology of Everyday Things (6:08)
    09 - Noble Art (4:06)
    10 - Pentesilea Road (6:37)
    11 - A Tale of Dissidence (6:17)
    12 - Shades of the Night (6:12)

Vito F. MAINOLFI - Guitars, bass
Lorenzo NOCERINO - Vocals
Michele GUAITOLI - Vocals (#5)
Ezio Di IESO - Piano, keyboards
Alfonso MOCERINO - Drums

With:
Ray ALDER (FATES WARNING/REDEMPTION)- Vocals (9,12)
Mark ZONDER (FATES WARNING/WARLORD)- Drums (1, 4,6)

musiciens / musicians

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