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CHRONIQUE / REVIEW

Odessa

L'Alba Della Civilta

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Releases information

Release date:

March 15, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Lizard Records

Italie / Italy

Denis Boisvert - June 2022

7,8

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Le Rock Progressif à toujours été bien vivant dans la belle Italie. ODESSA, un groupe formé à la fin des années 90, avec une touche 'heavy rock’ indéniable, n’a pas beaucoup d'albums à son crédit. Reconnu surtout pour son travail en concert et ses interprétations de groupes reconnus comme AREA, ils avaient quand même fait un très bon album avec 'Stazione Getsemani'. Leur style couvre beaucoup de terrain et se rapproche aussi de DEEP PURPLE ou URIAH HEEP par moment. Cependant leurs influences Rock Progressivo Italiano demeurent très présentes. On notera le retour du flûtiste de leur premier album qui apporte une dimension intéressante.

Les huit pièces de l'album l’Aube de la Civilisation sont plutôt éclectiques et couvrent beaucoup de terrain. On ouvre avec 'La Chambre vide' une courte pièce instrumentale plutôt mélodique qui m'a personnellement rappelé le groupe québécois HARMONIUM. 'Invocation' qui suit, se transforme en des vocalises jazz malheureusement trop reconnaissables (Dark Side of the Moon) et des envolées 'gilmouriennes'. 'Des Ténébres et de la Lumière' est un RPI assez typique dans le genre PFM. ‘L'Aube de la Civilisation' est un morceau très porté sur l'orgue qui fait penser au ALAN PARSONS PROJECT. 'L'organiste de la forêt' est une pièce instrumentale superbe avec un HAMMOND ronflant et de beaux passages de flûtes. Un hommage au peintre de la couverture de leur premier album. La voix du chanteur et certains passages sont tout à fait dans la tradition de 'Uriah Heep'. ‘L’ Anno, il Posto, l’ Ora 1972’ est un morceau composé par le groupe I POOH sur leur album ‘PARSIFAL’ est bien réussi. ‘Rasoi’ (Rasoir) est coupant au possible, tant dans le traitement de la voix que celle de l’orgue. On termine plus en douceur avec ‘Nell’Etere’ est comme son titre l’indique est plus flottant et éthéré.

En somme, on obtient des pièces dynamiques, avec la touche lyrique et romantique à laquelle on s’attend d’un groupe rock italien. Cependant le fil conducteur va un peu dans tous les sens car les styles sont un peu dépareillés. La flûte associée au rock plus dur rappelle aussi par moment Jethro Tull. La beauté de l’album vient véritablement de la dynamique des musiciens et à un certain point du côté HARDROCK sauce italienne. Les morceaux captivent l’intérêt et le rythme est bon. On sent que les musiciens ont du plaisir à jouer ensemble et ils doivent aussi donner tout un spectacle.

Plaira certainement aux amateurs de RPI, de rock tiré par l’orgue ‘Hammond’ et aux fervents du son des années soixante-dix. Pas un classique mais très satisfaisant.

PISTES / TRACKS

    1. La Stanza Vuota (1:47)
    2. Invocazione (7:54)
    3. Di Buio e Luce Parte Seconda (6:35)
    4. L'Alba della Civiltà (6:33)
    5. L'organista del Bosco (5:51)
    6. L'Anno, il Posto, L'Ora 1972 (7:02)
    7. Rasoi (6:43)
    8. Nell'etere (3:25)

    Total 45:50

Lorenzo Giovagnoli: Vocals, keyboards
Giulio Vampa: Guitars, vocals (6)
Valerio de Angelis: Bass, vocals (6)
Marco Fabbri: Drums, vocals (6)
Gianluca Milanese: Flute

musiciens / musicians

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