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CHRONIQUE / REVIEW

Obrasqi

Szepty Ciszy

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Releases information

Release date:

September 22, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

Pologne / Poland

Mario Champagne - November 2022

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

OBRASQi est un trio Polonais qui existe depuis 2019, qui connaît un succès important dans son pays, puisqu’il a été finaliste de la découverte de l’année en 2020, et il a également remporté une statuette « Music Life Poland Awards » dans la catégorie « Nouvelle Musique ». En 2022, cette équipe présente son nouvel album au titre qu'on traduit par « Murmures de silence », qui fait suite à celui de 2021 intitulé "Dopowanie" (Se doper, en français). Les textes en polonais sont écrits par Monika DEJK-CWIKLA et la musique est composée, réalisée, produite et mixée par Arthur Wolski. Le tout a été mastérisé à Ottawa, au studio Jay Fee Conduction.

Quand un chroniqueur examine l’œuvre d'un artiste au travers de la barrière de la langue, je ne parle pas polonais, cela est un peu injuste pour celui-ci car il y a une partie du message qui n'est pas transmis, et cela est regrettable car j'aurais bien aimé saisir le sens de tous les murmures et soupirs désespérés de cette gente dame à la voix délicate, dans cette œuvre qu'on pourrait classer dans la catégorie « dream pop – rock », avec un côté « dark » et très glamour, en fait très « art-rock », avec des prestations très théâtrales de la part de cette chanteuse et raconteuse. Une œuvre aux sons modernes, électroniques, avec beaucoup de programmation, de guitare et de percussions, qui nous font passer par toutes les ambiances, des plus calmes et intimistes, jusqu’aux montées en puissance qui atteignent un paroxysme énergétique. Le tout délivré avec classe!

Une musique étrange qui, dès le premier morceau, annonce des contrées oniriques, où règne la voix d'une jeune femme qui semble narguer on ne sait qui, dans une ambiance sonore chargée. Un monologue défile comme une confession, des révélations. Sonorités éthérées, chœurs flottant dans l'espace comme des âmes perdues, soupirs, angoisses, c'est comme un mauvais rêve pour la protagoniste, mais on ne peut que le supposer. Un art rock où règnent les sons électroniques, les percussions programmées avec une guitare en arrière-plan, qui m’a semblé faire subtilement dans le « western ». Très étrange.

Mais ce que l'on retient de ce premier morceau, et de la plupart qui suivront, c'est le niveau de théâtralité de cette chanteuse qui est en soit une véritable explosion d'émotions, qui nous prend à bras le corps pour nous faire découvrir son monde de rêve, son univers. Avec une voix sexy, sure et bien posée, elle passe du chant aux paroles susurrées, aux confidences murmurées, aux soupirs tout au long de ces chansons, avec ici et là des beaux arrangements de voix en surimpression.

Musicalement parlant, souvent les jeux de claviers sont lents, appuyés par les percussions programmées, sous le fait d'évolutions lentes mais dynamiques, parsemés d'arrêts pour des changements inopinés de direction et pour l’insertion d’effets, avec souvent beaucoup de percussions claires, intéressantes car elles contrastent avec la lourdeur nonchalante. Le style est généralement sombre, mais la courte instrumentale « Paradoxe » se montre lumineuse un court instant avant de sombrer dans l'angoisse. Quant à « Ne te réveilles pas », en mode « Dream pop », ce sera pour vous le seul rayon de soleil de cette ode mystérieuse.

Les deux derniers titres, les plus longs, m'ont beaucoup plu. « Promesses » pour son solo de guitare impressionne, dans une pièce aux multiples variations de tonalité, servie dans une théâtralité poussée à l'extrême. On y perçoit une certaine filiation avec des airs de THE CURE, si cela peut vous guider. La pièce de résistance, ma préférée, est constituée des trois derniers titres, qui est un morceau en trois actes pour plus de dix minutes, où la chanteuse se montre pratiquement pleureuse, où l’on ressent ses émotions à fleur de peau. Un titre en montagne russe, où par endroit cela déménage, grâce aux percussions et à la guitare en pleine synergie, qui nous offrent ainsi un mur du son puissant dans cette fresque théâtrale et cinématique, pour un cœur qui bat et qui s'éteint !

La très bonne production d'Artur WOLSKI nous fait découvrir en détails une multitude d'effets sonores qui donne une richesse à cette œuvre vraiment pas ordinaire, qui n'est pas nécessairement ma tasse de thé, mais vue la performance livrée, cela ne peut laisser indifférent. Bonne écoute !

PISTES / TRACKS

    1. Świt co znajdzie głos (Dans ce qui trouvera une voix) (7:30)
    2. Szepty ciszy (Murmures de silence) (5:14)
    3. Siła zakazanych westchnień (Le pouvoir des soupirs interdits) (3:03)
    4. Paradosq (Paradoxe) (0:49)
    5. Nie budź (Ne te réveille pas) (3:12)
    6. Obiecaj (Promesses) (8:12)
    7. Mroczne pragnienia (#1) (Désirs sombres) (4:43)
    8. Iskra we mnie (#2) (Une étincelle en moi) (2:46)
    9. Nieprzetłumaczalne słowa (#3) (Mots intraduisibles) (2:42)

Monika DEJK-CWIKLA – Vocals and Choirs, Lyrics
Artur WOLSKI - Guitars, Keyboards and Programming
Jarosław BIELAWSKI - Drums

musiciens / musicians

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