CHRONIQUE / REVIEW
OAK
The Quiet Rebellion Of Compromise
Releases information
Release date:
November 11, 2022
Format:
CD, Digital, Vinyl
Label:
From:
Karisma Records
Norvège / Norway
Philippe André - November 2022
7,8
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
Nous revoici avec nos OAK !!! Rappel il y a un OAK italien et un OAK norvégien...Je suis donc à OSLO avec les seconds ! De trio la formation osloite est devenue quatuor, le six cordistes Stephan HVINDEN, de "guest musician" est désormais membre à part entière du groupe. Ce "The Quiet Rebellion of Compromise" est leur troisième réalisation, j'avais chroniqué le précédent en 2018 sur ce même site avec un avis mitigé, voyons voir ce que nous réserve celui-ci ; à noter que les cinq premiers titres (sur les sept que comporte le disque) sont d’une durée proche, entre 4:51 et 6:16.
Et si je vous parle de durée ce n'est pas un hasard, OAK nous propose un rock pas vraiment progressif même si certains sons et certaines touches y font penser. Pour justifier ce que je viens de dire "Highest Tower, Deepest Well" qui ouvre les hostilités va s'avérer l'un des titres les plus progressifs de l'album avec une trame mélodique facile à suivre, Des vocaux assez grandiloquents, ceux du claviériste Simen Valldal JOHANNESSEN et une guitare nerveuse teintée métal à la PORCUPINE TREE d'une certaine période révolue ("Lightbulb Sun") (9/10). Le morceau titre ou presque qui suit "Quiet Rebellion", le plus court du disque avec ses 4:51 s'oriente plutôt vers la pop progressive de TAMMATOYS, autre combo norvégien, bien chanté par SVJ avec sa tessiture un peu voilée, facilement mémorisable, très agréable sans que nous devions crier au génie (8/10).
Avec "Dreamless Sleep" c'est la pop synthétique à la HEAVEN 17 qui est remise au gout du jour, avec un chant très moyen pour ne pas dire moins par gentillesse, déception eu égard aux deux titres précédents, samplers de saxophone en prime (5/10). Que faites-vous à huit heures le dimanche matin ? OAK eux ils composent de la musique ! Piano délicat, roulements de tambour, voix rêveuse, mélodie posée, saxophone samplerisé de nouveau jusqu’aux trois minutes avant un petit délire jazzy entrainant et enfin la six cordes qui se réveille de belle manière, le tout est surprenant mais plaisant (8/10). La guitare qui s'est manifestée à la plage d'avant, enflamme l'introduction de "Demagogue Communion" et pas que d'ailleurs mais aussi une partie de la pièce entre deux accalmies de claviers/voix (pas extraordinaire soit dit en passant), un morceau à climats, à apprécier tel quel, un peu bordélique néanmoins (7/10).
Passons au seul épique du disque avec "Paper Wings" et ses presque quatorze minutes ; bizarre vous avez bizarre suivant la formule bien connue, avec une entame parlée proche du rap......(comme un titre du disque de 2018), bref deux minutes à poubelliser pour rester poli, avant un chant autrement plus progressif et autrement plus agréable qui prend le relais (quelques grunts de dix secondes, avant quelques autres aux alentours de la douzième minute !) puis la mélodie principale qui s'emballe de belle manière avec une six cordes inventive et musclée et des claviers enjoués, nous avons échappé au pire...l'influence PORCUPINE TREE est ici fort présente (bien que n'étant pas fan), la pièce passe bien dans ma gorge asséchée, rien n'est donc perdu (8/10), je me répète bizarroïde quand même. La pièce conclusive "Guest of Honour", titre globalement calme, plus chanson que progressif, un poil brumeux quand l'aube se lève sur la campagne norvégienne, agrémenté de voix off, un bon chant de Simen Validal JOHANNESSEN, une belle fin (8/10) pour un album inégal comme le fut son prédécesseur, le risque de trop vouloir exposer ses influences sans les avoir préalablement digérés apparait ici particulièrement marqué.
PISTES / TRACKS
- 1. Highest Tower, Deepest Well (5:57)
2. Quiet Rebellion (4:51)
3. Dreamless Sleep (5:37)
4. Sunday 8 AM (5:54)
5. Demagogue Communion (6:16)
6. Paperwings (13:52)
7. Guest of Honour (7:03)
Simen Valldal JOHANNESSEN: Vocals, keyboards
Sigbjørn REIAAKVAM: Drums
Øystein SOOTHOLTET: Bass guitar
Stephan HVINDEN: Guitars
musiciens / musicians