CHRONIQUE / REVIEW
Mind Furniture
An Illustrated Map of the Heart
Releases information
Release date:
December 17, 2021
Format:
Digital, CD
Label:
From:
Indpendent
USA
Alain Massard - January 2022
9,0
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
MIND FURNITURE groupe américain formé vers 1996 semblants avoir eu un line-up fluide à ce jour. 15 années, un 2e album produit par Musea tiens, tiens… et un 3e ‘’Une carte illustrée du cœur’’ dans le style fourre-tout Crossover! Des solos de guitare à n’en plus finir, des réminiscences de temps révolus. Un album concept, un opéra rock comme lu de ci, de là. Une histoire d'amour partant de la solitude pour arriver au bonheur. A noter que le batteur a joué quelque temps sur METAPHOR, que la signature de ce groupe part sur le Mellotron, les nombreux changements de rythme et les soli de différents guitaristes; cela fait une plus belle définition musicale que de citer YES, GENTLE GIANT, KING CRIMSON, JETHRO TULL, CAMEL, BOSTON, DIRE STRAITS, The FLOWER KINGS ou ALAN PARSONS PROJECT. Bon on y va…
« Ride by Myself » intro mélodique piano le temps de mettre en route; un peu des DIRE STRAITS pour le son d’ambiance; j’y retrouve le côté mélodique country avec une ballade pop-rock genre TELEPHONE ou CAPDEVIELLE qui tient en haleine jusqu’au son de foire final. « Underneath the World » enchaîne sur un son rock AOR, rythmé avec break prog, un solo plaintif à la guitare, qui c’est plus dur à nommer vu la multitude des invités; bref un solo onirique virevoltant s’étirant et entraînant. « Take Out an Ad » qui me rappelle le FRANCK CARDUCCI pour l’amoncellement de genres en peu de temps; la voix typée, l’orgue, la basse, le rythme engagé fait partir sur du rock melting pot varié, alambiqué; une flûte et un son de guitare à la JETHRO TULL et ça part encore plus loin, rétro mais pas vintage je m’y perds. « Now That the Rush Has Come » titre complexe dans la même veine avec un arpège andalou à mi-parcours, une finale de toute beauté mais trop courte. « Can't Find My Heart » intro majestueuse qui part sur un air langoureux, une ballade rock à connotation country-rock, de l’AOR où les soli guitare viennent rythmer le son des claviers; un ton symphonique, martial, austère.
« Someone Tell Me Who I Am » sur un crescendo avec orchestration à la limite du symphonique rien que par les percussions et cette trompette-synthé sidérante; un titre monolithique où défile un torrent de lave guitaristique faisant fondre le rare incrédule encore en doute à ce moment d’écoute. « Except for Last Tuesday » superbe intro avec l’orage et la basse qui grondent, deux notes à la « MATRIX », montée d’adrénaline musicale sur ce court titre au spleen symphonique évident, mon meilleur comme dit mon fils de 4 ans ou la baffe musicale, comme vous voulez. « I Hate the Way You Make Me Feel » sur une déclinaison jazzy charleston du temps où tout était plaisir; la voix d’Anne donne un plus, lorgne sur le côté langoureux de notre Patricia KAAS, donne un air festif où trompette, clarinette et piano font le gig. « I Broke It » chien qui hurle apeurer? Basse amenant un riff d’enfer, heavy en tout cas; un refrain entêtant, un solo éclairé aérien, bon trois guitaristes qui se partagent ce moment pour le 2e meilleur titre selon moi, le côté nerveux agressif devant y être pour quelque chose. « Here in the Future » continue avec un air aussi relevé, la voix plus expressive, les instruments, le rythme à la KING CRIMSON d’un coup, tout part sur du bon vieux rock américain bien avant de savoir si le prog était encore vivant ou définitivement mort; bon ça dépote grave; le final à la PINK FLOYD se fait trop évident mais rappelle justement que le prog s’est bien immiscé dans différents genres musicaux; bref la 3e baffe, la joue commence à rougir. « I Have Known Real Love » ballade rock-country-ballade rythmée et fruitée où les instruments continuent de se lâcher; c’est plus soft mais bien équilibré à la saveur d’un BOSTON.
MIND FURNITURE sort donc une baffe musicale en deux parties; un départ assez convenu, consensuel comme l’on dit souvent et une seconde partie bien plus riche en émotion et en notes; de bonnes compositions et des arrangements dithyrambiques bien orchestrés où les quatre musiciens-mousquetaires hors pair montrent qu’ils ont bien baigné dans l’atmosphère musicale de ces dernières décennies. Insufflant un air dramatique puis mélodieux puis plus agressif vers la fin ils donnent un album engageant qui vaut plus qu’une écoute. Comme quoi des merveilles progressistes se cachent bien partout avec tous ces musiciens.
PISTES / TRACKS
- 1. Ride by Myself (7:04)
2. Underneath the World (6:01)
3. Take Out an Ad (5:46)
4. Now That the Rush Has Come (8:49)
5. Can't Find My Heart (7:30)
6. Someone Tell Me Who I Am (7:32)
7. Except for Last Tuesday (4:24)
8. I Hate the Way You Make Me Feel (3:51)
9. I Broke It (7:25)
10. Here in the Future (8:28)
11. I Have Known Real Love (6:29)
Total: 73’19’’
- John Mabry: Vocals, acoustic guitar
- Brett Barnett: Keyboards, orchestration
- Jim Anderson: Fretted & frettless bass & guitar
- Greg Miller: Drums & percussion
With:
- Anne Feinsod: Vocals (8)
- Tom Emanuel: Flute, backing vocals (3,4)
- Stan Cotey: Guitars (1,4,11)
- Nick Karch: Guitars (2,9)
- Paul Keller: Guitars (3,5,6)
- Jack McLoughlin: Guitars (1,2,9)
- Dave Nachmanoff: Guitars (1)
- Chris Ogburn: Guitars (10)
- Merdad Parsey: Guitars (10)
And: Barrelhouse Jazz Band:
- Joel Jacobson, Art Wood, Chuck McLain, Vikings Jacobson, Margaret McElwain, Jim Lockie-Brown, Walt Lee, Al Flood (8)
musiciens / musicians