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CHRONIQUE / REVIEW

Lost In Kiev

Rupture

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Releases information

Release date:

October 28, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Pelagic Records

France

Philippe André - December 2022

8,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Direction PARIS pour l'une des formations phares et malheureusement méconnue de la galaxie post rock. Qui dit post rock, dit instrumental la plupart du temps ce qui ne sera pas le cas ici ou plutôt pas totalement. A noter que ce "Rupture" a été enregistré quasiment live en studio et apparait avant tout comme un manifeste sur la situation mondiale, naturelle, géopolitique ou économique, 2022 une année charnière pour l'évolution de la planète ?

Il s'agit du quatrième disque de la formation parisienne après "Motions" en 2012, "Nuit Noire" en 2016 et "Persona" en 2019 incluant un changement de batteur tout récemment, Jérémie LEGRAND en lieu et place de Yoann VERMEULEN.

Où caser LOST IN KIEV sur l'échiquier du post rock actuel ? Plus noir que GOD IS AN ASTRONAUT, peu à voir avec MONO, GODSPEED YOU BLACK EMPEROR ou FREN chroniqué ici récemment qui sont beaucoup plus éthérés et moins noirs, je comparerais ce "Rupture" au dernier OH HIROSHIMA pour la profondeur du propos et son coté volontairement ténébreux, plus proche également de certains combos de black métal.

Mes pièces favorites (une large majorité) l'inaugural "We Are" lourd et obsédant, un peu sabbathien, avec une ligne mélodique qui s'insinue petit à petit en vous (9/10), "Squaring the Circle" la quadrature du cercle avec un drumming très en avant et brillant et des guitares qui ne le sont pas moins (9/10), le un tantinet plus calme et volontairement écologique, au moins par son titre "Another End is Possible" (9/10) malgré le relatif échec de la COP27 (il fallait s'y attendre) complètement réminiscent de GOD IS AN ASTRONAUT (référence ultime me concernant vous l'aurez compris), puis le téléphonien ou aubertien "But You Don't Care" je dis cela pour la rythmique surtout dans la première moitié de la pièce (8/10).

Une grande inspiration pour accueillir les synthétiseurs évanescents de "Solastalgia" (10/10) Jean Michel JARRE devrait grandement apprécier, superbe d'un bout à l'autre, même proche du grandiose avec un passage autour de la quatrième minute qui laboure sévère, "Dichotomy" ne l'est pas vraiment mais est d'un violence extrême, voilà pourquoi j'ai parlé de black métal un peu plus haut (7/10) et enfin la magnifique plage éponyme et plus longue de l'album "Rupture" (10/10) un mid tempo avec une grande retenue émotionnelle et un lyrisme rarement entrevu dans le post rock (GOD IS AN ASTRONAUT encore et toujours ou le premier album d'OH HIROSHIMA me viennent immanquablement à l'idée).

Je n'ai pas aimé plus que cela "Prison of Mind" chanté par Loic ROSSETTI vocaliste de THE OCEAN habituellement (5/10), il faut dire que je déteste particulièrement les growls et les montées de tension vocale excessives, c'est le titre le plus court du disque…:) ni "Digital Flesh" (6/10) qui m'a semblé manquer de lyrisme, avec une énorme présence de la guitare basse de Jean Christophe CONDETTE, trop basique en fait par rapport aux plages précédentes.

Globalement un cocorico car LOST IN KIEV nous offre avec "Rupture" un très bon album de post rock.

PISTES / TRACKS

    1. We Are (6:49)
    2. Prison of Mind (feat. Loïc Rossetti) (4:30)
    3. Squaring the Circle (5:49)
    4. Another End is Possible (4:59)
    5. But You Don't Care (4:35)
    6. Solastalgia (5:58)
    7. Digital Flesh (6:29)
    8. Dichotomy (4:56)
    9. Rupture (7:29)

Maxime INGRAND : Guitars, synthesizer
Dimitri DENAT : Guitars
Yoann VERMEULEN : Drums, samples
Jean Christophe CONDETTE : Bass guitar, synthésizer

musiciens / musicians

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