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CHRONIQUE / REVIEW

L'Estate Di San Martino

KIM

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Releases information

Release date:

November 11, 2022

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

AMS Records

Italie / Italy

Philippe André - December 2022

8,2

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Ayant été échaudé ces derniers mois par plusieurs productions transalpines, c'est avec une certaine appréhension que j'ai entamé la chronique de "Kim" le quatrième album studio de L'ESTATE DI SAN MARTINO, groupe fondé à PEROUSE en 1975, interrompu entre 1983 et 1993 et de nouveau actif depuis 2015 dont les débuts étaient basés sur l'acoustique. Ce n'est que plusieurs années après que la composition de la formation s'est stabilisée avec l'ajout de claviers, de guitare électrique et de batterie. A noter l'existence d'un cd live en 2006 pour un concert donné dans leur ville d'origine, PEROUSE en 1983.

De qui pourrait on rapprocher L'ESTATE DI SAN MARTINO ? Si l'on reprend les classiques des seventies, incontestablement PREMIATA FORNERIA MARCONI pour les nombreuses et alambiquées constructions claviéristiques ou BANCO DEL MUTUO SOCCORSO pour d'autres passages plus aventureux (Le regretté Francesco DI GIACOMO était présent sur l'album précédent en 2017)."Kim" est la première œuvre du groupe qui comprend un vocaliste attitré et qui plus est un excellent vocaliste Andrea PIERONI.

"Kim" est conceptuel, inspiré d'une histoire vraie, la lutte contre le cancer d'une américaine de 23 ans demandant à être mise en hibernation afin de ne se réveiller que le jour où la science serait capable de vaincre ce mal…. L’hibernation est égale à 200 degrés sous zéro pour celles et ceux qui souhaiteraient la précision.

Pas réellement de distinguo qualitatif sur cette œuvre qui débute par le doux instrumental "Cretto" (8/10), enchainé par l'aussi doux "Sul Prato" chanté avec mesure par Andrea PIERONI sur un tapis fluté de Marco PENTIRICCI, un peu FOCUS, un peu CAMEL, puis l'arrivée du saxophone du même Marco, une musique qui incite à la rêverie avant tout (9/10).

Les trois pièces suivantes, plus longues, autour des six minutes chacune, tout d'abord "Inanna" orientalisante puis un poil jazzée (7/10), toujours menée par la flute avant l'intervention de la six cordes (Luca CASTELLANI) et du saxophone puis "Gocce" (9/10) flute et voix posée comme précédemment sur les nappes de claviers de Stefano TOFI (compositeur quasi exclusif du disque) et les filaments de guitare acoustique de Riccardo REGI (?), une de mes préférences sur l'album et enfin "Libera" qui débute comme une gigue festoyante avant d'enchainer sur une trame purement péhéfémesque (période Chocolate Kings) puis le retour du saxophone avec une montée claviéristique et guitariste emphatique qui résonne comme le meilleur BDMS (8/10).

"Il Ciclope" (trop court pour être noté) précède le seul titre qui m'énerve vraiment sur l'album "Il Monaco Pierre" (tu parles d'un moine !) un rock basique et mal chanté, bref......(5/10) je zappe après trois écoutes…Heureusement la déception n'est que de courte durée avec l'arrivée de "Immaginami" superbe pièce acoustico symphonique (9/10) qui met la six cordes en lumière dans sa seconde moitié avant un final mooguisé de toute beauté (Stefano TOFI). L'avant dernier titre "Caleidoscopio" bien qu'agréable me semble trop chanté (bien) et laisse peu de place aux développements musicaux, juste les deux dernières minutes, c'est dommage (8/10), aurait mérité mieux avec une partie instrumentale plus conséquente.

La conclusion avec les onze minutes de "Tewar" (8/10) qui ressemble à un collage de plusieurs petits morceaux, le premier planant, le second un solo de percussions, le troisième du planant symphonique avec de la flute et du piano, le quatrième vocalisé (joliment) voir mystérieux qui emmène la pièce à son terme, bizarre vous avez dit bizarre ? Un album agréable mais qui ne peut rivaliser avec la crème de l'année...

PISTES / TRACKS

    1. Cretto (3:20)
    2. Sul Prato (4:43)
    3. Inanna (5:46)
    4. Gocce (6:09)
    5. Libera (5:47)
    6. Il Ciclope (1:29)
    7. Il Monaco Pierre (4:08)
    8. Immaginami (7:14)
    9. Caleidoscopio (9:32)
    10. Tewar (incl. Ghost Tracks) (11:01)

Massimo BARACCHI: Bass guitar, bass pedals
Luca CASTELLA: Electric guitar
Marco PENTIRICCI: Flute, saxophone, harp
Andrea PIERONI: Lead vocals
Riccardo REGI: Guitars
Sergio SERVADIO: Drums
Stefano TOFI: Keyboards

With:
Mauro FORMICA: Bass guitar on tracks 7 and 8

musiciens / musicians

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