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CHRONIQUE / REVIEW

Karcius

Grey White Silver Yellow & Gold

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Releases information

Release date:

March 18, 2022

Format:

CD, Vinyl

Label:

From:

Self-Released

Canada

Alain Massard - March 2022

9,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

KARCIUS est le groupe canadien se formant entre 1997et 2001 sur un son unique dans leur genre ; rock, pop, jazzy, ambiant ; se définissant entre GABRIEL, STING, PORCUPINE TREE, RADIOHEAD, LED ZEPPELIN et RETURN TO FOREVER le tout saupoudré de sonorités modernes sur les ambiances des PINK FLOYD. Du rock prog fruité que je nomme, musique surprenante et diversifiée avec une dose d’improvisation mesurée ; instrumentaux au départ, évolution avec l’apport vocal heavy prog de Sylvain dès 2012 pour un melting pot singulier ; un son lourd, pesant, puissant, presque grunge par instants, délicat à d’autres moments ; ce qui me renvoie à nommer aussi les RIVERSIDE et les derniers albums des LEPROUS. Bref, KARCIUS c’est un concept groupe singulier et inventif, intimiste, nerveux et ahurissant, alors glissons nous dans leur dernier bébé.

« Parasite » départ sombre, rythmé, saccadé, loin de l’étiquette fusion jazzy mise en avant; un riff métallique partant sur HAKEN, SOEN, un son nerveux mélodique, une pêche d’enfer; un peu d’ALICE IN CHAINS, SOUNDGARDEN et PAIN OF SALVATION et cette voix rocailleuse qui sied à merveille; bref une montée explosive qui remue très agréablement. « Supernova » suit et tranche avec le climat institué, piano et guitare acoustique en fond avec Sylvain et sa voix douce, cristalline; rock métal alternatif venant à l’esprit, plus rock mais des résonances prog dans la trame musicale, la voix rocaille à nouveau; un solo guitare enjouée puis énergique qui aurait sa place dans du métal prog atmosphérique; un titre à part bluffant. « The Ladder » pour l’un des deux titres fleuves complexe; une trame, un crescendo de base et des ramifications exploratrices sur le côté sombre, malsain du rock d’avant, censé déranger la génération précédente; un break au Mellotron de Sébastien et l’on se retrouve dans les climats angoissants des PORCUPINE TREE du départ. Un synthé progressiste à la RUDESS, une basse à la TAYLOR des QUEEN, ça part de façon jouissive un peu partout jusqu’au retour du riff métal entraînant; un solo et le son des PAIN OF SALVATION qui revient, titre iconique, onirique, majestueux.

« Cosmic Rage » pour le morceau tribal avec percussions et batterie claire et cette guitare réverbérante; riff nerveux, envoûtant formant une multicouche de couleurs musicales; son en montée pour éructer et partir en transe avec Sylvain qui ne laisse pas indifférent, faisant gémir sa voix comme pas un; pensez à Daniel GILDENLÖW pour le mélange d’espoir et de tristesse. « Distance Kills » toujours sur une connotation tribale, un air électrique qui te fait bouger les jambes sans t’en apercevoir, cette rythmique qu’à utiliser l’archange GABRIEL au débuts de ses albums solos, la basse amplifiant le tout; titre plus passe partout avec ce crescendo, ce solo guitare torturé et ce final piano qui n’est que le prélude à l’enchaînant « A Needle Tree » et à l’intro onirique, un clavier jazzy pour la première fois dans l’album, digression spatiale, ambiante, à vous de voir; la voix arrive aidée par une guitare acoustique, sèche, avec un son à l’état brut. Ici c’est prog ambiance mélancolique et il faut attendre les 5 minutes pour voir le titre décoller, s’envoler; 9 minutes et ce roulement de pads, salve de mitrailleuse lourde sur un piano à la Joe JACKSON puis le solo synthé à la WRIGHT des PINK FLOYD fait fondre, puis le solo guitare jouissif, notes cristallines sur cette rythmique lourde et tenace et un final puissant.

KARCIUS vient de sortir l’album du mois, dans ce début d’année assez triste; un son captivant, cherchant son empreinte sur des sons anciens de base, remâchant certains autres pour sortir des notes actuelles brutes, métal prog dans l’air du temps, se démarquant de son esprit jazzy pour donner le prog actuel entre alternatif et crossover; KARCIUS invite à réfléchir sur l’orientation de sa musique dans le monde actuel et démontre que le prog est bien mort; qu’il s’est transformé, a muté en ce son unique qu’à ouvert PORCUPINE TREE en son temps, un son propre avec réminiscences; la boucle est refermée, le rock a bien accouché de ce mouvement intemporel progressiste où rythme, images atmosphériques, couleurs fruitées, émotions et riffs plongent dans leur son unique, déboussolant, avec grand art. Pas au hasard que le touche à tout Tony LINGREN soit derrière les manettes. KARCIUS parle des différentes couleurs de l’addiction et de l’insatiabilité de l’homme avec l’argent, l’or, la drogue, les émotions fortes; un culte de la personnalité sur l’autodestruction humaine, la suite du délire de ‘The Fold’ pour un album juste magnifique, vous êtes prévenus.

PISTES / TRACKS

    1. Parasite (6:05)
    2. Supernova (5:57)
    3. The Ladder (13:45)
    4. Cosmic Rage (7:04)
    5. Distance Kills (8:03)
    6. A Needle Tree (15:22)
    Total :56’16’’

Sylvain Auclair: Vocals, Bass, Percussion
Thomas Brodeur: Drums, Percussion, Programming and Sound Design
Sébastien Cloutier: Piano, B3, Mellotron, Back Vocals
Simon L’Espérance: Guitars, Synths, Percussion, Keyboards and Loops Programming

musiciens / musicians

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