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CHRONIQUE / REVIEW

Kalle Wallner

Voices

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Releases information

Release date:

February 25, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

GentleArtOfMusic

Allemagne / Germany

Alain Massard - March 2022

9,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Kalle WALLNER est le guitariste de RPWL, le L dudit groupe et BLIND EGO, groupes aux sonorités floydiennes d’un côté, ARENA, PORCUPINE TREE et IQ de l’autre côté. Un album de voix sans voix où les six titres instrumentaux numérotés s’appuient les uns sur les autres tel un concept album; de la guitare, du rythme, des mélodies fluides sur ‘la réconciliation harmonieuse des contradictions et la normalisation de la folie’; un son inventif, frais et une chanson agrémentée de la voix du frontman de SUBSIGNAL pour un voyage progressiste fait de breaks et de tiroirs où SATRIANI, MOORE ou MALMSTEEN peuvent être reconnus au moins dans les accords, bref jetons nous dedans pour voir comment ces voix peuvent bien nous causer sans tessiture.

« One » déboule avec un titre, le titre qui te fait plaisir, le morceau prog instrumental au ton moderne, pêchu, rythmé ce qu’il faut, mélodique; envoûtant. Des notes qui te bourdonnent à l’oreille, un air majestueux, un riff olympien, un synthé actuel pour le rock de demain amenant « Two » pour un titre plus lourd avec des tiroirs spleen à la guitare acoustique, son percutant intimiste sur la batterie de Marco incisive, l’air lancinant et planant en pourtour, lente dérivation sur un solo divin; tout est parfait jusqu’alors, on se sent en plein voyage spatial pris par l’intensité des étoiles venant flirter avec notre vaisseau; du guitar hero soft sans fioriture mais avec beaucoup de créativité progressiste. « Three » avec Arno au chant pour le radio edit et un air posé, ouaté, aux réminiscences mélodiques de SUBSIGNAL et BLIND EGO. Un titre que l’on aimerait entendre dans un stade comme au bon vieux temps, une composition carrée avec un solo de Kalle et les synthés de Yogi bien présents. « Four » repart sur de l’instrumental mais pas n’importe lequel; c’est nerveux, ça talonne du sabot, c’est agréablement répétitif du riff et doucement spleen de la guitare slide; le riff revient comme une lame de fond et imprime un air à la LED ZEPPELIN, entêtant comme un ‘Kasmir’; break floydien acoustique, Mellotron et séquençage S-F avant de repartir sur un solo où les gouttes semblent sortir d’une cascade puis se dissoudre dans l’éther, un peu comme sur le dernier RPWL.

« Five » pour l’interlude selon moi, le titre le plus court et le plus sensuel, une mélodie qui coule de source sur un solo torturé, un rythme rock éclairé intense, bref, toujours pas de reproche. « Six » déboule, lent titre acoustique auquel se greffe un synthé monolithique et le solo guitare en écho; c’est doux, mélodique mais entraînant; c’est intimiste et vibrant; Tanyc qui susurre plus qu’il ne chante permettant à ce titre de rentrer dans une coloration musicale élaborée avec ce break divin à mi-parcours. Bluesy avec du Gary MOORE, psychédélique à la PINK FLOYD, allez réécouter un peu ‘Animals’ sur la fin, bref 10 minutes qui passent sans réfléchir jusqu’au final sobre et sombre. « Seven. Out » pour le long titre, une ode musicale où Gary vient jouer avec Yngwie MALMSTEEN après une intro synthé; des notes en crescendo pour atteindre le sublime, le spleen, un bouleversant air mélodique où la voix n’a pas besoin d’être présente pour sortir de l’émotion à tout va; consonance dynamique et répétitive comme une vague se brisant sur un rocher, la même mais un peu différente et qui te fait rester à attendre la suivante, complètement hypnotisé. Air latent à la Sylvain d’IRIS final avant l’envolée floydienne caractéristique, batterie métronomique, synthé langoureux qui s’espace, immense c’est tout.

Kalle WALLNER vient juste de sortir une bombe musicale instrumentale; la pandémie aura eu ça de bon en le faisant accoucher de cet opus fort en sensibilité et audacieux en lignes mélodiques. Un album qui s’écoute d’une traite, qui a ce petit plus émotionnel le faisant rentrer de fait dans l’un de mes favoris de l’année, rien que pour les souvenirs de certaines notes anciennes retraduites admirablement; rare qu’un ‘vulgurus instrumentalus’ emmène aussi haut sauf peut-être du fait de la qualité de ses comparses donnant ensemble le meilleur d’eux-mêmes.

PISTES / TRACKS

    01. One (5:14)
    02. Two (7:53)
    03. Three (5:55)
    04. Four (6:05)
    05. Five (3:52)
    06. Six (9:30)
    07. Seven. Out (11:13)
    Total : 49’42’’

Kalle Wallner (RPWL, Blind Ego): guitars, bass, keyboards, programming
With
Marco Minnemann (Steven Wilson, The Aristocrats, Mike Keneally): drums
Arno Menses (Subsignal): vocals (3)
Tanyc: vocals (6)
Yogi Lang (RPWL): keyboards, programming

musiciens / musicians

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