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CHRONIQUE / REVIEW

John Holden

Kintsugi

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Releases information

Release date:

September 30, 2022

Format:

CD, Vinyl, Digital

Label:

From:

Plane Groovy

Royaume-Uni / UK

Alain Massard - October 2022

8,9

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

JOHN HOLDEN est ce multi-instrumentiste, compositeur et producteur anglais qui crée des sons progressifs pastoraux typés; il arrive à faire venir du beau monde pour un condensé rock, folk, jazz, hard, flamenco et classique, lui qui a composé et gardé un lien émotionnel avec le progressif depuis le départ. 2018 est sa naissance musicale personnelle avec un bon néo où les voix sont souvent féminines. Un univers assez varié au niveau genre musical, un album ici sur l’art de se réparer et de devenir plus fort, un peu de résilience en fait utile dans ce monde complètement inhumain. Du prog rock symphonique selon moi éclectique mais allons voir.

Album avec deux longs morceaux dont « Achilles » et la voix fabuleuse de Joe PAYNE narrant l’histoire du héros, à en frissonner; une lente montée où la voix envoûte en attendant le break solo tonitruant, guitare et synthés limite heavy, ce qui montre que le métal a bien pris le dessus; air grandiloquent venu des Cieux, la plainte de la mère ne pouvant rien au destin de son fils, tragédie musicale progressive remarquable à écouter au vu de la recherche musicale. « Ringing the Changes » pour la comptine folk campagnarde, piano, guitare acoustique, violon, cloches pour se préserver de la vie urbaine; air enfantin un peu usité et surfait, bon pour écouter à Noël. « Kintsugi » avec Peter JONES aux vocaux, sur un phrasé de l’archange pour parler de la vie actuelle, sublime; air un tantinet japonais avant la montée progressiste; break violon de Frank à la ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA tout en symphonie, l’émotion est au rendez-vous sur cet air monolithique sublimé par un solo de Michel des MYSTERY qui rappelle que le prog ou l’art-rock possède les plus beaux soli dans le genre. « Flying Train » intro sur la SNCF allemande et l ‘annonce d’un train inquiétant allant à WUPPERTAL; atmosphère latente, pads sombres laissant imaginer le véhicule avançant, un peu de flûte, bref du prog rock à fond. Claviers nippons au fond pour prolonger le titre précédent puis tout l’orchestre, juché sur un wagon, donne une vibration émouvante; morceau instrumental aérien où le piano final semble montrer la voie, très beau, haut et symphonique.

« Xenos » sur l’accueil, pas évident en ces temps incertains, air à la ALAN PARSONS ou à ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA, ça tombe bien Iain est présent. Voix plaintive puis haute donnant un air groovy, soul bien secondé par l’orgue cristallin de Vikram; titre consensuel déjà vu. « Against the Tide » avec ses cuivres part sur du BRAND X voir du TOTO; air romantique qui dénote sur un album prog, évolution ou virage, le saxo entre mélancolie et douceur affective pour un soft funk jazzy car il faut le nommer ainsi, à vous de décider. « Peggy's Cove » intro sublime qui rattrape l’auditeur avec un air irlandais/écossais à faire dresser les poils des progueux (oui les cheveux doivent être de plus en plus rares pour eux!); arrivée en Nouvelle-Écosse et Sally donne une sonorité folk celtique bondissante à prendre comme interlude avant « Building Heaven » et le second long morceau culte, bon facile puisqu’il est question de l’élévation de la cathédrale de COVENTRY. Flûte de Jean des MYSTERY pour donner la voix à Sally, orchestration classique avec violons, jangling, cuivres et arpège guitare génésisien; le break avec la sirène, les avions montrent l’enfer subi, les violons lourds amplifient le climat; pièce progressive bluffante avec un solo guitare éblouissant montant avant de revenir à un arpège andalou où des notes bossa nova semblent traduire des gouttes d’eau; le final avec les chœurs, les cloches me renvoient à Mike OLDFIELD pour l’ambiance caractéristique et la fin, le silence semble encore faire partie du titre.

John HOLDEN me pose question avec ses albums; des titres passe-partout, pastoraux, folk, groovy, bon mais ne présentant rien de foncièrement nouveau et prêts à venir se classer au milieu d’autres réalisations; et puis quelques titres subliment l’album au point de l’imaginer comme album du mois. Telle est le résultat de l’écoute de ce progressif symphonique alambiqué, varié et déroutant. On sent la recherche, l’envie de faire partager un moment inoubliable; un progressif non rétro car montrant l’évolution de ce genre de musique qui n’en finit pas d’évoluer. Pour ceux et celles qui ont adoré la créativité de GENESIS en son temps, courez et écoutez, achetez-le et gardez-le caché pour vous, c’est une pépite qui aurait explosé bien plus sans les deux titres folks jazzy du milieu.

PISTES / TRACKS

    1. Achilles (10:48)
    2. Ringing The Changes (3:43)
    3. Kintsugi (7:04)
    4. Flying Train (5:33)
    5. Xenos (5:43)
    6. Against The Tide (5:27)
    7. Peggy’s Cove (4:21)
    8. Building Heaven (11:35)
    Total :54’14’’

- John Holden / Guitars, bass, keyboards, orchestration

With:
- Peter Jones / Vocals, Saxophone, flûte
- Joe Payne / Vocals
- Sally Minnear / Vocals
- Iain Hornal – Vocals
- Dave Bainbridge / Keyboards
- Henry Rogers / Drums
- Vikram Shankar / Piano, keyboards
- Jean Pageau / Flûte
- Michel St Pere / Guitar
- Frank Van Essen / Violin

musiciens / musicians

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