top of page

CHRONIQUE / REVIEW

Jethro Tull

The Zealot Gene

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

January 28, 2022

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Inside Out Music / Sony Music

Royaume-Uni / UK

Mario Champagne - February 2022

8,1

Facebook_logo-7.png

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Soyez rassurez! Malgré la présence de mots religieux sur la pochette de son nouvel album, et la retranscription de versets de la bible sous les titres dans le livret, TULL, ou plutôt son alter ego Ian ANDERSON n’est pas tombé dans la marmite d’eau bénite comme le prolifique et bienheureux Saint-Neal! En fait, il a pigé dans la bible des exemples de situations pour s’inspirer en images mentales pour créer une thématique qui s’exprime assez clairement sur la couverture très symbolique de l’album. Celle-ci exacerbe la dualité de la condition humaine qui oscille entre ses faces obscures et lumineuses, sur des textes traitant de loyauté, de compassion, de tolérance et d’amour, qui contrastent avec ceux moins joviaux qui relatent des histoires de rage intérieure, de vengeance, d'envie, de cupidité et de trahison, tout en faisant un croc en jambe aux réseaux sociaux, sources d’endoctrinement et déversoirs de xénophobie.

Il s’agit là d’un ensemble de chansons sur lesquelles il a commencé à travailler en 2017, et plus sporadiquement au cours des années suivantes, pendant le peu de périodes tranquilles de son agenda très chargé, et il y a eu les restrictions du Covid depuis 2020 qui a freiné l’élan de cet album en devenir, mais finalement, il est là, sous l’étiquette TULL, ce qui fera plaisir aux fans qui en fait ne s’attendait pas un tel album vu que le dernier fut pondu en 2003 pour célébrer un lointain Noël!

Un album que j’ai écouté en boucles pendant une semaine, et qui progressivement m’a gagné facilement. Il est plaisant à écouter vu qu’il a été fait avec l’expérience du père du Prog Folk, qui y a mis tous les ingrédients de base de l’aura « Tullien » mais je dirais en plus tranquille. Je ne participerai pas aux vaines tergiversations quant à savoir s’il s’agit d’un album solo d’ANDERSON caché sous la dénomination de Jethro TULL. Personnellement, cela m’indiffère vu que je suis avec intérêt tout ce que fait ANDERSON en solo. Bien sûr, les membre de l’équipe originale de cette formation, dont l’indispensable Martin BARRE, sonnent aux abonnés absents, mais les musiciens qui accompagnent ANDERSON depuis plus de quinze ans livrent la marchandise avec classe. Les douze chansons aux formats plutôt courts se présentent comme une succession de tableaux aux ambiances variés où les prestations d’ANDERSON, à la voix douce et paisible, mais vieillissante et c’est normal, sont plus qu’honorables. Douze chansons où à chaque fois, je me suis dit bien et très bien! Il n’y a rien de mauvais mais sans grande surprise non plus. Il faut probablement retourner à l’époque de « Songs from the Wood » pour retrouver un album avec autant de cohésion.

Il n’y a pas la fougue hard rock et rock n’roll du Jethro TULL épique d’antan, mais la classe et le brio d’une formation mature et observatrice de son temps. Ce n’est certainement l’album qui pourra faire de l’ombre aux gloires du passé de TULL, mais personnellement, j’accueille et je bénis avec joie cet album plaisant qui se sirote avec aisance comme un bon vieux vin d’une marque familière. Je me suis régalé de la légèreté insolente de la flute qui contraste parfois avec la gravité du texte, des accords de mandoline et des airs d’accordéon, des riffs Prog métal trop courts, des passages classiques dramatiques et des plongées dans la pure folk acoustique. Il y en a pour tous les goûts, dans cet ensemble totalement accessible, très mélodique et aux refrains accrocheurs d’ANDERSON ce qui explique probablement pourquoi cet album se retrouve dans les listes de meilleures ventes de plusieurs pays. J’ai particulièrement accroché sur les titres « Mrs TIBBETS », « Mine Is The Mountain » pour certaines lignes chantées de façon surprenantes, « Shoshana Sleeping » et sur le combo « Three Loves, Three » et « In Brief Visitation » aux ambiances particulières et solennelles. Certainement pas le meilleur album de rock progressif de l’année encore jeune, mais une superbe création qui pourrait clore dignement une discographie légendaire si TULL décidait de prendre finalement sa retraite. Bonne écoute!

PISTES / TRACKS

    1. Mrs. Tibbets (5:54)
    2. Jacob's Tales (2:13)
    3. Mine Is the Mountain (5:40)
    4. The Zealot Gene (3:54)
    5. Shoshana Sleeping (3:41)
    6. Sad City Sisters (3:40)
    7. Barren Beth, Wild Desert John (3:37)
    8. The Betrayal of Joshua Kynde (4:06)
    9. Where Did Saturday Go? (3:53)
    10. Three Loves, Three (3:30)
    11. In Brief Visitation (3:00)
    12. The Fisherman of Ephesus (3:41)

Ian ANDERSON - Flute, Acoustic Guitar, Mandolin, Harmonica, Irish Whistle, Percussion, and Vocals
Joe PARRISH- JAMES – Guitar (11)
Scott HAMMOND - Drums
John O’HARA - Piano, Keyboards, Hammond Organ and Accordion
David GOODIER – Bass Guitar
Florian OPAHLE - Guitar

musiciens / musicians

bottom of page