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CHRONIQUE / REVIEW

Inner Prospekt

Grey Origin

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Releases information

Release date:

March 2, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

Italie / Italy

Alain Massard - April 2022

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

INNER PROSPEKT est le projet du claviériste de MAD CRAYON, Alessandro Di Benedetti, qui a également travaillé sur SAMURAI OF PROG avec des tonalités inspirées de celles de Tony BANKS pour les synthés et dont il a sorti un album en son honneur, mellotron et claviers en avant. Son ‘Canvas Two’ de l’an dernier jazzy-symphonique-bluesy m’avait bluffé, qu’en est-il de son dernier opus, le 12e qui sort sur un retour de BD fantastique d’Alex TROMA avec greffe de cerveau qui ne va pas dans le bon sens du chercheur. Il utilise tous les instruments, d’une batterie sèche au piano en bois désaccordé auquel on a tous joué un jour. Bref, plongeons !

« En Trance » intro en la matière sur une sonorité sombre de notes de piano mélangeant l’ambiance feutrée jazzy et intimiste, le tout sur une rythmique à deux temps. « The Machinery » avec un son me rappelant les DEAD CAN DANCE du début, monotonie et redondance de l’air idéal pour une écoute mantra; ça monte...progressivement aidé par la batterie en avant, tout en mettant l’accent sur une ambiance minimaliste épurée où la basse vient faire son gig; répétitif, ensorcelant, hypnotique, spleen dans la lignée des compositions cinématiques actuelles. « Brain Sausage » change de ton avec un titre ambiant électronique où le son jazzy vient se glisser rapidement mettant le rythme, un peu aussi sur les derniers errements personnels de Mariusz. Singulier.

« Gymnoectomie » nous embarque sur une rêverie de chambre, SATIE en ligne de mire; bande de film, espace cinématique contemporain par le piano; break soudain dans la lignée d’un CAN ATILLA, d’un Jean-Michel JARRE associé aux expériences d’un ENO; c’est doux et déroutant, la basse jazzy encore bien présente, les notes s’égrènent comme s’écoulant d’une cascade et le cello associé à des voix divines finales interloque encore plus. « Le Docteur » sic! Intro sombre aux sons réverbérant, douceur similaire à un E5-150 des BLACK SABBATH; on reste sur cette atmosphère cinématique intime et l’apport de nouvelles voix angéliques renforce ce côté religieux, mélancolique tout en douceur.

« Cavie » basse en avant, la surprise vient de l’apport de Rafael des SAMURAI OF PROG à la guitare; un lent crescendo hypnotique ponctué d’un break minimaliste ambiant. La guitare prend le devant dans la partie finale, fluide, émotive, chargée d’émotion avant la fin en outro. « Special Waste » pour le 2e long titre, ambiance de création ou de fin du monde, sur les réminiscences cinéma de Peter GABRIEL. Évolution archaïque avec basse, batterie imposante associée à la flûte divine qui dénote et amène l’émotion à son comble, entre souffles diablotins et scie d’éventreur; le piano de notre enfance utilisé pour nous faire sombrer dans ces méandres glauques sans oxygène qui te forcent à garder ta respiration bloquée; break avec une déclinaison jazz-rock qu’affectionnait en son temps Alan PARSONS. De loin le meilleur morceau de l’album pour les atmosphères dégagées dont l’oppressant final. « L'Assistant » sic! Qui replonge sur les BOF de science-fiction telles ‘Avatar’ ou ‘Birdy’ un instant, celles qui aident à comprendre que l’on est bien dorénavant dans un autre monde; titre court, bluffant et superbe.

« The Plague » sur un air au riff heavy dark au départ, en quatre temps, mes souvenirs me ramènent à certaine intro des ALAN PARSONS PROJECT avec le synthé caractéristique; cello électrique angoissant, rythmique sombre, inquiétante qui dénote et qui fait du bien; voix du Paradis qui rajoute à la dramaturgie musicale, là je pense, mais je pense seulement à la magnifique Lisa GERRARD. « Ex It « pour le final et Satie pour ce piano évanescent, cristallin, chaleureux et apaisant; un peu de VANGELIS, le titre à écouter des heures sans modération sur un magnifique dram, passion quand tu nous tiens. Le pied de nez progressiste à ‘EnTrance’.

INNER PROSPEKT a bien travaillé, proposant un opus bien différent, composant un album d’ambiance où le piano peut se jouer divin ou maléfique, sombre ou cristallin, le côté classique de MAHLER se dégage, un voyage au-delà de la musique conventionnelle progressive ; des atmos à la pelle, des crescendos avec peu de dextérité pour permettre de tomber dans les méandres sonores sinistres de ces deux dernières années, pied-de-nez à l’angoisse galopante. Un album singulier qui sort des sentiers battus idéal pour se poser un soir et réfléchir à notre futur, bref du très bon pour info.

PISTES / TRACKS

    1. En Trance (3:20)
    2. The Machinery (10:44)
    3. Brain Sausage (4:16)
    4. Gymnoectomie (6:29)
    5. Le Docteur (4:13)
    6. Cavie (6:22)
    7. Special Waste (10:03)
    8. L'Assistant (2:52)
    9. The Plague (3:57)
    10. Ex It (2:43)
    Total : 54’59’’

- Alessandro Di Benedetti (Mad Crayon): All instruments

With:
- Rafael Pacha: Guitars

musiciens / musicians

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