CHRONIQUE / REVIEW
Han Uil
Walking In Circles
Releases information
Release date:
June 16, 2022
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Self-Released
Pays-Bas / Netherlands
Alain Massard - July 2022
8,7
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
HAN UIL est le chanteur guitariste qui a joué dans EGDON HEATH, SEVEN DAY HUNT, ANTARES et TUMBLE TOWN, commençant donc au milieu des 90’s. Des influences sur DYLAN, YOUNG, DIRE STRAITS, J. BECK, David GILMOUR ou Nick CAVE et David BOWIE pour la voix. Du rock prog classique, mainstream inclassable avec des touches de folk, de symphonique. Une voix typée, j’en parle dedans, des titres frais, des invités usant de violon, flûte, sax et Hammond pour un album bien construit et un 5e album présenté comme rock grand public, mais composé de manière plus complexe.
« Eternally » sur un rock prog jazzy endiablé, le plus est cette dérive bluesy en milieu de parcours et le final explosif à souhait, donc ne pas hésiter à se poser. « It's You Now » en rock mainstream au départ ; c’est après que toute la douceur musicale de cet artiste se met en route, amenant l’écouteur sur des sons progressistes complexes et variés, sur un rock fruité oriental et marinier par instant avec Laura au violon. « Walking in Circles » sax en intro pour le titre éponyme, histoire d’un gars qui se perd dans la jungle (urbaine ?) d’où la pochette indicative. Un son propre qui vaut son pesant d’or avec les instruments étalés, avec la voix ouatée à la Robert WATT, bref petit bijou et final en pleine jungle. « Love Can't Be Made » titre singulier, nerveux, où la similitude avec la voix de BOWIE est de fait, sur une fusion avec les SECRET MACHINES inclassable. « Hold On » intro guitare DIRE STRAITS ou Chris REA, flûte, voix, cocktail explosif ; la flûte estampillée Charisma Label pour le côté champêtre anglais fait fureur et envoie sur GABRIEL et les mélodies génésisiennes ; le solo guitare tire sur Brian MAY bref c’est le titre à tiroir, à empilement musical sur un crescendo tout ce qu’il y a de plus évolutif et divertissant.
« Ring the Bells » à nouveau pour un titre court rock nerveux alternatif qui dénote, qui donne l’impression d’être sur un autre album si ce n’est le solo guitare qui gicle et montre la patte de Han, refrain de Noël. « One in a Million » superbe intro cristalline où l’arpège guitare est mis en évidence ; ballade mélancolique avec son éclat de gaité progressive qui envoie sur un air aérien où le sax vient amplifier la notion, ça me rappelle Lana DEL REY ; Han et Aldo montrent qu’un solo guitare divin fait du bien aux oreilles ; le son peut rappeler la folie créatrice symphonique des GAZPACHO. « The Cult » qui me rappelle le groupe et me fait écrire qu’on a affaire ici à un rock délavé, brut ; vite la voix suave emmène sur un côté groovy et bluesy délicat pouvant déstabiliser ; le solo guitare sur REA, on dirait du cristal ; l’apport du synthé fait penser à GENESIS 3e période un temps, preuve des titres qu’ils voulait variés et qui peuvent dérouter. Un final tonique comme pour dire qu’il faut rester sur ses gardes. « Music Loves » sur l’AOR, le mainstream des 80’s, une touche de Gerry RAFFERTY pour l’apport du sax ; titre fourre-tout envahissant vos schémas musicaux avec l’orgue Hammond pour un retour vintage frissonnant ; une fusion musicale de cette limite progressive que l’on pouvait trouver chez de grands artistes et groupes qui ne se revendiquaient pas du prog mais en faisaient pour leur plaisir personnel.
Han UIL fait du blues, du rock genre grand public au départ, puis il vous ensorcelle doucement mais durablement ; des titres hypnotisant, variés, j’ai lu immersif oui c’est ce qu’il faut pour dépasser les premières écoutes éclatées et ouvrir alors à l’univers progressiste de cet album où nombre de sonorités élaborées parviennent à éclater d’un coup à vos oreilles progressives. Vous avez là une exploration musicale singulière qu’il ne faut pas passer à côté, bref je me replonge dedans de ce pas.
PISTES / TRACKS
- 1. Eternally (5:23)
2. It's You Now (5:49)
3. Walking in Circles (7:39)
4. Love Can't Be Made (2:53)
5. Hold On (11:20)
6. Ring the Bells (2:37)
7. One in a Million (5:20)
8. The Cult (6:41)
9. Music Loves (5:00)
Total : 52’42’’
- Han Uil: Vocals, guitar
With:
- Sander Zoer: Drums
- Juan Ignacio Varela: Saxophone
- Jaap-Sip Faber: Bass
- Peter H. Boer: Bass
- Aldo Adema: Guitar, bass
- Sage Tichenor: Flute
- Valentin Sonderegger: Cello
- Laura Schwarzmann: Violin
- Abel Boquera: Hammond
musiciens / musicians