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CHRONIQUE / REVIEW

Glass Hammer (2)

At The Gate

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Releases information

Release date:

October 7, 2022

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Arion Records

USA

Alain Massard - October 2022

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

GLASS HAMMER s’est fondé en 1992 œuvrant dans le créneau symphonique prog avec une histoire de Tolkien à l’ambiance médiévale, tiens le nom aurait un lien? Son à la YES prioritairement, puis sur les groupes à claviers dont CAMEL pour arriver à devenir une référence prog symphonique. Le dernier de la trilogie ‘Skallagrim’ plus métallique, lourd pour le final avec sacrifice dudit héros, mais chut écoutez la musique, lisez l’histoire, la chronique.

« The Years Roll By » entame symphonique sur un bon YES époque ‘Drama’, voix lorgnant dessus et sur MOSTLY AUTUMN; mélodie avec basse proéminente de Steve qui se charge aussi des orgues solennels donnant le côté chaleureux, tiens quelques notes du ‘ Bal des Lazes’ majestueux. Hannah décline sa voix avec émotion et laisse Fred éclater un solo qui marque le son du groupe. « Savage » au riff d’intro mi acoustique mi pesant amenant un air groovy lourd; titre métal prog qui enfonce le clou depuis 3 albums, un peu sur les CRANBERRIES pour la voix et le groove, voix lancinante et gémissante à l’appui; petit break nippon avant de partir sur un solo orgues et claviers bien gras pour se démarquer un peu du son vintage 70’s. « North Of North » pour le titre instrumental de l’album réunissant justement les 70 avec les 2000 plus électroniques; ambiance TANGERINE DREAM voir intro new-wave un temps avant le solo Hammond qu’un YES, DEEP PURPLE, BOSTON aurait pu faire dernièrement; ça repart sur cette atmosphère progressive ambiante que j’adore, envoûtante. « All Alone » arrive, riff métallique au point que l’on croirait un autre groupe; du KING CRIMSON torturé, du KING’X, du ALICE IN CHAINS; Hannah insuffle un tempo nerveux vite aidé par Fred, son singulier entre métal et blues; titre montrant efficacement la dualité de l’album, solo bluesy chaud final. « All For Love » déboule comme intro virevoltante; du MAGELLAN, du MAGENTA, du rock métal qui se canalise un temps, Hannah monte sa voix à l’instar des instruments puis la module avec chœurs; le son devient collant, énervant, entêtant avec Hannah hurlant; solo vintage clavier puis guitare de Reese des mille et une nuits pour une dérive progressive qui devient jouissive et entraînante.

« Snowblind Girl » continue sur le même pas, le même pad d’Aaron métallique à souhait; ça peut déconcerter les fans, mais c’est le choix de Steve; son des 60’s sur l’air pop british, voix à la Chrissie HYNDE, solo tournoyant d’un coup; l’amalgame voulu évite de se laisser partir sur du métal prog mélodique, ici c’est prog métal à couches et tiroirs avec ruptures successives, tiens j’entends un air de ‘RED’ c’est pour dire. Break métallique chaotique genre la tôle qui fait sa propre musique progressiste avant de revenir à Hannah toute en douceur angélique; final à nouveau ‘maelstro-orgasmique’. « Standing At The Gate » avec le retour de Jon DAVISON au chant pour un titre yessien des années 2025, Hannah tire trop sa voix selon moi et c’est l’orgue qui arrondit les angles musicaux; les synthés en retrait montrent le son GLASS HAMMER d’avant plus progressifs ainsi que le solo guitare cristallin final. « In The Shadows/It’s Love » en deux parties collées… pour le titre de l’album, retour du son du groupe, titre majestueux avec intro piano me rappelant LAZULI ou ESTHESIS, oui j’écoute aussi du prog français; tonalité solennelle avec Hannah divine ici, tout est dit; à la lisière du prog atmosphérique, onirique et crossover, une mélodie envoûtante comme pansement aux titres précédents ou magnifiant simplement le son GLASS HAMMER; ah 3’45’’ et l’instant magique, ce piano redondant, cristallin, ça y est j’en ai des frissons; paix des oreilles, moment où Skallagrim est devant son destin; Steve avec son orgue-YES lance un moment magnifique, divin en essayant de montrer le geste de son héros qui va se sacrifier pour sa belle; air à la MOSTLY AUTUMN parce que j’aime ce groupe aussi; Break à la VANGELIS maintenant, divin je vous dis; break guitare à la May des QUEEN, je fonds, bon du YES c’est normal tiens du MAGELLAN encore j’ai l’impression d’écouter un feu d’artifice musical et un coda de ‘Dreaming City’ maintenant; break solennel pour un crescendo final et un énième solo aérien, je mets le replay.

GLASS HAMMER frappe fort avec son marteau, oui j’en avais envie; un livret narrant l’histoire du héros, quelques titres à 10/10 tiens je pense à quelqu’un qui note de cette façon, les autres métalliques pour dérouter et/ou montrer que le prog n’est pas cantonné à un seul genre; contemporain, vintage par réminiscences, actuel par les accords trouvés, avant-gardiste de fait. Ce n’est qu’en 2016 que j’ai recommencé à les suivre après un 1er essai avec leur live de 2006, comme quoi avec le temps. Ce 3e volet clôt donc l’histoire du voleur à l’épée hurlante, désespéré, cet album devient donc un prétendant dans mon top pour l’émotion dégagée. Ah si tous les titres étaient de la trempe du dernier, j’aurais tout simplement mon top 1 de l’année.

PISTES / TRACKS

    1. The Years Roll By (7:39)
    2. Savage (6:25)
    3. North Of North (4:28)
    4. All Alone (6:06)
    5. All For Love (6:55)
    6. Snowblind Girl (7:45)
    7. Standing At The Gate (5:03)
    8./9. In The Shadows/It’s Love (17:10)
    Total : 61’31’’

Steve BABB / Keyboards, bass
Fred SCHENDEL / Keyboards, guitars
Aaron RAULSTON / Drums
Hannah PRYOR / Vocals

With:
Jon DAVISON / Vocals
John BEAGLEY / Vocals
Reece BOYD / Guitar

musiciens / musicians

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