top of page

CHRONIQUE / REVIEW

Edenbridge

Shangri La

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

September 9, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

AFM Records

Autriche / Austria

Philippe André - September 2022

8,7

Facebook_logo-7.png

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Qu'il semble loin l'an 2000 et la parution à l'époque de "Sunrise in Eden" le premier album d'EDENBRIDGE, considéré vingt-deux ans plus tard comme l'un des groupes emblématiques de métal symphonique et mon préféré parmi ceux que je connais, leur son sophistiqué reconnaissable entre mille y étant évidemment pour quelque chose, c'est l'ivresse constante et garantie.

Neuf plages fortes et émotionnelles constituent ce onzième album studio du combo autrichien dont la pochette a été créée par l'artiste Emirati Muhammad K. NAZLA, il présente une image de "Shangri La’’ synonyme de paradis, un terme mentionné la première fois dans le roman "Lost Horizon" de James HILTON et décrit comme un lieu mystique où les gens vivent en paix et en harmonie. L’histoire elle-même est basée sur l'ancienne légende extrême orientale "Shambala" représentée dans les saintes écritures bouddhistes.

Comme souvent avec EDENBRIDGE, nous trouvons sur ce disque, deux types de morceaux, les rentre dedans assez courts entre trois et cinq minutes et les épopées métallo symphonico progressives, généralement d'une durée excédant les six minutes, avec quelques exceptions comme ici "The Call of Eden" et ses trois minutes quarante-neuf, choisi pour présenter l'album aux médias, radiophonique en diable avec un refrain facilement mémorisable, c'était le but et il est atteint (8/10). "Hall of Shame" qui le suit fait partie des rentre dedans avec ses guitares mitraillette, écoutable mais sans excès (7/10) comme le sera le cinquième titre "Somewhere Else But Here" bien plus mélodique néanmoins et plus Edenbridgien (8/10).

"Savage Land" n'a de sauvage que son titre, c'est la pièce la plus calme de l'œuvre avec au menu des guitares acoustiques, la flute de l’invité Daniel TOMANN EICKHOFF, le sitar électrique et le swarmandal (instrument indien à cordes pincées) de LANVALL et la voix diaphane et aérienne de Sabine EDELSBACHER, une sucrerie bien agréable trop brève à mon gout (9/10). "Freedom Is A Roof Made Of Stars" est assez long, presque six minutes et globalement symphonique à partir de la mi morceau, les orchestrations de LANVALL sont ici un vrai régal, et que dire des vocaux de Sabine…superbe malgré des six cordes trop présentes en fond sonore (9/10).

Retour au calme avec "Arcadia (The Great Escape)", un titre posé et reposant, qui s'énerve quelque peu dans sa partie finale mais Dieu que le phrasé vocal de Madame EDELSBACHER est magnifique (9/10), un mid tempo selon les critères habituels employés. La plage presque éponyme "The Road To Shangri La " nous propose une courte introduction au bouzouki avant un décollage métallo symphonique de haute volée impulsé par des guitares mordantes mais lyriques, un classique d'EDENBRIDGE (8/10).

J'ai gardé volontairement pour la fin, les deux plus longs titres, l'introductif "At First Light" et le conclusif "The Bonding (Pt.2)" (la part one figurait sur l'album du même nom en 2013). Alors pourquoi dissocier les deux plus longs titres du reste de l'album ? Parce qu'à priori, ils sont censés être les plus progressifs......ce qui n'est le cas avec "At First Light" pendant les trois premières minutes…et soudain changement de décor, une épopée symphonique top classe comme LANVALL nous en propose depuis plus de vingt ans, un nanan comme disent les enfants, nous tutoyons les sommets du métal symphonique (9/10).

"The Bonding (Pt.2)" m'a paru un peu poussif par moments et je n'ai pas trop apprécié le chant féminin/masculin proposé avec la complicité de Thomas STRUBLER, pourtant Sabine au cœur du projet et du sujet a déclaré avoir pris un immense plaisir à interpréter cette pièce, comme quoi…la seconde moitié du morceau beaucoup plus symphonique rattrapant en quelque sorte la première, globalement bon mais j'en attendais mieux (8/10). Conclusion, du métal symphonique haut de gamme, servi par le chant puissant et mélodique de Madame LANVALL à la ville…:)

PISTES / TRACKS

    1) At First Light (8:03)
    2) The Call Of Eden (3:49)
    3) Hall Of Shame (5:00)
    4) Savage Land (4:33)
    5) Somewhere Else But Here (4:27)
    6) Freedom Is A Roof Made Of Stars (5:51)
    7) Arcadia (The Great Escape) (5:11)
    8) The Road To Shangri La (4:56)
    9) The Bonding (Pt.2) (16:08)

Sabine EDELSBACHER: Lead vocals
LANVALL: Guitars, piano, keyboards, orchestration, electric sitar, bouzouki, swarmandal, ukulélé
Johannes JUNGREITHMEIER: Drums
Steve HALL: Bass guitar
Dominik SEBASTIAN: Lead guitar

With

Daniel TOMANN EICKHOFF: Flute on track 4
Thomas STRUBLER: Backing vocals

musiciens / musicians

bottom of page