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CHRONIQUE / REVIEW

Darryl Way

The Rock Artist's Progress

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Releases information

Release date:

September 23, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Spirit Of Unicorn Music

Royaume-Uni / UK

Mario Champagne - November 2022

8,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Pochette d'album peu ordinaire, n'est-ce pas ! Êtes-vous prêt pour une expérience inusité ? Avant toute chose, êtes-vous prêt à vous taper un livre ou un document digital de 336 pages qui contient des liens à des « images » musicales développées par le légendaire Darryl WAY, ex CURVED AIR. Pour moi, c'est une première ! Avant toute chose, il s'agit ici d'une chronique délicate, où je dois tenter d'informer et en même temps respecter les futurs lecteurs qui s'aventureront dans toutes ces pages, et c’est cette dernière option que j'ai décidé de privilégier. J'ai commencé la lecture de ce roman de Charles SHORWELL, un journaliste spécialisé dans l'industrie musicale, et après une centaine de pages cela demeure fort bien écrit dans un anglais britannique au vocabulaire parfois riche et élaboré, ce qui donne l'occasion d'apprendre plein de nouveaux mots. Pour résumer et sans divulgâcher (Oui ! Cela se dit au Québec!), cela raconte l'histoire d'un jeune pianiste en formation classique, installé à Londres à la fin de l'été 1968, qui se laissera tenter par le démon de la scène rock au sein de la formation MAGENTA AURA et qui quittera ses études pour un voyage plein d’embûches où il rencontrera des personnages peu recommandables dans un monde alternatif de frénésie, avec une intrigue politique enveloppant le tout, où il doit se battre pour prouver son intégrité. Quant à l'épilogue, il vous laissera baba !

Selon ce qui est indiqué dans le mode d'emploi, il faut cliquer sur les annotations soulignées dans le texte pour accéder aux fichiers musicaux. Dans mon cas, j'ai obtenu un fichier au format « pdf », donc probablement que les fonctions étaient désactivées. Si j'ai bien compris, on peut acheter le livre et le disque séparément. Bon, j'ai tenté de suivre tout de même et au niveau musical, il y a une corrélation intéressante avec le texte et les dix chansons qui durent entre quatre à cinq minutes. J'ai abordé cet album sans vraiment savoir ce qu'il en était, et je fus agréablement surpris, car j'avais chroniqué récemment un album de Darryl WAY, et cela m'avait un peu déçu. Mais ici, je découvre une participation saisissante de cet artiste que je retrouve là où je ne l'attendais pas puisqu'il est producteur de cet album, où les artistes sont peu connus, sauf Steve HOGARTH de MARILLION qui offre une prestation vocale en tant qu’invité dans « Morpheus ».

C'est le genre d'album que j'aime, dans le style « Hommage à une autre époque » car vu que l'histoire se passe en 1968, (une époque où la scène musicale est en ébullition), mais encore une fois, sans vouloir « divulgâcher », ce n'est pas un hommage. On y retrouve un enchaînement génial de plusieurs morceaux représentatifs des différents courants de cette époque, des nouvelles compositions où l'on retrouve du rock psychédélique du « Summer of Love », du rock de garage dans l'esprit rebelle de THE KINKS, des performances acoustiques délicieusement vintages, des performances plus dans le style « proto prog » que « crossover prog » où le baroque et des éléments de classiques sont mis à l'honneur, où souvent les techniques appliquées descendent en ligne droite de « Sergent Peppers », mais aussi, on pourra noter des sections mélodiques et des petits passages mélancoliques qui vous feront penser aux MOODY BLUES, à PROCOL HARUM, aux STRAWBS ( même si ce n 'est pas de 1968).

Un ensemble de chansons tout à fait intéressant où l'on capture carrément l'essence de cette période fébrile et fertile en développement de styles car elles furent créées mais non publiées durant cette ère. A mon avis, ces chansons si elles avaient été publiées à cette époque, elles auraient pour la plupart donné lieu à des succès commerciaux. Pour ma part, quelques coups de cœur ont surgi dont « Chaconne », pour un saut dans le temps, entre psychédélisme, légèrement baroque, et musique épique, avec toute la sérénité de la guitare acoustique, ainsi que pour « Morpheus » pour la nostalgie libérée par cette voix qui semble si fatiguée. Sans oublier « Here we go » qui balance entre proto métal et fête foraine, entre psychédélisme éclectique et ritournelle populaire totalement « beatlesque ». Quant à « Mods and Rockers », si le grand Lemmy était toujours de ce monde avec sa basse aux cordes déglinguées, il en aurait pu en faire un gros « hit » de MOTORHEAD. Rock n'roll ! Et attendez d'entendre les vocaux dans « Rosemary », cela fait très « boys bands » a cappella des sixties. Il y en a pour tous les goûts. Et franchement dois-je le répéter, j'ai apprécié ce voyage musical nostalgique et plaisant, mais surtout cet épilogue qui donne à cette œuvre musicale une signification si particulière. Désolé de ne pas en dire plus. Il faut lire la nouvelle pour comprendre. Bonne lecture et bonne écoute !

PISTES / TRACKS

    1- Life (5 :45)
    2- Guiding Star (4 :53)
    3- Chaconne (5 :17)
    4- Back On The Road (5 :03)
    5- Morpheus (5 :07)
    6- Traveller (5 :27)
    7- Here We Go (3 :49)
    8- Chelsea Girls (3 :57)
    9- Mods and Rockers (3 :53)
    10- Rosemary (4 :19)

Daniel LUCKHAM – Piano & Vocals
Brian ESTER – Bass
Martin SUDLEY – Drums
Steve MATLAKE – Guitars
Steve HOGARTH – Guest Vocal
Charles SHORWELL – Story
Darryl WAY – Producer

musiciens / musicians

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