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CHRONIQUE / REVIEW

Cydemind

The Descent

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Releases information

Release date:

November 4, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

Canada

Marc Thibeault - October 2022

9,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Nous voici donc, après quatre ans et demi d'attente, devant le nouvel album du groupe québécois CYDEMIND! La musique du deuxième album du groupe Montréalais a comme concept l'exploration des dépendances et la descente aux enfers qui s'en suit. Ce sont sept pièces instrumentales totalisant près de 60 minutes qui nous entrainent dans cette dépendance.

C'est avec un style alliant Prog Rock et Jazz Rock qu'“Obsessions” ouvre le bal: un mélange de bouts musicaux des autres pièces incorporées, avec un fil conducteur, dans le 'thème' principal. Le but étant (probablement) de représenter ce qu'est une dépendance: c'est audible et subtil à la fois car j'avoue ne pas avoir fait le lien avec toutes les pièces lors de la première écoute. On se dirige plus vers le Jazz Rock/Funk avec la pièce “Hoax”. Un intro au piano nous entraine vers le Jazz avant que la musique ne change tranquillement vers un rythme plus engagé, plus énergique. La guitare basse nous lèche les oreilles pendant que le piano nous hypnotise et que le violon vient nous prendre par surprise. Le son devient plus Rock et plus lourd au fur & à mesure que la pièce avance. Chaque musicien donne l'impression de s'amuser sur cette pièce.

Plus lourde dès le début, “Breach” me fais penser à quelques pièces de, disons, Mark WOOD ou SLP (SÉBASTIEN LÉPINE PROJECT): un Prog Rock rythmé où le violon attaque et fait mouche sans pour autant voler la vedette aux autres instruments. Ça mord, ça 'groove’ et on tape du pied pendant la durée de la pièce qui passe en courant d'air. Il y a ensuite un mélange de musique du Monde et...de DREAM THEATER(?) sur la pièce “Call Of The Void”. Avec un riff lourd au début, on croirait être dans un film du genre 'Thriller' et ça change soudainement pour une envolée musicale plus du type espagnol/mexicain. Le violon d'Olivier ALLARD nous hypnotise en douceur et puis on a soudainement un bout musical à la DREAM THEATER! Ça devient ensuite une sorte de combat musical entre le style plus lourd et le celui plus 'mainstream'. La guitare et le violon sont à la fois en duel et à l'unisson, créant quelque chose d'assez particulier et les musiciens ont tous un moment où se faire valoir. On a même droit à un petit bout de musique au son plus Retro. J'adore!

“Hemlock” débute avec la guitare avant que la batterie embarque, suivi du piano et de la basse. Le violon de M. ALLARD semble nous parler ici comme celui de Jean-Luc PONTY avait l'habitude de faire sur certains long-jeu. C'est une pièce aux couleurs du Jazz Rock mais avec un rythme tout de même assez léger. La guitare semble menaçante de temps à autre mais demeure sous contrôle jusqu'à son solo vers 03:30. Encore ici, la guitare et le violon se croisent et s'entremêlent. Le rythme devient un peu plus lourd sans pour autant s'imposer. Ça augmente tranquillement de tension et la musique du violon atténue l'intensité de la pièce jusqu'à environ 05:30 où il y a une sorte de perte de contrôle et où l'intensité est à son maximum. La pièce redevient beaucoup plus douce vers les 08:10 et la musique donne l'impression que l'on est dans un état de constat après avoir vécue une période trouble. Le solo de guitare y est émotif et intense à la fois. Il y a un léger regain d'énergie pour les deux dernières minutes et la pièce se termine avec force et avec classe.

“Slumber” arrive comme une pause qui est la bienvenue. Le violon nous partage sa solitude sur une belle musique douce et le piano semble lui donner raison en étant presque aussi triste que le violon. Jolie, courte mais intense. On demeure dans la tristesse/la mélancolie avec l'intro de “The Last Stone” jusqu'à 01:10 où ça change subitement pour un Prog Rock lourd et mordant. Le violon prend des airs tantôt endiablés, tantôt plus lancinants, mais toujours fait avec justesse. Ça diminue de rythme pendant environ 45 secondes vers 04:20 et ça repart ensuite de plus belle. Nous sommes ici en territoire Prog Métal dans la cour des grands comme DREAM THEATER, HAKEN ou LEPROUS. Il y a un arrêt à 09:00 avant de repartir en douceur avec le pianiste suivit ensuite des autres musiciens et leur douce musique nous berce ainsi jusqu'à la fin de la pièce et de l'album.

Le style musical de CYDEMIND fait en sorte qu'on peut les cataloguer sous bien des genres: Jazz Rock, Prog Rock, Prog Métal, etc. Le fait d'avoir un violoniste qui est à armes égales avec le guitariste rend leur musique unique, plus particulière. Il n'y a rien qui m'a déplu. Tendez-y l'oreille, ça vaut la peine!

PISTES / TRACKS

    01. Obsessions - 8:56
    02. Hoax - 6:11
    03. Breach - 5:00
    04. Call Of The Void - 8:25
    05. Hemlock -13:44
    06. Slumber - 4:30
    07. The Last Stone - 12:17

Olivier ALLARD - Violins
Alexandre DAGENAIS - Drums
Camille DELAGE - Keyboards/Piano
Nico DAMOULIANOS - Bass
Kevin PAQUET - Guitars

musiciens / musicians

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