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CHRONIQUE / REVIEW

Coral Caves Project

Journey To The End Of the Light

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Releases information

Release date:

September 2, 2022

Format:

CD

Label:

From:

M.P & Records

Italie / Italy

Philippe André - October 2022

8,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Encore une formation progressive qui revient de nulle part ! CORAL CAVES est né fin 2001 à l’initiative de Pietro SAVIANO et du premier batteur du groupe Stefano BARTOLOMEI sans aucune idée précise de ce qu'ils voulaient faire si ce n'est quitter les rivages du hard rock qui avaient meublé leur jeunesse comme beaucoup de gens de leur âge.

Ils débutèrent leur parcours comme un groupe de reprises de PINK FLOYD pour aboutir à la création de leur propre répertoire, où de nombreux musiciens allaient et venaient, particulièrement les bassistes et les batteurs, Dario GALLOTTA à la guitare et Salvadores ARCOLEO aux claviers ayant quant à eux vite trouvé leurs places. Après un premier album en 2008, il aura donc fallu quatorze longues années avant de nous proposer cette "Journey to the End of the Light" que Pietro SAVIANO a décidé de diviser en trois parties pour un total quasiment égal à cinquante minutes. Nous allons commencer la chronique par la troisième partie qui sont trois relectures de titres existants.

Et reprendre "Here Comes the Flood" un titre emblématique de Peter GABRIEL était forcément risqué, nos amis italiens s'en tirent très bien, dans une version encore plus dépouillée que celle de l'archange (sans batterie), avec de la flute dans le final puisque Pietro est avant tout flutiste (8/10). Avec "Lavender" il semblerait qu'ils aient choisi leur camp entre FISH et HOGARTH, la mouture originale étant de grande qualité, cette version ne la surpasse pas mais demeure très agréable à découvrir avec une six cordes incandescente (8/10). Nous clôturons ces covers avec "End of the Night" un des titres les plus connus des DOORS, la voix y est bien sur différente mais tout aussi puissante, mais surtout la pièce est profondément modifiée et difficile à reconnaitre (9/10), avec une guitare de nouveau au premier plan, excellente surprise en ce qui me concerne.

Passons à la première partie de l'œuvre qui est inspirée par l'un des écrivains les plus controversés du vingtième siècle, Louis Ferdinand DESTOUCHES connu sous son nom de plume Louis Ferdinand CELINE et quoiqu'on en pense son "Voyage au bout de la nuit" restera comme l'un des plus grands romans de l'histoire moderne, Prix RENAUDOT 1932, à une époque où les prix littéraires avaient une plus grande portée pour la connaissance que ce qu'ils sont devenus aujourd'hui.......

Les presque vingt-cinq minutes de la suite célinienne (8/10) sont enchainées et contiennent plusieurs passages parlés en français (dans les parties 1,4 et 5), la partie 1 inclut le saxophone de Vincenzo COSENZA, la partie 2 "Molly" est bâtie sur un tempo jazzy radiophonique (joli solo de moog au mitan puis de flute et encore de saxophone), la 3 "Africa" n'a rien à voir avec TOTO, quelques bruits de jungle avec les percussions de Federico MORDINO qui donnent un rythme chaloupé au morceau avant l'intervention de la flute et du saxophone encore et toujours (Vincenzo COSENZA n'est qu'invité mais un invité ultra présent !) ; "Ballad of Modern Man" introduit par Pietro SAVIANO avec son instrument de prédilection montrant le chemin aux claviers et guitares du reste de la bande, reste un peu bordélique à mon gout (dommage) précédent son issue parlée, "Je suis femme du monde et non pas putain, j'ai des faiblesses pour qui je veux" dixit l'homme moderne de L.F.CELINE ; la partie 5 terminale pourrait avoir été enfantée par GENTLE GIANT ou ECHOLYN pour ses constructions vocales, le solo de guitare de la troisième minute bluesy est un modèle du genre.

Il nous reste la seconde plage "Lost and Found" en deux parties, "Semiotica" sans batterie, juste le piano, la mandoline (Francesco RIBAUDO) et la...flute, délicat, reposant et superbe à la fois (9/10) puis "In the Arms of Morpheus" (9/10) que chacun peut traduire sans difficulté, le morceau le plus progressif de l'album au sens littéral du terme et le plus facile à appréhender dans l'océan de complexité que constitue cette œuvre. Comme je le dis parfois, à ne pas mettre entre toutes les oreilles car l'effort d'écoute y est important, un disque en dehors des modes.

PISTES / TRACKS

    Part 1 - Music and Words Inspired by L.F. CELINE ‘’Voyage au bout de la nui’’ and "Lettres à des amies"
    1. Place de Clichy (2:08)
    2. Molly (6:04)
    3. Africa (5:00)
    4. Ballad of Modern Man (6:25)
    5. Ballet Dancers (5:02)

    Part 2 - Lost and Found
    6. Semiotica (4:56)
    7. In the Arms of Morpheus (5:44)

    Part 3 - Echoes from Elsewhere
    8. Here Comes the Flood (6:37)
    9. Lavender (4:50)
    10. End of the Night (3:25)

- Pietro SAVIANO: Vocals, bass guitar, flute
- Massimiliano VACCA: Drums
- Dario GALLOTTA: Guitar
- Lucio GALLOTTA: Lead guitar
- Salvadores ARCOLEO: Keyboards, piano

With:
- Luca DI SALVO: Drums
- Vincenzo COSENZA: Saxophone
- Alessio ROMEO: Keyboards, piano
- Gianni VARRICA: Keyboards
- Alessandro FIORE BETTINA: Piano
- Francesco "Pippo" RIBAUDO: Guitars, mandolin
- Simone CAMPIONE: Steel guitar, lead guitar
- Andrea MONTALBANO: Guitar
- Federico "Chicco" MORDINO: Percussion

musiciens / musicians

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