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CHRONIQUE / REVIEW

Contemplator

Morphose

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Releases information

Release date:

July 29, 2022

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Nefarious Industries

Canada

Alain Massard - July 2022

8,9

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

CONTEMPLATOR est né en 2010 par l’intermédiaire de Christian PACAUD musicien québécois proposant une musique instrumentale prog rock technique death à connotation jeux de RPG, amen comme on dit en France ! Il vient du groupe AUGURY et présente un spectre métallique avec des déclives progressistes, classiques et quelques touches jazzy pour agrémenter le tout. A l’origine piochant dans la discographie de son père sur les dinosaures du prog tels que YES, GENESIS ou KING CRIMSON et dans les musiques de jeux vidéo plus tard, le tout saupoudré des groupes prog plus récents que sont PORCUPINE TREE, SPOCK’S BEARD ou MARS VOLTA, UNEXPECT et OPETH pour le côté métal prioritaire, enfin l’influence de compositeurs classiques Igor STRAVINSKY et Paul HINDEMITH.

« Rite of Shards » intro solennelle, latente, dépressivo-mélancolique de toute beauté, un peu sur la BOF ‘ Les Aîles du Désir’, violon majestueux, on est sur une musique de chambre à la MORTE MACABRE sombre et post-rock; explosion à mi-parcours sur REGARDE LES HOMMES TOMBER sans la voix bien évidemment, basse à la HARRIS, à la SQUIRE bien présente et envolée de claviers pour un tiroir néo-prog jammé; break ambiance musique contemporaine classique, ça foisonne d’idées jusqu’au final crescendique dithyrambique et le violon pour conclure dans un élan de générosité, de détente musicale. « Vestigial » me fait penser à une synthèse de l’univers glacé des ART ZOYD avec l’espace cinématique à la vogue actuellement; envolée de nappes de claviers et présence de la basse comme fil directeur, apport de la guitare djent saccadée un instant pour un titre jazzy heavy post prog singulier, tout en me rappelant de loin, de près les ambiances de Devin TOWNSEND, surprenant quoi. « Ephemeron » au riff lourd, pesant, entraînant et légèrement hypnotique de fait; mélange basique sur l’intonation dark rock, break synthé aérien, limite jazzy à la ZAPPA dans ses dérives musicales uniques; ça monte, ça breake, ça vit, c’est bien fort, nerveux et heavy. « Ashes Swallowed » peut-être le titre le plus étrange avec une association inédite entre métal rythmé et déclinaison violons, un peu de basse à la Tony LEVIN, des sonorités lourdes d’ARS NOVA malsaines, titre court mais pêchu.

« Zero Mask » clin d’oeil à la pandémie et à ce manque cruel? Je délire. Intro solennelle puis un univers sombre allant de ZAPPA à KING CRIMSON pour le côté mélancolique; le synthé se veut planant permettant de vous envoyer dans un voyage astral où champignons explosent comme cette batterie; fusion musicale avec synthé me rappelant cette fois le GENESIS des années 80 puis les synthés de RUDESS avant de revenir au son heavy dark bien typé. « Hollowing the Flame » son alambiqué, oui j’aime l’écrire quand ça part dans plusieurs tiroirs musicaux; entre heavy et prog sombre, entre fusion et dark, entre folie musicale et passages bucoliques comme cet accordéon d’Austin rafraîchissant et ce Marxophone venu d’ailleurs; basse hachée avec des souvenirs de YES et de son bassiste, bref virevoltant. « The Catch » toujours bourré de sève musicale vitaminée et une déclinaison plus romantique pour ne pas tomber dans le spleen avec violon; c’est quand même bien lourd, dixit ma blonde qui passe par là et me fait les gros yeux; donc l’étiquette métallique est bien mise en avant loin du courant post du départ; un groove dynamique et énergique, furieux! « Idol Obedience » enchaîne ou continue sur la même trame au point que je pensais que c’était juste un break; ça se calme un tantinet pour laisser le tempo plonger sur des ambiances lugubres, glacées où le piano assorti de la guitare striée fait son charme; bon le heavy métal prog djent revient et semble courir au galop sur les dernières minutes de ce titre électrique où la basse livre ses dernières cartouches.

CONTEMPLATOR sort donc cet album ‘creuset musical’ amenant une approche holistique de différents genres et ne se donnant aucune contrainte, un piège à double tranchant rondement mené finalement. Christian PACAUD aidé de ses acolytes livre du son à l’état brut où les réminiscences des groupes cités sont plus des marqueurs en l’état que des influences véritables; il arrive à amalgamer métal, guitares et violon, riff lourd et planant, ambiance groovy et jazzy, airs modernes djent par instants et dark heavy pour vous faire voyager sur ses idées personnelles uniques; il est en ce sens un musicien progressiste du XXIe siècle se dégageant des dinosaures pour offrir un son actualisé frais, moderne et inventif. La morphose risque de vous entraîner dans un nouveau registre musical balayant toutes vos valeurs de l’esprit prog.

PISTES / TRACKS

    1. Rite of Shards (7:38)
    2. Vestigial (4:49)
    3. Ephemeron (4:37)
    4. Ashes Swallowed (3:20)
    5. Zero Mask (6:45)
    6. Hollowing the Flame (4:34)
    7. The Catch (4:59)
    8. Idol Obedience (7:48)
    Total: 44'30''

Christian Pacaud: Bass, guitars, programming
Antoine Guertin: Drums
Antoine Baril: Guitars
Maxime Rochefort: Guitars
Guests:
Jeff Ball: Violin, viola
Francis Grégoire: Piano on “Rite of Shards,” “Vestigial”, “Idol Obedience”
David Lawrie: Marxophone on “Hollowing the Flame”
Austin Wintory: Accordion on “Hollowing the Flame” (Nomination aux Grammy Awards section jeux vidéo)

musiciens / musicians

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