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CHRONIQUE / REVIEW

Comedy Of Errors

Time Machine

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Releases information

Release date:

September 22, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self-Released

Royaume-Uni / UK

Philippe André - October 2022

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Cinquième album pour le quintet britannique COMEDY OF ERRORS depuis leur brillant retour en 2011 avec "Disobey" qui a relancé leur carrière plus de vingt ans après des débuts chaotiques dans la mouvance néo progressive des années quatre-vingt, plus précisément en 1984. Je ne vais vous raconter de nouveau leur histoire puisque je l'ai déjà fait lors de mes précédentes chroniques pour le groupe et Fred SIMONEAU avait réalisé une entrevue avec Joe CAIRNEY en juillet 2017 : https://fredsimoneau.wixsite.com/profilprogarchives2/comedy-of-errors-house-review

Cinq années durant lesquelles le groupe de GLASGOW est resté stable en termes de personnel, les six mêmes musiciens sont présents sur ce "Time Machine" qui a été composé en totalité par le claviériste Jim JOHNSTON comme le furent les opus précédents. L'œuvre est assez courte quarante-cinq minutes plus le morceau "Disobey" en version live 2016, je dirais que c'est suffisant et bien mieux qu'un pavé de soixante-dix-huit minutes dont vous n'écoutez pas la moitié....

"The Knight Returns" qui ouvre l'album débute comme un bon vieux rock n roll, surprenant pour le moins, nous battons la mesure, nous tapons du pied, le genre d'entame à laquelle vous ne vous attendez pas, très bien pour commencer un concert, plus progressif dans la seconde moitié avec les guitares (Sam MC CULLOCH et Mark SPALDING) en vedette (8/10). Changement de décor, changement de tempo avec "Demigods" très original avec une reprise de Ludwig VAN B pour ouvrir le bal, un titre où Joe CAIRNEY partage ses demi-dieux avec nous (Leonard DE VINCI, GALILEE, NEWTON, EINSTEIN, SHAKESPEARE…) une pièce plutôt chanson, un pastiche en quelque sorte pour nous rappeler que certains hommes du passé étaient bien en avance sur leur temps (7/10).

Nouveau virage prononcé avec le premier épique de l'album "Wonderland" du progressif grand teint avec une approche instrumentale de trois minutes, assez rock (les deux six cordistes encore eux), une pièce avec de nombreux breaks et changements de direction, pas facile à suivre mais c'est ça aussi l'esprit progressif ; Jim JOHNSTON n'entre vraiment en scène qu'à partir de la septième minute, claviers protéiformes, samplers de violon, nappes de mellotron, solo de moog, bref la panoplie complète est de sortie, la voix de Joe est modifiée comme passée au vocoder ? entre la dixième et la quatorzième minute, bizarre ...(8/10). Une petite perle instrumentale de quatre minutes " The Past of Future Days" pour respirer, d'inspiration hispanisante entourée d'un grandiose mellotron et d'une belle basse (John FITZGERALD) bien ronde, fortement originale là aussi (10/10).

Place au second épique du disque avec le titre éponyme "Time Machine" (10/10), introduit par un doux piano sur les deux premières minutes avant que n'intervienne une paire rythmique feutrée puis les claviers en boucles de Jim pour une montée en intensité jusqu'à la septième minute et là nouvelle surprise…un break avec des paroles en français..."Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur"

Les plus férus et les plus passionnés d'entre vous auront reconnu le célèbre "Demain dès l’aube…"tiré des Contemplations de Victor HUGO de 1856, un autre demi-dieu (non cité dans la seconde pièce de l'album) pour boucler la boucle de cet album de COMEDY OF ERRORS. Je me répète mais nous sommes en présence d'un disque hors des sentiers battus de la musique progressive convenue et trop souvent récitée, pour la petite histoire c'est Jim qui récite Victor car bien meilleur en langue française que Joe, confidence de ce dernier…:), c'est un "tribute" comme nous le spécifions parfois, à un homme d'exception.

PISTES / TRACKS

    1. The Knight Returns (6:32)
    2. Lost Demigods (5:20)
    3. Wonderland (15:30)
    4. The Past of Future Days (4:35)
    5. Time Machine (12:22)
    6. Disobey (bonus track) (7:02) *

- Joe CAIRNEY: Lead and backing vocals
- Sam McCULLOCH: Guitars
- Mark SPALDING: Guitars
- Jim JOHNSTON: Keyboards and backing vocals
- Bruce LEVICK: Drums
- John FITZGERALD: Bass guitar

musiciens / musicians

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