top of page

CHRONIQUE / REVIEW

Berlin Heart

The Low Summit

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

October 14, 2022

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Self Released

France

Mario Champagne - November 2022

8,3

Facebook_logo-7.png

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Malgré une dénomination reliée à une fière cité allemande, ce projet musical aux sonorités Post-rock, électroniques et orchestrales, est bien issu des alentours de Paris, mené de main de maître par le compositeur et multi- instrumentaliste Vincent BLANOT et ce, depuis 2018. « The Low Summit » est le deuxième effort de ce projet musical, qui fait suite à « Mute In The Sea » sorti à l’automne 2020, qui était un album à l’ambiance plutôt anxiogène. Changement total de direction avec « The Low Summit », qui fut élaboré sur une période de trois ans, où les élans folks, électroniques, classiques et post rock génèrent des ambiances romantiques, mélancoliques, où souvent ce qui importe, c’est la restitution de moments d'authenticité. Un projet à la base développé en studio qui a su trouver sa voie sur scène en assurant la première partie parisienne des spectacles d'ESTHESIS.

Avant de continuer, je tiens à signaler la beauté magique du livret qui accompagne cette œuvre, qui est mis en valeur grâce aux magnifiques tableaux représentant des paysages naturels romantiques du XIXème, créés par le peintre allemand Michael HANDT. Le créateur de cette œuvre se dit influencé par Devin TOWNSEND et Sufjan STEVENS. Cependant, à l'écoute des morceaux, plusieurs noms pourront vous venir en tête au niveau des similarités sonores, dont R.E.M. pour les sections acoustiques, BLACKFIELD et TEARS FOR FEARS au niveau du chant (une voix très basse dans « Lost House », KANSAS pour les violons, et surtout THE DEAR HUNTER, pour l'attitude générale dans la prestation.

Ce n'est pas un disque concept qui raconte une histoire, mais les textes portent sur le récit, le temps, les cycles, la fin des choses et l'éternel recommencement, et ce en variant les expériences sonores en passant du sombre au lumineux, de l'intime au grandiose, grâce à une instrumentation vibrante et des collaborateurs invités de marque dont Aurélien GOUDE, le maître à penser d’ESTHESIS, qui offre une performance à la guitare « lapsteel » dans le morceau intitulé « Solar ».

Promesse de ne pas s'ennuyer, un programme diversifié où le style change d'un morceau à l'autre. J'ai vraiment apprécié tous les moments acoustiques, sources d'une intense authenticité, où l'on se croirait assis autour d'un feu crépitant avec un pote, et une bière à la main. Ajoutez à cela que BLANOT se débrouille vraiment bien au chant en anglais, sans accent. Plusieurs titres m'ont bien plu dont « Apica Bud », où il est difficile de ne pas taper du pied, tellement cela est entraînant et charmant avec l'introduction pleine de grincements, comme si on écoutait un vieux disque en vinyle, probablement pour nous faire sombrer dans une atmosphère ancienne, quoique le dynamisme en termes de percussions nous ramène carrément à notre époque. Un titre intéressant où on dirait que BLANOT mélange du Prog lourd à la PORCUPINE TREE avec de l'acoustique style R.E.M., dans le genre banjo folklorique hybridé avec du Prog symphonique. J'adore l'idée !

Dans « Crystal Morning », ne manquez pas la prestation au saxophone alto. Ailleurs, dès que le violon apparaît, un état de grâce devrait vous envahir, pour vous porter entre romantisme et mélancolie. Il faut aussi écouter avec attention la pièce titre de l'album qui s'étale sur plus de 15 minutes, une pièce épique en montagne russe, où BLANOT et son équipe nous offrent la douceur et le calme du violon, des pauses pour prendre d'autres directions, des élans virils à la PORCUPINE TREE, de longues sections instrumentales, axée sur la puissance appuyée sur les fûts et un onirisme atmosphérique teinté de nuances d'électro, de sons programmés et de percussions capiteuses, de crescendo dans l'intensité dramatique , avec une guitare lourde et sale qui laisse place à la netteté de l'acoustique. C’est bien fait !

A part peut-être, le besoin en un peu plus de définitions dans les sonorités puissantes de « Still life », il n'y a pas grand-chose à reprocher à cet album qui démontre une grande maturité et un grand contrôle d'un souffle poétique bienvenue dans notre ère très anxiogène. Un album où chacun trouvera son petit bonheur, entre énergie fougueuse et rêverie romantique. Une très belle sortie, impressionnante, et qui s'écoute bien en boucles. Je vous le recommande. Titres préférés : « Apica Bud », « Crystal Morning », « Lost House ». Bonne écoute !

PISTES / TRACKS

    1. The Poringland Oak (1:22)
    2. Still Life (4:05)
    3. Apical Bud (4:10)
    4. She Dreamed Of A Pale Light (3:19)
    5. Crystal Morning (5:36)
    6. The Innocents (3:15)
    7. Lost House (5:03)
    8. Dead Leaves (2:53)
    9. The Low Summit (15:29)
    10. Solar (7:26)
    11. Mousehold Heath (1:58)

Vincent BLANOT – Vocals, Guitars, Piano & Synthesizer
Aurélien OUZOULIAS – Drums (2,3,5,7,9,10)
Carl LELONGE – Trombone (2,3,10)
Jose GIMENZE - French Horn (2,3,10)
Cécile DUBOIS – Euphonium (2,3,10)
Mathieu VILBERT – Violin (4,5,6,9)
Prosper SIBERTIN-BLANC – Cello (4,9)
Logan BERDAH – Bass (4)
Quentin THOMAS - Alto Saxophone (5,7)
Aurélien GOUDE - Lapsteel Guitar (10)
Clément DEMARIA - Backing vocals (10)

musiciens / musicians

bottom of page