CHRONIQUE / REVIEW
The Cyberiam
Connected
Releases information
Release date:
August 6, 2021
Format:
CD, Digital
Label:
From:
Independent
USA
Alain Massard - August 2021
9,3
TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !
THE CYBERIAM est le groupe américain de rock-métal publiant son premier opus en 2018. Du rock divers, alternatif, prog, métal à la musicalité délicate et aux mélodies fondantes additionné de visuels innovants lors des périodes de concert; des textes sur la connexion humaine primordiale pour la musique et pas que. Le son lorgne surtout sur RUSH mais aussi DREAM THEATER, TOOL, PORCUPINE TREE voire LED ZEPPELIN. Un point fort provient de la batterie tenue par Tommy fantastique et des claviers de Frank ayant eu Jordan RUDESS comme professeur; la basse de Brian lorgne sur celle de Geddy LEE et vous aurez compris que RUSH est au centre de cet opus; Keith avec sa voix angélique et ses solos trop courts permet de donner une grande intégrité aux membres, bref allons voir :
« Interrogation Room B » imprime un son pour une mélodie art musicale avec sonorité atmosphérique, planante et pop-rock inventive; aux 5 minutes, c’est break jouissif avec solo batterie, basse imposante, claviers et solo flamenco rugissant, progressiste et enjoué; ça part sur un crescendo ahurissant, posant question sur le fait de ne pas avoir connu le groupe avant. « The Moral Landscape » suit sur un son alliant la voix d’ANYONE déstructurée à celle de Lee de RUSH; la basse forte mène le rythme; c’est nerveux, impulsif et frais, amenant sur les territoires sombres des PORCUPINE TREE aériens. « Wakeup Call » et changement radical avec acoustique mélodique, voix douce et synthés veloutés, atmosphériques; un nouveau son en cet été bourré de vibrations musicales; déclinaison rock prog alternatif fraîche et chœurs chatoyants.
« Sunset on Mars » arrive de Mars ou de la NASA par l’intro, ça part toujours mélodique avec Brian à la voix; ça monte doucement et irrémédiablement, le break car il est là rythmé, sensitif, astronautique dirais-je puis arrachement de Keith sur un solo destructeur faisant partir en flèche; on risque d’avoir le souffle coupé, j’y retrouve la créativité des LED ZEPPELIN dans leurs émois hard rock, fin sur l’intro. « In SaN1tY » déboule sur un groove percutant, le riff incisif, nerveux tout en gardant une tessiture lisse, aérienne; étrange mélange de fait où la violence instrumentale s’associe à la douceur vocale. « Be Connected » pour la ballade reposante basique, avec ce petit plus le jonglage vocal entre Brian et Keith qui donne un plus; la digression planante à un moment vite rejoint par un solo trop en retrait pour moi, un morceau calme qui permet à « Wilde Things » de retrouver un peu de peps rushien; titre mélodique au refrain plus fort et un break phrasé amenant la basse divine de Brian sur du heavy prog mélodique, puis nettement métal-heavy-prog avec une belle place de Frank aux synthés.
« Miles Away » pour le plus long titre toujours mélodique au départ puis dérivant sur des notes progressistes où la basse tient le rythme m’amenant à y retrouver la créativité de certains titres d’ENCHANT; le final plus nerveux, métallique sans devenir hard cependant; retour avec un piano nerveux agrémentant le final. « Bigger Questions » vient conclure ce long set avec une influence du théâtre de rêve, la voix en moins; rythmique métallique, entraînante puis ça part côté instrumental sur une féerie de notes; ambiance latente du synthé et la basse repart, bref, il y a de la construction musicale vitaminée; final en decrescendo un peu long, pour inciter au manque?
THE CYBERIAM a profité de la pandémie pour sortir une petite bombe musicale, lorgnant de près sur du RUSH survitaminé. Attention à ne pas les cantonner par contre sur cet unique groupe car comme je l’ai suggéré en préambule, le son de ce quatuor est tout simplement remarquable et varié, technique et s’aventurant sur l’art-music métal progressif sans concession loin d’un genre défini, sauf moderne et de qualité. Innovant et remarquable.
- 1. Interrogation Room B (9:37)
2. The Moral Landscape (5:55)
3. Wakeup Call (6:02)
4. Sunset on Mars (8:42)
5. In SaN1tY (5:29)
6. Be Connected (8:43)
7. Wilde Things (7:17)
8. Miles Away (10:21)
9. Bigger Questions (9:11)
Total: 71’ 17’’
PISTES / TRACKS
musiciens / musicians
Keith Semple: Vocals, Guitars, and Misc. Sound FX
Brian Kovacs: Vocals, Bass, and Misc. Sound FX
Frank Lucas: Keyboards and Vocals
Tommy Murray: Drums and Vocals