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CHRONIQUE / REVIEW

Single Cell Organism

Percipio Ergo Sum

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Releases information

Release date:

May 7, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Flat Earth Music

Allemagne / Germany

Philippe André - August 2021

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

"Percipio Ergo Sum" (Je te comprends) est le second effort solo du musicien et producteur allemand Jens LUECK plus connu pour être le mentor de SYRINX CALL principalement. Son projet personnel s'intitule SINGLE CELLED ORGANISM, il s'agit ici de son second album, le premier « Splinter In The Eye » paru en 2017 est totalement passé inaperçu de mon radar (et de beaucoup d'autres...) montrait une forte influence de la musique progressive des seventies, l’âge d'or comme nous le nommons régulièrement et historiquement dans nos pages et ailleurs.

Jens LUECK nous propose un savoureux mélange de mini épopées progressives et de titres plus abordables pour les non-initiés, deux pièces dépassent les huit minutes pendant que sept affichent entre quatre et six minutes. La qualité musicale globale de l'ensemble est prégnante et Volker KUINKE le flutiste vedette de SYRINX CALL n'intervient que sur un titre donc pas de risque de doublon en termes d'interprétation.

" She’s Awake" le titre inaugural est une perle mélodique au sens premier qui démarre au piano (avec quelques vocaux féminins d'Isgaard MARKE) suivi d'une montée progressive sous forme de nappes de synthétiseurs avant que la guitare flamboyante d'Ingo SALZMANN enflamme le final de la pièce, l'une des grandes réussites de l'album (9/10), voilà qui est un bon présage. J'ai parlé de mini épopées, voici la première des deux, "The Final Door" menée par un jeu de batterie et de percussions volubiles, agrémentée par des vocaux légèrement voilés mais très agréables, un morceau bi guitarisé, acoustique (Jürgen OSUCHOWSKI) et électrique (Johnny BECK), du grand progressif indémodable que tout supporter se doit d'apprécier, du grand art (10/10).

" I’d Like To See" titre calme en ouverture voir planant, éclairé par le violon de Katja FLINTSCH, pourrait cartonner en radio si nos médias généralistes actuels voulaient bien se donner la peine de diffuser de la musique progressive (8/10) tandis que "Ride on a Ray" après une introduction pianistique du plus bel effet, se dirige plus vers du rock alternatif (OASIS et ses titres les plus progressifs ne sont pas loin), avec un excellent solo de six cordes (d'Ingo SALZMANN) dans sa seconde partie (8/10).

Les trois titres suivants ont comme point commun leur durée, compris entre six et sept minutes, et qui dit plus étendus dit inévitablement plus prog, de la ballade gilmourienne plus que floydienne "Doubts" (8/10) en passant par l'énergique et accrocheur "Save Me From Dreaming" (9/10) chanté à deux voix, masculine (Jens lui-même) et féminine (Isgaard MARKE, par ailleurs sa compagne dans la vie de tous le jours) pour aboutir au quasi métallique (dans sa seconde moitié) "I’m Not Human" (9/10), le triptyque de ceux-là apparait comme l'une des forces de l'album.

"Hey You" n'a pas grand-chose à voir avec le sensationnel titre du même nom, proposé par quatre célèbres britanniques il y a plus de trente ans, j'ai plus cru y entendre du SYLVAN ou du CRYSTAL PALACE pour rester en ALLEMAGNE et de façon plus récente (8/10), une plage agréable avec l'ajout dans la partie finale d'une instrumentation classique (Katja FLINTSCH au violon et au viola et Olek BAKKI au plus grave violoncelle) qui dévoile sa richesse au fil du temps après des écoutes multiples.

Le court, posé et rêveur "Humble" chantée par Isgaard (7/10) est le passage obligé vers la seconde fresque de l'œuvre "Entanglement Runs" (10/10) feu d'artifice puissamment progressif s'il en est, principale raison pour laquelle nous apprécions les musiciens et leur musique ! qui naviguent dans la sphère progressive (je viens de nommer CRYSTAL PALACE voilà une pièce qui y ressemble fort que ce soit pour les guitares comme pour les synthétiseurs...). Le conclusif et bucolique "In hale The Dark" est un simple piano/voix (double) qui nous permet un atterrissage en douceur, ce n'est pas trop mon "truc", probablement juste une question de sensibilité (7/10), nous n'allons néanmoins pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

Terminons notre analyse par l'histoire en elle-même, "PERCIPIO ERGO SUM" est la suite conceptuelle de "SPLINTER IN THE EYE", deux entités sont présentes BARNABY et la fille de la TV. Lui est le créateur d'une expérimentation bizarre (élever un humain dans un espace isolé sans ouverture sur l'extérieur, notre monde) son credo est COGITO ERGO SUM (DESCARTES je pense donc je suis) tandis qu'ELLE ne sait rien de lui et sa philosophie est différente PERCIPIO ERGO SUM (je perçois donc je suis) pour elle tout est lié, tout interagit et il est impossible d'isoler une personne ou un processus.

Un grand merci à Jens LUECK pour son aide à la compréhension de l'histoire, nous attendrons avec impatience et curiosité le troisième volet.... En 2025 ? Dans l'immédiat je vous engage vivement à faire une place pas loin du zénith à SINGLE CELLED ORGANISM.

    1. She's Awake (5:29)
    2. The Final Door (8:11)
    3. I'd Like to See (4:37)
    4. Ride on a Ray (4:38)
    5. Doubts (6:36)
    6. Save Me from Dreaming (6:02)
    7. I'm Not Human (6:49)
    8. Hey You (5:15)
    9. Humble (2:33)
    10. Entanglement Runs Off (8:50)
    11. Inhale the Dark (2:53)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

- Jens Lueck: Drums, keyboards, vocals, guitars, bass, programming
- Ingo Salzmann: Guitars (1,4,8,10)
- Johnny Beck: Guitars (2,5,7,10)
- Isgaard Marke: Vocals (1,6,7,9,11)
- Jürgen Osuchowski: Acoustic guitars (2)
- Katja Flintsch: Violin (3,8,10), viola (8,10)
- Olek Bakki: Cello (8,10)
- Volker Kuinke: Recorders (2)
- Kai Ritter: Voice (8)

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