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CHRONIQUE / REVIEW

Shumaun

Memories & Intuition

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Releases information

Release date:

September 10, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Independent

Multi

Alain Massard - September 2021

8,9

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

SHUMAUN est le projet solo de Farhad Hossain d'IRIS DIVINE qui sort ici son 3e album. Plus mélodique, moins métallique, synthèse avec la voix singulière et aérienne de Farhad et le martèlement des batteurs doués cités ci-dessous ; une basse omniprésente et des soli de Farhad et de Tyler font de cet album un bon condensé d’une fusion ouverte sur le métal, le prog et la musique actuelle faite de réminiscences diverses. Du hard rock progressiste nerveux et des ballades où les senteurs des DREAM THEATER, RUSH, ALICE IN CHAINS voir les DEFTONES peuvent être reconnus pour ce mélange musical.

Entame avec « A Subtle Invocation » et une intro vocale directe amenant sur le son brut du groupe, métal énergique survitaminé, refrain vite identifiable et un riff groovy et sa trame bassiste. « Prisoners » pour un titre pop-rock aérien qui dénote, mélodique et un rien psyché, genre fleur bleue; un peu des 30’’ TO MARS, un titre à écouter en stade, oxymorien vis à vis du titre; intimiste, onirique et déconcertant. « Memories of Water » repart sur un air musclé avec mélodie; le riff plante le décor, la voix en rajoute sur deux tons; le solo est juste jouissif, bref entraînant et vitaminé, énergie mélodique. « Jabriel's Song » arrive et rappelle une intro des DREAM THEATER, aérienne, cristalline, sentimentale; c’est un bel instrumental où la guitare ‘spleene’ à n’en plus pouvoir, où les voix féminines du départ aident à partir; à mi-parcours ça repart en versant dans l’émotion, un moment où le solo bluesy de Farhad peut rappeler ceux du regretté Gary MOORE; le final reprend en decrescendo en s’étirant. « Invincible » et son intro indienne, pensez à BONHAM voir LED ZEPPELIN; des voix féminines langoureuses, la batterie de Thomas en rajoute une couche; le rythme arrive effréné avec la voix agressive, le riff et ces sonorités orientales en réverbération, le solo qui en découle gicle et emmène sur une déclive progressive avec voix entremêlées, moment travaillé avec un final piano et voix du Tibet; un must. « Under the Sun » pour le titre romantique, ballade sur un arpège guitare éthéré; titre plus pop au départ, tombant dans une atmosphère mélancolique; déclinaison groovy expérimentale sur du TEARS FOR FEARS un temps, harmonique accrocheuse et dansante, bref une pièce à part par son tempo.

« The Pursuit of Happiness » part sur une structure que RUSH n’aurait pas reniée, un peu de la série ‘Magnum’, bon la guitare sur du ALDO NOVA, du BECK, tiens break jazzy, du SANTANA, oh du ROTHERY. Ça repart sur une ligne métal mélodique bien prononcée pour le second instrumental remarquable avec basse saisissante. « Tides » de 2007 réactualisée en 2012 se présente, rock FM chatoyant avec son coulis de piano qui va jusqu’à se taper son solo; titre ballade qui coule de source. « Intuition Underground » et retour au heavy rock prog graisseux, la voix plus hurlée pour affirmer l’orientation du titre; le riff nerveux, haut comme sur un LED ZEPPELIN à ses débuts, sur un DEF LEPPARD, un ALICE IN CHAINS; sûrement la chanson la plus conventionnelle; « Breathing Light » pour 9 minutes de dérivation progressiste: du prog métal qui lorgne sur du teuton, sur du FATES WARNING; la batterie bien placée qui représente l’ossature du morceau, la voix douce qui se permet d’éructer à bon propos, hymne qui pourrait se retrouver sur la BOF de METAL HURLANT avec son break oriental, planant, rythmé, réussi; le solo vous fait partir sur une ambiance métal prog, basse à la HARRIS nerveuse, batterie à la PORTNOY-MANCINI, les DREAM THEATER ne sont pas loin; retour mélodique final doux et fort à la fois, pour vous tenir alerte. « A Planetary Shift » pour la ballade sirupeuse tout en émoi, douceur des notes, de l’intonation, titre mélancolique tirant sur l’espoir; montée à mi-parcours avec une voix à la KHAN et une orchestration haute et grandiloquente, preuve aussi que le prog peut se nicher partout même dans le métal prog. « The Day We Said Goodbye » eh oui c’est fini! Un 3e instrumental ambiant répétitif comme si se dire au revoir signifiait aussi que l’on va se revoir bientôt; une déclinaison de notes de guitare me rappelant celles de GOUVERNAIRE du groupe IRIS le tout soutenu par un piano aérien comme celui sur ATOMA; un beau condensé de transe music idéal pour se poser après ce voyage sans frontière car on pourrait aussi y retrouver des sons X-FILES à côté de ces flocons éthérés où le couplet surprend par sa limpidité.

SHUMAUN a donc frappé fort avec cet album conventionnel de prime abord, efficace, technique et jouissif pour tout fan de métal prog; de belles mélodies, des titres ballades reposants et des incursions prog qui font partir sur le métal, la pop, le blues et le jazz. Quatre batteurs qui donnent la pêche par leurs partitions techniques, qui donnent envie de s’y replonger pour une heure qui passe trop vite il faut le faire.

    1. A Subtle Invocation (3:20)
    2. Prisoners (3:51)
    3. Memories Of Water (3:32)
    4. Jabriel's Song (5:59)
    5. Invincible (7:21)
    6. Under The Sun (5:06)
    7. The Pursuit Of Happiness (5:11)
    8. Tides (4:28)
    9. Intuition Underground (4:38)
    10. Breathing Light (9:00)
    11. A Planetary Shift (5:40)
    12. The Day We Said Goodbye (5:17)
    Total: 63’23’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Farhad Hossain: Vocals, Guitars, Keyboards
Jose Mora: Bass, keyboards
Tyler Kim: Guitars
Bill Whitney: keyboards (track 8)

Drums:
Thomas Lange: (Peter Gabriel, Paul Gilbert) (Tracks 2, 5, 9, 10)
Mark Zonder: (Fates Warning, Warlord) (Tracks 1, 3)
Atma Anur: (Jason Becker, Tony Macalpine) (Tracks 4, 7)
Leo Margarit: (Pain of Salvation) (Tracks 6, 8)
Chris DeChiara (Track 11)

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