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CHRONIQUE / REVIEW

Scherzoo

5

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Releases information

Release date:

October 10, 2020

Format:

Digital, CD

Label:

From:

Open Mind-Lizard

France

Mario Champagne - January 2021

8,6

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Méfiez-vous de la pochette qui pourrait vous induire en erreur ! Il ne s'agit pas du dernier brûlot de Jason VOORHEES du groupe « FRIDAY THE 13TH », même si de la musique qui s'en dégage, émane parfois des effluves inquiétants de films d'horreur, tout comme le faisaient les italiens de GOBLIN.

Mais tout comme SOFT MACHINE, la formation lyonnaise de SCHERZOO numérote ces albums. Il s'agit donc là du cinquième album, depuis les débuts du groupe en 2005, pour la troupe de François THOLLOT, bassiste du groupe, et qui s'occupe également de la composition des titres, quoique cette fois-ci, deux titres, "XZ/02" et "Baron Perché" le furent par Grégoire PLANCHER, un des claviéristes, car particularité de cette formation, il y a deux claviéristes mais aucun guitariste. On y retrouve aussi, Clément CURAUDEAU à la batterie, et Anthony PONTET aux claviers et synthétiseurs.

Autre particularité, et on pourrait parler de bravoure, mais soulignons plutôt la cohésion d'une formation complice au jeu solide, puisque cet album studio fut presque enregistré totalement en « Live ». Mentionnons aussi, qu'il n'y a aucun chant, et que la musique proposée est entièrement instrumentale et celle-ci peut être décrite comme un mélange de genres allant du jazz fusion au son de Canterbury, au « Rock in Opposition » et au Prog symphonique classique, avec une tendance au mode cinématique. Cela dit, à l'écoute on remarquera qu'il y a souvent répétition de motifs musicaux, se multipliant en échos, pouvant aussi faire penser à du « Math Rock », comme ce que l’on peut entendre sur la pièce « Le Réveil ». On peut percevoir rapidement des influences et des ressemblances avec des formations connues, ce qui me laisse croire que si vous appréciez SOFT MACHINE, LONDON UNDEGROUND, THE BOB LAZAR STORY et le tout récent ISOBAR, SCHERZOO pourra s'inscrire dans vos cordes et trouvez grâce auprès de vos oreilles.

Comme il n'y aucune guitare, à part la basse, toutes les trames des pièces dépendent des claviéristes qui s'exécutent sur plusieurs instruments dont un piano électrique « Fender Rhodes », un orgue, des « Mellotrons », des synthétiseurs, un « Clavinet » et un piano acoustique. Comme on dit, les claviers vintages mènent le jeu et la danse sur des titres inspirés par la manière de faire des années soixante-dix.

Pour ma part, j'ai trouvé que c'est un album qui s'écoute bien en mode « boucles » pour apprécier ses compositions variées, raffinées et stylées. Les atmosphères sont anxieuses et complexes, et c'est la cas sur « Sunday Therapy », où la basse fait un travail de dingue. Et que dire du travail de CURAUDEAU à la batterie. Le son est franchement progressif, avec des excursions dans tous les sens au niveau sonore, et les « Plastic Lizard » et « XZ/02 » le démontrent bien avec leurs complexités de rythmes cassés, leurs ralentissements, leurs rebonds, leurs montées en puissance et leurs mélanges d'influences stylistiques. Cela oscille entre légèreté et classe avec une dose de brutalité de type « King Crimsonienne ». Si vous n'avez pas le temps d'échantillonner l'album au complet, passez directement à la plus courte des pièces, « Bacchanales Bucoliques » qui se trouve à être un excellent concentré de leur virtuosité. « Baron Perché » quant à elle contient la mélodie la plus mémorable de l'album dans un style plus jazz fusion serti de polyrythmie. Mais si vous avez tout le temps requis, les quatorze minutes de « Tsunami » vous offriront un voyage cinématique bien cadencé entre légèreté et passages plus inquiétants. Le travail de la basse est encore là superbe. On notera le gros travail de composition et des prestations techniquement bien rendues.

Très belle surprise que c'est album de « SCHERZOO », qui nécessitera pour les non habitués du genre, quelques écoutes pour apprécier en profondeur la richesse de ses compositions et la technicité de ses musiciens. Sincèrement, ces musiciens excellent dans leur art. Une œuvre qui bouge beaucoup, rapide, énergique et dense, qui donne le tournis. Titre préféré : « Tsunami » Bonne découverte!

    1. Sunday Therapy (3:15)
    2. Le Réveil (7:25)
    3. Plastic Lizard (6:24)
    4. XZ/02 (8:37)
    5. Tourmente Des Nombres (5:51)
    6. Bacchanales Bucoliques (3:48)
    7. Baron Perché (4:39)
    8. Tsunami (14:10)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

François THOLLOT - Bass
Clément CURAUDEAU - Drums
Grégoire PLANCHER - Electric Piano, Mellotron
Anthony PONTET - Electric Piano, Organ, Synths

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