top of page

CHRONIQUE / REVIEW

Robert Reed

Cursus 123 420

AGHORA.jpg

Releases information

Release date:

November 14, 2020

Format:

CD, Digital, DVD

Label:

From:

Tigermoth Records

Royaume-Uni / UK

Alain Massard - March 2021

8,4

Facebook_logo-7.png

TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

ROBERT REED, ROBERT REED! Connu par hasard avec CYAN, puis sur MAGENTA, un peu avec KOMPENDIUM mais surtout avec ses reprises, ses mixages, enfin ses digressions personnelles avec les « Sanctuary ». Robert est multi-instrumentiste, l’un des meilleurs claviéristes, possédant des synthétiseurs analogiques comme ‘’au temps où l’on prenait le temps’’. Il vient de composer cet opus concept avec Les PENNING qui œuvre comme narrateur. Album sortant avec des planches graphiques narrant l’histoire de ces extra-terrestres essayant de remettre en état le monde dépravé et pollué que nous avons engendré; album disponible sous forme de CD, DVD, édition limitée.

- Cursus Part 1: « Erthhynge » où le clin d’œil à Jean-Michel JARRE dans la lignée d’« Oxygène » puis à celui de VANGELIS et « Spiral », du synthé atmosphérique velouté sur une histoire qui se termine à Stonehenge, un son qui rappelle aussi la bande son de « Blade Runner », ça commence bien. « The Hawk and the Harbinger of Dawn » et l’intermède sombre, sur une marche, une ode funeste en pleine église et « Stoneborn Watchers » débarque sur une rythmique techno à la NEW ORDER qui dénote et ne fait pas qu’album souvenir, un peu des « Concerts en Chine »; un titre qui transpire les régressions juste pour vous faire réviser vos classiques électroniques, une belle mélodie.

« The Man of Sight and Feathers » enchaîne avec un son grandiloquent à la VANGELIS puis on repart sur « Blade Runner », quelques touches de Mike OLDFIELD avec ses cloches tubulaires puis du scénariste et instrumentiste à ses heures perdues qu’est John CARPENTER pour un morceau mêlant allégrement ambiances intimistes et optimistes. « Witness » finit cette première partie avec des synthés new-wave tout droit sortis d’un titre d’ORCHESTRAL MANOEUVRES IN THE DARK; c’est kitsch, dansant, synthétique avec des parties analogiques de JARRE du début sortant de ci, de là de ce titre creuset.

- Cursus Part 2: « Stoneglow Warnings » avec toujours la voix de Les en préambule comme sur les musiques de Mike OLDFIELD : annonce de souvenirs programmés des « Chariots de Feu » et de « China » avec sa musique de mandarins à l’heure du Mellotron, c’est beau au fil des écoutes surtout que j’y retrouve aussi des bribes des « Chants Magnétiques ». « Stalemate » pour un remix, voix de Les rappelant les célèbres cloches, du synthé en veux-tu en voilà, ça part dans tous les sens et la rythmique basique et bassiste des TANGERINE DREAM explose littéralement sur ce titre lui imprimant un air entraînant; « Dust and Flowers in a Lost Eden » pour le second intermède dépoussiérant flirtant avec la science-fiction qui repose un peu et puis « Gatherings at Farewell Places » arrive, je pense aux « Chariots de Feu » avec sa ligne mélodique immense, puis des sonorités sombres de l’« Albedo »; enfin ça tourne sur un « Spiral » ou un « Pulsar », ça part pour gratter nos souvenirs électroniques oui.

« Erthsheelde » et la longue finale rassemblant les ambiances mythiques des 70’s et 80’s : un melting pot raclant entre VANGELIS, TANGERINE DREAM et Jean Michel JARRE, titre plus complexe, presque torturé, clins d’œil à ces trois entités électroniques précurseurs heurtant notre esprit avec des sons basiques à deux doigts mélangés à d’autres symphoniques semblant sortir de plusieurs claviers.

Robert REED a cette capacité d’associer le bruit minimaliste d’un JARRE à celui d’un VANGELIS grandiloquent, des claviers new-wave d’OMD ou d’ULTRAVOX; les airs symphoniques forment la base de ses titres et évoquant la genèse et la destruction de l’humanité, rien que ça! Il redonne vie, non il transcende les musiques électroniques qui ont baigné notre jeunesse, il nous fait réviser pour éviter Alzheimer; Il apporte avec cet album deux versant distincts, d’un côté la plongée des groupes électroniques d’enfance, de l’autre la retraduction de titres et d’airs qui ne sont plus entendus mais qui tournent encore dans notre tête. Il est de fait un alchimiste musical qui au début m’a rendu perplexe, très rapidement fait fondre devant ce creuset délicieux. La version de 19 minutes en bonus donne des retraductions classiques de certains titres.

    - Cursus Part 1:
    1. Erthhynge (8:18)
    2. The Hawk and the Harbinger of Dawn (1:19)
    3. Stoneborn Watchers (5:24)
    4. The Man of Sight and Feathers (8:07)
    5. Witness (4:39)
    - Cursus Part 2:
    6. Stoneglow Warnings (6:31)
    7. Stalemate (5:05)
    8. Dust and Flowers in a Lost Eden (0:53)
    9. Gatherings at Farewell Places (7:34)
    10. Erthsheelde (8:08)
    - i. Exodus
    - ii. The Odessy of Souls
    - iii. Erthynge

    Total Time 55’58’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

- Robert Reed: keyboards, percussion

With:
- Les Penning: narration

bottom of page