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CHRONIQUE / REVIEW

Nirvana

Songfile

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Releases information

Release date:

February 26, 2021

Format:

Vinyl Box Set

Label:

From:

Madfish Music

Royaume-Uni / UK

Philippe André - January 2021

8,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Non, non je n'ai pas pété les plombs, non non ce qui suit et que vous allez lire n'a rien à voir avec Kurt COBAIN et consorts !!! Car il y a eu un NIRVANA bien avant le célèbre groupe de grunge américain. Pour faire court et concis, ce NIRVANA-là œuvrait à la croisée des chemins psychédélique et des tous débuts du progressif. Issu de la rencontre entre l'Irlandais Patrick CAMPBELL LYONS et le Grec Alex SPYROPOULOS, NIRVANA publia cinq albums entre 1967 et 1972 plus un sixième "Secrets" resté "unpublished" jusqu'à aujourd'hui.

Le premier album " The Story of Simon Simopath" sorti en 1967 fut produit par Chris BLACKWELL, le fondateur d'Island Records et constitue l'un des premiers concept albums jamais réalisé, avant le Tommy des WHO (1969) par exemple. Le second disque "All of Us", fut enregistré avec des musiciens de studio (1968) et Blackwell refusa de publier le troisième album du groupe, "Black Flower", qui parut finalement en mai 1970 chez Pye Records sous le titre de "To Markos III". CAMPBELL LYONS et SPYROPOULOS se séparent l'année suivante, le premier éditant encore deux albums sous le nom de NIRVANA avant d'entamer une carrière solo. Le groupe renaît en 1985 et sort plusieurs albums comprenant d'anciens titres inédits ainsi que de nouveaux enregistrements. "Orange and Blue", paru en 1996, contient notamment une reprise de "Lithium", chanson écrite par le célèbre Kurt "Grunge" COBAIN. Voilà pour l'essentiel du volet historique.

C’est la première fois que la production enregistrée du groupe est réunie sur un seul album et constitue un corpus passionnant à explorer. Ces albums sse rapprochent des autres grandes œuvres de l'époque - les ZOMBIES (Remember Rod ARGENT, les KINKS (Ray DAVIES a écrit quelques titres réellement progressifs) ou les PRETTY THINGS. NIRVANA est surtout célèbre pour son classique psychédélique "Rainbow Chaser", mais il y a eu plus pour eux que ce célèbre single. La beauté durable de NIRVANA est que plus de 5 décennies plus tard, Patrick et Alex restent de bons amis à ce jour, tous deux résidant en GRECE.

Nous avons donc fait un tri parmi la discographie du groupe en vous indiquant pour chaque album les meilleurs titres, tout cela restant évidemment subjectif. Pour le premier album de 1967, citons le titre inaugural "Wings of Love" brillant archétype du proto prog naisant, le second "Lonely Boy" jolie chanson pop, le cinquième "In the Courtyard of the Stars" moitié pop, moitié progressif et surtout le huitième "Pentecost Hotel" hautement symphonique digne d'un PROCOL HARUM, superbe. Sans oublier également le neuvième "I Never Had a Love Like Before" plus court mais dans la même tonalité que le précédent.

Pour le second disque, l'année suivante 1968, évidemment "Rainbow Chaser" difficile de passer au travers même si selon moi ce n'est pas la meilleure pièce écrite par le duo britannique, puis "Tiny Godess" lui aussi basé sur une trame symphonique du plus bel effet qui ressemble fort à certains titres de THE MOVE et par voie de conséquence préfigure certains morceaux d'ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA, le titre éponyme "All of Us" graine de symphonie avantageusement remplie de chœurs (MOODY BLUES ), le délicat et pastoral instrumental "The Show Must Go On", sans omettre "Girl in the Park" qui aurait pu lui aussi casser la baraque en terme de hit radiophonique et qui nous introduit vers une pop orchestrale que bien d'autres remettront au gout du jour dans les décennies suivantes (CROWDED HOUSE), le onzième titre "You Can Try It" mérite également une mention positive , dans tous les cas "All of Us" apparait comme le meilleur disque du duo britannique, si vous deviez n'en acheter qu'un, prenez celui-là.

Du troisième disque de 1970, nous retiendrons le second morceau "Excerpt from the Blind and the Beautiful" ritournelle pop facilement mémorisable, le sixième "Très Très Bien" saveur sucrée pop également, le dixième "Love Suite" long de six minutes, dans un genre cabaret jazz cuivré et donc foncièrement différent du reste de l'album chanté par Lesley Duncan COX et enfin le titre conclusif "Illinois" de loin le plus symphonique du disque car quasiment le seul.

Passons en 1971 et le quatrième album "Local Anaesthetic" qui se trouve être à part, en dehors des sentiers battus puisqu'il ne comporte que deux titres, deux longues suites de seize et dix-neuf minutes, un disque solo en fait du seul CAMPBELL LYONS ; le premier des deux titres est purement psychédélique et sincèrement dispensable (genre musique de film comme "The Pink Panther" ou "Laurel et Hardy" mélangé au COLOSSEUM le plus jazzy) tandis que le second est une vraie fresque progressive qui touche au nirvana (désolé celle-là je ne pouvais pas la rater !!!) et qui nous offre des senteurs de JADE WARRIOR (logique Jon FIELD percussionniste de ce groupe participant grandement sur cette pièce), mâtiné d'ARGENT, on y revient, les grincheux diront que ce sont des bouts de morceaux scotchés les uns aux autres, ce qui n'est pas totalement faux.

Dernier épisode officiel en 1972, ce qui peut être considéré comme le second album solo de CAMPBELL LYONS "Songs of Love and Praise" et qui vaut essentiellement par son titre conclusif " Stadium", cuivré, jazzy et doté d'un beau final symphonique, le reste est vraiment faiblard pour rester poli, y compris et surtout la nouvelle version de leur hit "Rainbow Chaser", un dièse quand même pour la seconde pièce "Please Believe Me". Quant à l'album oublié "Secrets" la bienséance et la politesse m'obligent à le laisser de côté car il n'y a dedans pas grand-chose qui puisse satisfaire l'auditeur de musique progressive quand bien même ce fut du proto-prog...Sauvons quand même trois titres, la six "It's Good to Have a Heart", la dix "Two of a Kind" et la onziéme "Why Don't you Like me", emballé c'est pesé madame la fruitière !!!!

Conclusion, un coffret comme la plupart des coffrets, à réserver aux collectionneurs.

    THE STORY OF SIMON SIMOPATH

    Wings Of Love
    Lonely Boy
    We Can Help You
    Satellite Jockey
    In The Courtyard Of The Stars
    You Are Just The One
    Pentecost Hotel
    I Never Had A Love Like This Before
    Take This Hand
    1999

    ALL OF US

    Rainbow Chaser
    Tiny Goddess
    The Touchables (All Of Us)
    Melanie Blue
    Trapeze
    The Show Must Go On
    Girl In The Park
    Miami Masquerade
    Frankie The Great
    You Can Try It
    Everybody Loves The Clown
    St. John’s Wood Affair

    DEDICATED TO MARKOS III / BLACK FLOWER

    The World Is Cold Without You
    Excerpt From “The Blind & The Beautiful”
    I Talk To My Room
    Christopher Lucifer
    Aline Cherie
    Tres, Tres Bien
    It Happened Two Sundays Ago
    Black Flower
    Love Suite
    Illinois

    LOCAL ANAESTHETIC

    Modus Operandi (Method Of Work)
    Home
    – Salutation
    – Construction
    – Destruction
    – Re-Construction
    – Fanfare

    SONGS OF LOVE AND PRAISE

    Rainbow Chaser
    Please Believe Me
    Lord Up Above
    She’s Lost It
    Nova Sketch
    Pentecost Hotel
    I Need Your Love Tonight
    Will There Be Me
    Stadium

    SECRETS

    Secrets (Intro)
    I Don’t Care
    Someone Stole My Mona Lisa
    Bingo Boy
    Living In A Blind Spot
    It’s Good To Have A Heart
    In The Shadow Of That Old Love Affair
    I Want To Touch / The Big Fight
    Two Of A Kind
    Why Don’t You Like Me
    Secrets (Reprise)
    What You Do You Are
    Chaser

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Patrick Campbell-Lyons: Guitar, vocals
Alex Spyropoulos: Keyboards, piano

With
1967
- Sylvia Schuster: Cello
- Michael Coe: French horn
- Brian Henderson: Bass guitar
- David Preston: Drums

1968
- Ray Singer: Guitar, vocals
1969/1970
- Billy Bremner: Guitar on track 2
- Roger Cook: Backing vocals on track 2
- Lesley "Duncan" Cox: Female vocals on track 10
- Johnny Scott, Mike Vickers, Tony Visconti: Arrangements
1971
Patrick Joseph Kelly: Keyboards on track 1
- Steve Bird: Guitar
- Jon Field: African drums, bongos
1972
- Southfields School Choir: Chorus vocals pn track 6
- Sylvia Schuster: Cello
- Cas Thomas, Jade Warrior, Phil Dennis, Richard Thomas, Pete Kelly: Unknown contribution

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