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CHRONIQUE / REVIEW

MaterialEyes

Three of a Kind

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Releases information

Release date:

March 21, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Independent

Royaume-Uni / UK

Mario Champagne - July 2021

8,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Quand j’écoute un album et que de pièces en pièces, ma satisfaction gagne de plus en plus de terrain, alors je me régale. C’est ce que m’a offert ce trio anglais et leur chanteur invité Anthony NAUGHTON. Avec ses sept titres, dont deux de dix minutes et deux de douze minutes, ils se sont laissés amplement de place pour des développements instrumentaux longs et qui montent en puissance.

Je suis vraiment resté scotché durant les écoutes successives car ces chansons contiennent la nostalgie de ce qu’on aime. A mon humble avis, ces titres ne révolutionnent rien mais ils s’apprécient par l’authenticité qu’ils dégagent dans ces mises en scène bien pensées de ces excellents aligneurs de sons, aux quelques influences assez évidentes.

Cet album débute avec le titre le plus court, « Adrenaline High », où l’accueil par une belle harmonie vocale est assez saisissant. Quand on a la chance d’avoir quatre voix, il faut en profiter! Impossible de ne pas penser à YES à ses débuts avec ses voix claires. Le rythme est assez funky, avec une guitare qui tricote pendant que les claviers MOOG et Hammond viennent insérer différentes atmosphères. La multiplicité des claviers rend le tout doux enjoué, et planant. Le titre suivant « Fabulist », assez différent, commence tout doucement sur des notes de guitare acoustique et des grands souffles. Un titre au style folk rock presque country avec des claviers qui sonnent comme des violons, au rythme lent, avec des développements rappelant PINK FLOYD. Le ballet entre la guitare et les claviers est digne de mention, sans oublier le solo de MOOG qui se montre très intéressant. Sur ce titre, Will LAWERY prononce avec soin et chante clairement mais je l’ai senti timide, peu expansif, mais son style allait bien avec ce genre musical.

Avec « I Have Loved the Stars Too Long », ce fut pour moi l’amour dès les premières notes. Inspiré d’un texte du 19e siècle intitulé « Le Vieil Astronome » de Sarah WILLIAMS, poétesse britannique, ce titre fut écrit et est chanté par Dave WESTMORELAND. Son chant est également très clair, dans le genre folk. Quant à la musique, on ressent une certaine attitude très « Camélienne », mais surtout, un peu surannée, d’une autre époque comme si elle provenait des années soixante. D’ailleurs le chant dans son style m’a rappelé Justin HAYWARD des MOODY BLUES. Ce titre pèche un peu par la simplicité des rythmes, mais cela est quand même drôlement efficace car j’ai bien aimé.

Vient ensuite « When Tomorrow Comes Around » où au début les mots suivants viennent à l’esprit : douceur, romantisme, authenticité, belle légèreté ! Les claviers prennent la relève, rendant le tout symphonique. Un, titre où il ne faut pas être pressé, car cela se place lentement et s’installe doucement dans l’oreille. Chaque note s’entend. Pas de murs du son avec cette formation. Certains diront que c’est basique, mais cela fait quand même son effet. On peut comme 35 Tapes, par leur attitude, cela s’installe doucement pour planter le décor. Pour ma part, 12 minutes de bonheur!

La suivante est assurément ma préférée. « No one Knows » aborde le sujet de la disparition des gens qu’on a aimé, avec un début planant, serein, romantique et bucolique. Un titre envoutant d’une grande noblesse, rappelant les MOODY BLUES, d’une grande simplicité car l’aspect mélodique est assurément prioritaire pour ces musiciens. L’aspect mélo dramatique à la MOODY BLUES revient dans « The Writings on the Wall » qui traitre de la guerre. Le chant est bien mis en évidence, dans un style à la Justin HAYWARD avec de longs passages instrumentaux autour d’une ritournelle redondante mais, cela reste quand même bien présenté.

L’album se termine par « Jerusalem Armageddon », basé sur une composition classique de Sir Hubert PARRY. Une pièce instrumentale qui prend la forme d’un conflit musical qui par son aspect symphonique rappelle ELP, alors que dans les passages en mode plus rythmé, on retrouve le style d’Alan PARSONS PROJECT.

Ce fut pour moi une superbe surprise car c’est le genre d’album agréable pour lequel le plaisir croit avec l’usage. De plus, les voix claires et l’authenticité de la démarche m’ont bien plu. Etant un grand fan des MOODY BLUES, le style de MATERIALEYES est évidemment venu me chercher. Sincèrement, il n’y a pas vraiment de titres faibles sur cet album qui est très bien produit. Je ne peux que chaudement vous le recommander pour la beauté de ses chansons et une musique dont les qualités ont été décrites précédemment. Le genre d’album qu’on laisse tourner en boucles sur sa platine parce qu’il génère des ondes positives. Bonne écoute !

    1. Adrenaline High (5:32)
    2. Fabulist (12:05)
    3. I Have Loved The Stars Too Long (10:36)
    4. When Tomorrow Comes Around (12:28)
    5. No One Knows (7:12)
    6. The Writings On The Wall (10:22)
    7. Jerusalem Armageddon (7:17)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Dave WESTMORELAND – Vocals, Acoustic Guitar & Keyboards
Will LAWERY – Vocals & Guitar
Martyn HOWES – Vocals, Lead Guitar, Keyboards, Bass & Drums
Anthony NAUGHTON –Vocals (1, 2, 3)

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