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CHRONIQUE / REVIEW

Manuel Barbara

Moonrise

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Releases information

Release date:

March 19, 2021

Format:

Digital

Label:

From:

Independent

USA

Benoit Rancourt - July 2021

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

C’est à l’âge de 16 ans que Manuel BARBARA a commencé à jouer de la guitare. À peine deux ans plus tard, BARBARA a été accepté au Berklee College of Music. Charmé par la complexité, la passion et l’énergie véhiculées par la musique métal, le compositeur virtuose de guitare s’est mis à l’écriture de chansons instrumentales. Celles-ci constituent un heureux mélange entre le classique et le métal, sans toutefois avoir la sonorité néo-classique propre à Yngwie MALMSTEEN, par exemple.

Premier disque de BARBARA, « Moonrise » est inspiré de formations telles que Dream Theater, Periphery et Tesseract. Personnellement, j’y ai aussi entendu quelques similitudes avec certaines sections instrumentales de groupes comme Circus Maximus, Adagio, Earthside et Xerath.

En entrée, « Moonrise » démarre l’album de façon très directe. Riffs pesants, entrainants et très rythmés rappellent alors Tesseract. Ceux-ci nous transportent vers un sublime refrain où la mélodie à la guitare est vraiment grandiose. Vient plus tard un doux air de piano qui semblerait tout droit sorti de l’album « A Dream In Static » de Earthside. L’album étant bien amorcé, la suite est alors attendue avec impatience.

Seconde pièce, « The God Complex » est introduite par des guitares qui donnent l’impression de planer. Basse et percussions s’ajoutent progressivement pour nous conduire à la partie métal de la chanson où guitare, basse et batterie y sont en réelle symbiose. Lourds passages et éléments électroniques s’entrecroisent ensuite pour tranquillement nous conduire vers le seul réel solo de guitare de l’album. Les solos se faisant rares sur cet album, on peut quand même facilement se laisser convaincre que c’est beaucoup plus par choix que par manque d’inspiration.

Un peu moins complexe dans sa structure, « Children Of Prometheus » est tout de même intéressante à sa façon. Au bout d’une centaine de secondes, une section plus atmosphérique laisse place à un excellent riff qui perdure pendant plusieurs secondes semblant pourtant si courtes. Plus tard, Nick THORPE brille vraiment par ses complexes lignes de basses. La chanson se termine finalement un peu plus tard de façon très rythmée à la manière d’Adagio.

Ensuite, se succèdent trois chansons intimement liées entre elles. « Mirrors I - Image » démarre doucement alors qu’un air de guitare en arrière-fond s’installe à la manière de Tesseract. Pendant ce temps, le reste de la musique continue de doucement progresser tout au long de la pièce. Un peu comme dans le titre « Moonrise », la guitare nous y chante un refrain qui reste en tête bien longtemps après l’écoute. Au terme de cette chanson, nous voilà bien plongés en territoire nouveau et inconnu. « Mirrors II - Silver » est pour sa part un morceau assez particulier. Il s’agit là d’un long interlude au cours duquel nous avons le sentiment d’être piégés au fin fond d’une grotte souterraine jamais explorée auparavant. Finalement, « Mirrors III - Reflection » déboule à un rythme effréné, un peu comme si quelque chose d’effroyable avait été trouvé au fond de la grotte. La fuite tumultueuse n’est pas sans embûche à en juger par les nombreux changements de rythme soudains qui se succèdent tout au long de cette pièce unique en son genre.

Dernier titre de l’album, « The Nightmare Weaver » le conclut de très belle façon. L’usage qu’y fait Joey FERRETTI de ses grosses caisses durant le refrain est superbe. Tantôt plus douce, tantôt très violente, cette pièce est excellente dans son exacte entièreté, comme un gros point d’exclamation qui met un terme à cet album qui finalement ne dure qu’un peu plus de 35 minutes.

Pour conclure, cette œuvre musicale remplie de passion et d’énergie est d’une grande complexité technique en plusieurs endroits. Cela ne se fait toutefois pas au détriment de belles mélodies poignantes qui rendent bien distinctes chacune des pièces pourtant instrumentales. Avec ce premier ouvrage, accompagné de ses compatriotes, Manuel BARBARA remplit certainement le mandat qu’il s’était donné. Tout au long de l’album, il véhicule parfaitement l’idée qu’il s’était jadis lui-même faite de la musique métal. Manuel BARBARA sera sans contredit un artiste à surveiller dans le monde du métal progressif pour les années à venir.

    1. Moonrise (5:08)
    2. The God Complex (6:08)
    3. Children Of Prometheus (4:54)
    4. Mirrors I - Image (5:10)
    5. Mirrors II - Silver (3:48)
    6. Mirrors III - Reflection (4:20)
    7. The Nightmare Weaver (6:15)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Manuel Barbara: Guitars and Programming
Nick Thorpe: Bass
Joey Ferretti: Drums

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