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CHRONIQUE / REVIEW

Keor

Tearoom

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Releases information

Release date:

April 7, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Indpendent

France

Alain Massard - May 2021

7,7

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

KEOR est le nom du projet du multi-instrumentiste Victor Miranda-Martin de MONTPELLIER. La musique de KEOR combine des sons de guitare lourds avec des ambiances, des compositions folles de rock progressif. Son précédent album partait sur les recherches progressives du grand Devin TOWNSEND et a eu des retours positifs indéniables. Ce salon de thé a été son exutoire, sa muse, son fléau, dit-il. Bref, voyons voir de quels sons ce dernier opus est fait.

"!!!" Intro juste intro pour l'apéritif en fait, "Blossom" sur un morceau fou, djent, TOWNSEND, ZAPPA s'il était encore présent, rythme métallique syncopé, énergie, puissance, break mélodique qui surprend avec une belle mélodie et il repart toujours avec la voix hurlante, une en arrière-plan, la batterie claire, agressive, mettant le ton. "A - Warlike" sur un rythme encore plus lourd et effrayant, TOOL, TERAMAZE, du heavy électrique à la RAMMSTEIN pour le riff dévastateur ; break avec flûte indienne bansuri et une infrabasse d'un coup qui dénote encore plus, quelques sons de mer pour la satisfaction et un soupir, des sons qui finissent par déranger, enfin c'est vraiment la guerre.

"Took a Nap" retient LE son d'arrêt cardiaque puis l'air frais, mystérieux aussi, air de création du monde, voix phrasée, air de 'quand vous réveillez-vous de votre sieste ?', Les tambours métronomiques mènent le rythme et je note le côté fou dans toute son acceptation. "Underworld" sur une basse saccadée, on retrouve le son de base djent, nerveux, agressif. Il y a RED HOT CHILI PEPPERS dedans, SUICIDAL TENDENCIES, LIVING COLOUR, la basse fait son petit spectacle de limite décalé, le final avec cette percussion sérieuse qui vous fait réagir pendant que les effets sonores vont et viennent.

« Learning God » avant-gardiste, air minimaliste, un banjo vient à être présent, la voix plaintive, les percussions s’invitent ; ça ressemble à un fourre-tout, un fouillis, ça se calme encore plus presque incroyablement ; à mi-chemin ça commence par un imbroglio, on y trouve une batterie créant le rythme et les voix sur la musique de film, les bruits de rue, les lamentations, ça me rappelle soudain une des chansons des BEATLES; la finale du riff de base repart sur les méandres cataclysmiques. "Marta / I Am Keor" pour la fin, présentation de Marta et Keor, un mantra puis un dernier air qui me renvoie à certains sons de ANYONE, qui s'éloigne dangereusement des banques progressives comme on les a vues depuis un bon moment.

KEOR a sorti un album personnel puissant, vaste et diversifié. De la progression anachronique, déstructurée et déstructurante qui a un sens, mi-orchestrale, vocale, explosive, enregistrée dans une grotte à l'intérieur des montagnes brumeuses sûrement aussi. KEOR ou l'extrême en ce début d'année, à part, peut-être trop loin des rivages progressifs.

    1. !!! (0:28)
    2. Blossom (4:32)
    3. Warlike (6: 34)
    4. Took a Nap (3:27)
    5. Underworld (5:03)
    6. Learning God (11:54)
    7. Marta/I am Keor (5:40)
    Total : 37’38’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Keor aka Victor Miranda-Martin - Vocals, Guitars, Keyboards and additional instruments
With
Tim Garson - Drums (2, 4-7), bansuri flute (3)
Marsouin des Sables - Drums (2, 3, 6, 7)
Lucas de la Rosa - Lead guitar (4)
Benoit Miranda Martin - Backing vocals (3, 6)
Philippe Martin - Backing vocals (6)
Thomas Gualtieri, Sally Haddar, Cassandre Beudin and Theo Agnese - Stadium Choir (7)

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