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CHRONIQUE / REVIEW

Inner Prospekt

Canvas Two

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Releases information

Release date:

February 19, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Independent

Italie / Italy

Alain Massard - April 2021

9,1

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

INNER PROSPEKT est le projet du claviériste de MAD CRAYON dont j’ai chroniqué leur dernier opus. Alessandro a travaillé aussi sur SAMURAI OF PROG avec des sonorités souvent inspirées de celles de Tony BANKS pour les synthés, mellotron et claviers, le tout affublé d’une batterie électronique pour donner un son plus moderne. C’est son 11e album qui sort sur une déclinaison jazzy, symphonique, bluesy et intimiste, donnant la part belle aux claviers bien entendu. Un ersatz de MAD CRAYON ou une évolution de son style? Hop allons voir ça de plus près.

« Glimpse » et une intro orchestrale pour débuter sur un air au piano, mélodie sombre avec le violon frissonnant puis ça part sur une ambiance jazzy avec orgue intime, mise en bouche agréable et l’arpège final dissonant. « Soul of Hundred Lives » et la pièce maîtresse de 17 minutes, intro douce symphonique, des claviers en crescendo, la voix qui rappelle celle de Robert WYATT, douce, mélancolique puis ça monte encore, les guitares nerveuses arrivent, mettent du sens puis ça monte encore avec un riff limite hard, des percussions synthétiques tout de suite tempérés par ses synthés clairs, prenants; un morceau épique avec ses breaks nombreux, une pause délicate vers les 10’ plus génésisienne puis ça repart de façon plus progressive; un peu de clarinette, de violon pour jeter un peu de spleen avant un final stroboscopique énergique bluesy, jazzy, fruité et une guitare sud-américaine envoûtante. « King of Spades » composé pour les SAMURAI OF PROG, le sax à la SUPERTRAMP pour commencer, ça part bien jazz Nouvelle Orléans, allez un peu de la panthère rose à la fin; bon la voix est là un véritable copié/collé de celle de WYATT, air qui fait fondre, la guitare surfant sur les notes hackettiennes du GENESIS; ça tourne d’un coup sur une explosion de notes et un solo de guitare bucolique amenant haut ce titre; par instant j’y retrouve la douceur, la délicatesse des climats d’Antony KALUGIN avec un symphonisme assumé; final doux piano et saxo. « Why Me? » intro à la 12 cordes intimiste, fraîche, spleen de printemps avant l’éclosion du soleil qui réchauffe, je maintiens bucolique, romantique! Un peu de GENESIS, un peu de la bande son d’« Interstellar »; un piano, une voix susurrée pour une mélodie avec une basse prenante, « Rock Bottom » me percute de ses souvenirs; break tout en douceur avant l’arrivée du synthé aigu, te transperçant, te rappelant que le prog n’est décidément pas mort et renaît; le solo au violon est juste divin, symphonique qui ramène à une comptine célèbre, la batterie qui en impose et rappelle qu’on est bien en 2021. Titre qui fait fondre pour l’injection de souvenirs musicaux et ce n’est pas le final explosif jouissif qui contredira.

« Abby's Escape » et un air jazz-bluesy pour débuter il était une fois, la basse rythmique, la voix tire ici sur celle de l’archange; l’énergie GENESIS période 75-76 s’en dégage; Alessandro s’en donne à cœur-joie avec ses synthés virevoltants, mélancoliques et intuitifs; une mélodie chatoyante, un air intimiste, sombre, dépressif juste avant de se reprendre en main, un oxymore de plus ici; final en douceur avec piano et cordes pour se remettre du voyage, titre immense ici qui risque de vous laisser pantois de par sa mélodie réminiscence. « White Skies » composé à l’origine pour son album de 2014 « Dreaming Tony Banks », tout est dit! Des envolées de claviers orchestraux, symphoniques associées à la voix anesthésiante d’Alessandro à nouveau sur celle de WYATT (oui c’est la sienne , mais elle m’y fait penser!); ça me donne envie de me plonger dans l’album originel; la voix laisse place au violon toujours mélancolique aussitôt agrippé par un riff nerveux guitare-synthé qui redonne espoir au titre, amenant des mottes de sons symphoniques et déterrant des harmonies divinement douces; le Mellotron amplifie le spleen; c’est un titre complexe progressif de par ses méandres musicaux, le solo final de guitare partant sur un son à la SANTANA symphonique. « The Knight and the Ghost » composé pour The GUILMASTER l’an dernier; arpège de guitare, voix mélancolique saupoudrée de percussions récentes, qui donne un son actuel, loin du rétro-régressif; violon sombre donnant dans la latence, un solo guitare genre bande de film spaghetti d’un coup, l’évolution progressive du titre, paf GENESIS juste avant « Ripples », bref l’on sent le spleen du début de la fin de l’histoire; les sons se mettent en branle avec les divers instruments, ça devient feu d’artifice, ça part de partout, ça monte ça repart, ça fait fondre en tout cas et ce n’est pas le piano et ce violon jazzy-bluesy de la fin qui contredira. « The Queen of Clubs (bonus track) » pour Rafael des GUILDMASTER et Giuseppe au saxo sur une déclinaison jazzy ambiante légère avec montée orgasmique, titre pour le réveil de la sieste bucolique dans laquelle vous êtes tombés.

INNER PROSPEKT a donc fait l’album qui associe la créativité du dernier MAD CRAYON et les ambiances nouvelles du rock progressiste; on a donc là un véritable crossover album dans sa pure définition avec le son d’un dino, GENESIS en l’occurrence, et les croisements d’autres groupes, l’harmonie musicale faisant le lien. Le tout est magnifié pour un son moderne, bref coup de cœur 2021.

    1. Glimpse (3:06)
    2. Soul of Hundred Lives (17:45)
    3. King of Spades (6:48)
    4. Why Me? (8:06)
    5. Abby's Escape (6:14)
    6. White Skies (10:48)
    7. The Knight and the Ghost (9:26)
    8. The Queen of Clubs (bonus track) (3:11)

    Total : 65’24’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Alessandro Di Benedetti (Mad Crayon): Keyboards, vocals, drums
With:
Rafael Pacha: 12 strings guitar, electric guitar (1, 3, 4, 8)
Federico Tetti (Mad Crayon): Electric guitars (2, 7)
Carmine Capasso: Electric guitars (6)
Giovanni Maucieri: Drums (5)
Giuseppe Militello: Sax (3, 8)

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