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CHRONIQUE / REVIEW

Himmellegeme

Variola Vera

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Releases information

Release date:

October 1, 2021

Format:

CD, Digital, Vinyl

Label:

From:

Karisma Records

Norvège / Norway

Alain Massard - October 2021

9,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

HIMMELLEGEME est ce groupe de rock psychédélique norvégien sortant son 2e album dans un genre space rock atmosphérique; une musique progressive extraordinaire qui touche l’âme comme je l’ai lu …. Et c’est ça! Des riffs, des solo aériens et cristallins sur des mélodies géniales limite mélancoliques, la perfection; un peu d’AIRBAG, de GAZPACHO, de SIGUR ROS, beaucoup de blues et surtout un clin d’œil à la new-wave atmosphérique des SIMPLE MINDS; chants en norvégien et anglais sur l’empreinte désastreuse laissée par l’Homme sur Gaia, à la limite de l’album concept venant d’un autre monde céleste; une guitare jouissive, une voix prenante, un son flirtant aussi sur les contrées des PORCUPINE TREE synthétiques. Une trace des RADIOHEAD et de Jeff BUCKLEY pour un climat sombre.

« Shaping Mirrors Like Smoke » lance le débat avec une intro que ne renierait pas SIMPLE MINDS de l’époque ‘Streets Fighting Years’; ici c’est plus fort, de l’émotion rock psyché et il faudra vous habituer d’une guitare slide utilisée à la perfection, planant et tonitruant comme un PORCUPINE TREE survitaminé, comme un MAN OR ASTROMAN déjanté. « Heart Listening » embraye sur du WILSON basique, voix douce d’Alexander, guitare slide bucolique à la ‘Paris, Texas’ tirant vers DIRE STRAITS; ça monte ensuite sur un rythme folk, ambiance plus douce que les magnifiques SUBURBAN SAVAGES du même pays, finale à la guitare divine.

« Blowing Raspberries » alternatif, on pense à du Gary NUMAN, à un son cold wave gai; titre au synthé caractéristique, tiens un peu des airs burlesques de BOWIE; à voir en fin de film de S-F avec cohorte de policiers du futur; le solo de guitare arrache bien. « Brother » change littéralement de route, air mélancolique avec la voix de Thom YORKE des RADIOHEAD, guitare acoustique; la slide des SIMPLE MINDS semble renaître, piano asiatique en fond puis ça démarre tout en douceur, la beauté sidérale bien présente sur un crescendo évident et Hein Alexander qui se la joue de façon dantesque, onirique, aérienne.

« Let the Mother Burn » continue sur un titre monolithique basique jusqu’à l’envolée du refrain où l’air explose littéralement; la guitare lorgne vers les PINK FLOYD et celle de Charlie Burchill des SIMPLE MINDS; break planant puis retour pour une fin en transe onirique, en mantra psychédélique sans avoir besoin de pilules. « Caligula » suit, morceau le plus atypique, plus lourd, plus sombre, stoner évident gras, jouissif; un peu des MONKEY 3, des MOTORPSYCHO en toile de fond le tout en 4 minutes et un rythme apoplectique enrubanné d’un solo encore cristallin, air martelant jusqu’au final.

« Agafia » pour cet air des 80’s repris encore, à l’époque où je me disais que le prog passerait par le synthé et la new wave; air lumineux pour THE PIECE de l’album : aventure musicale hors du commun; la voix, la batterie, le synthé et la basse sont bien organisés pour magnifier cette guitare spleen faisant fondre les notes; mélodie sombre comme le jour qui tombe de plus en plus vite en Automne, air suintant la beauté de la noirceur et le final possédant la progression instrumentale que chacun rêve d’entendre encore aujourd’hui. « Variola Vera » pour l’instrumental acoustique où la guitare monocorde se promène et fusionne avec les sonorités ambiantes.

En bref, le nouveau matériel HIMMELLEGEME offre huit thèmes d’une durée comprise entre trois et six minutes. Le point culminant est la guitare solo qui attire l’attention sur tous les titres. Un son qui se démarque, singulier, inventif, tonitruant, renouvelé; un son qui s’écoute de manière distraite, un son qui s’écoute de manière religieuse, un son hors norme, un son hors du commun qui explose littéralement et qui rentre directement dans mon top potentiel 2021 au vu de ses dérives progressives intenses. Le futur du prog des années 2020 et 2030 se situe sûrement là. Rien d’autre à écrire, écoutez-le vite avant de l’acquérir.

    1. Shaping Mirrors Like Smoke (5:47)
    2. Heart Listening (5:21)
    3. Blowing Raspberries (3:43)
    4. Brother (5:02)
    5. Let the Mother Burn (4:56)
    6. Caligula (4:16)
    7. Agafia (5:55)
    8. Variola Vera (3:53)

    Total: 38’53’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

- Aleksander Vormestrand: Vocals, guitar
- Hein Alexander Olson: Lead guitar, slide guitar
- Lauritz Isaksen: Keyboards
- Erik Alfredsen: Bass
- Thord Nordli: Drums

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