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CHRONIQUE / REVIEW

Galaad

Paradis Posthumes

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Releases information

Release date:

March 28, 2021

Format:

CD

Label:

From:

Quadrifonic Records

Suisse / Swiss

Alain Massard - April 2021

9,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

GALAAD publie son 4e CD en ce début d’année; après fondation en 1988, dissolution et reformation ils ont peut-être trouvé leur Nirvana musical avec l’âge. Je n’en dis pas plus car j’ai déjà chroniqué leur avant dernier! Des claviers, du Moog, des solos de guitare et un chant expressif en français, des textes agressifs sur la lutte éternelle de l’homme vis à vis de son destin, flirtant avec le prog métal, le grunge et finalement le crossover avec des réminiscences progressives des 80’; un son épique métallique, pop par instants et une ambiance groove étonnante. Fragile comme dur, délicat comme abrupt, l’oxymore musical est en marche de l’autre côté de la frontière, allons voir s’il reste sur les traces du « Frat3r » ou revient au fondamental « Vae Victis ». Un son à l’origine fleurant bon les GENESIS, MARILLION ou ANGE, là plus crossover musclé-prog comme une bombe musicale remplie d’émotions; ce dernier album est un pied de nez à la mort, au triste sort, au destin cabossé de l’humanité. Pochette de Stan W. Decker pour info.

« Terra » pour une intro ravageuse, inédite, pêchue, progressive; ça suinte de partout, c’est symphonique, dithyrambique, innovant et majestueux c’est tout cela. « Apocalypse » enfonce le clou, de manière néo-prog et prog-métallique; puissance de la basse, mélodie captant l’attention, la voix de PyT énergique accompagnant les divers instruments; tiroir prog métallique et rythmique, sur du MINIMUM VITAL surboosté, sur du ETERNITY X dégraissé, un peu de RIVERSIDE, pas mal de MARILLION surtout pour la guitare Rotheryenne; il y a un côté emphatique qui va bien avec ce titre qui permet à la langue de Molière d’être magnifiée ici. « Moments » et un clavier monolithique partant sur la voix flirtant avec celle de Leonetti des LAZULI; un mid-tempo un tantinet planant, Rothery est derrière l’estrade, la montée vocale orgasmique donne un...moment romantique d’extase et se noie dans les notes, le solo guitare vient engloutir le dernier récalcitrant qui lit cette note. « Le rêve d’unité » entrée synthétique basique et guitare marillionnienne puis ouh la ANGE n’est pas loin, le katana, le riff, les claviers fous du père Décamps… Gianni tient bien la rampe; un peu du ARRAKEEN, bref la baffe continue en moins de 5 minutes avec la voix et la guitare langoureuse. « Amor vinces » et le riff d’ACCEPT genre ‘Breaker‘, on tutoie le heavy métal; la base rythmique avec Laurent et Gérard imprime un air percutant, le refrain en décalage me fait sourire en me rappelant mes 6 années de latin, bref ça continue pied au plancher, mais je vous le répète l’amour vaincra.

« La douleur » pour une douceur, une mise en bouche vocale à la limite du phantasme, c’est world-music oniric comme LAZULI sait si bien le faire; ça tournoie, ça virevolte, la voix gémit, hurle en créant une ambiance musicale, ça redescend avec un couplet qui ne dérange pas; mieux la voix s’imbrique avec les instruments, un peu lassant là puis ce son hypnotisant et explosif qui met en transe, encore un morceau fort, bluffant et énergique; c’est le mot qui sortira de cette chronique.

« L’instinct, l’instant » avec piano à l’ouverture, PyT se met en route, une mélodie qui te prend à la gorge, piqué par le serpent? Les synthés magnifient l’osmose musicale, donnent plus de sons et de sens à la mélodie; GALAAD fait ici du GALAAD et le fait bien; la guitare de qui vous savez graisseuse et giclant; on croit en un long crescendo mais non le piano à la SUPERTRAMP revient au milieu et accompagne cette voix inimitable qui parle sans respirer sur une mélopée sans fin; des chœurs en toute fin de parcours qui s’étirent un peu longuement. « Ton ennemi » et je me mets à écouter et à enregistrer les paroles, sur un air de Philip GLASS ou de Klaus SCHULZE à vous de choisir; beauté majestueuse mise en valeur par un texte haut en forme. La guitare spleen de l’époque FISH des MARILLION avec un petit plus sur l’émotionnel, sur le ’Forgotten Sons’; les percussions fortes donnent une autre voie à ce titre et je suis rivé aux mots éructés, moi qui n’écoute pas les paroles en général; GALAAD vient bien de sortir un OMNI et je les chronique, tiens une rengaine tirée d’OLDFIELD puis MARILLION à nouveau, ce titre est un pur danger agréable! « Paradis posthumes » et le titre ‘’Radio édit’’, voix et instruments se donnent la pareille, plus soft, pop-rock, des chœurs qui enfoncent, un clavier qui me rappelle le ‘Follow You, Follow Me’. Sébastien montre ici par deux fois qu’il a un beau touché rempli de feeling, atmosphère progressiste ici. « Jour sidéral » pour le grand titre : un peu du William SHELLER en arrière-fond, une minute pour la mise en route puis ça part et ça monte, le crescendo vaut surtout par les textes et la voix de PyT haut perchée; tiens ça sent le LIGHT DAMAGE quelques instants puis le MARILLION; c’est le clavier qui éloigne de ces deux groupes avec un côté plus... synthétique! Ça repart et vous fermez les yeux car le ’Forgotten Sons’ revient en tête, mais allez juste au bout de votre histoire et rejoignez le ciel car cela en vaut la peine. « Divine » ou la prière de fin d’histoire pour mettre une fois de plus la voix de Pyt en évidence, clin d’œil orgasmique au grand Christian pour ces mots fleuris.

GALAAD sort là un album à textes en français divin, sur une déclinaison métal et groove, sur un néo actuel, une pincée de pop, le futur mordrait-il dans cette fusion? Un album énergique au sommet bien meilleur que ‘Frat3r’, un album indispensable qui redonne ses lettres de noblesse à la langue française, merci les suisses, merci GALAAD, achetez-le et rappelez-vous, les absents ont toujours tort.

    1. Terra (2:31)
    2. Apocalypse (8:20)
    3. Moments (4:57)
    4. Le rêve d’unité (4:51)
    5. Amor vinces (4:10)
    6. La douleur (6:21)
    7. L’instinct, l’instant (7:57)
    8. Ton ennemi (6:15) a. Nos impasses /b. Toute haine est vaine
    9. Paradis posthumes (4:43)
    10. Jour sidéral (9:10) a) L’absent /b) Voir /c) Au bout de mon histoire
    11. Divine (4:56)
    Total : 64’11’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Gérard Zuber: Basse
Gianni Giardiello: Claviers
Laurent Petermann: Batterie
Pierre-Yves Theurillat: Chant
Sebastien Froidevaux: Guitares / Choeurs

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