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CHRONIQUE / REVIEW

Evership

The Uncrowned King - Act 1

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Releases information

Release date:

May 21, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Atkinsong Productions

USA

Alain Massard - June 2021

9,4

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

EVERSHIP est le groupe fondé en 2013 aux USA, mené par Shane ATKINSON compositeur et multi-instrumentiste qui a joué sur CURIOUS FOOLS. Il s’essaye à la production d’albums pour continuer de faire vivre les sons exceptionnels des 70’s à notre époque en les restructurant, en leur donnant plus d’intensité. Cet opus est une adaptation du livre de BELL WRIGHT basé sur l’allégorie concernant la vérité, que l’on ne touchera pas de fait. Il sort ici son 3e album après un ‘’II’’ en 2018 référencé comme très bon néo-prog symphonique lorgnant vers QUEEN, YES, ROYAL HUNT et RUSH, autant dire que je me suis lancé avec délectation.

« The Pilgrimage » intro synthé à la VANGELIS futuriste invitant au voyage; l’air va chercher dans les souvenirs de YES, puis du STYX avec des passages symphoniques divins; 3 mouvements pour ce titre puissant; un peu de RUSH, un peu de ROYAL HUNT aussi par la batterie métallique centrale, une montée explosive qui me renvoie à BOSTON, puis la basse de SQUIRE, YES pour la voix et les synthés, le tout associé à un air final mélancolique piloté par des claviers majestueux; titre qui passe trop vite, une bonne indication, titre phare. « The Voice of the Waves » pour une atmosphère bucolique et ses chants d’oiseaux répondant à des clochettes virant au sombre, inquiétude accentuée par la voix de Beau en phrasé sur un lit de Mellotron, angoisse interlude contemplative partant sur « (a) Crownshine / (b) Allthetime » rythmique hard de départ, riff qui va avec; un Moog, un piano cristallin, des chœurs, ça devient mélodique puis les synthés mettent l’ambiance tirant vers le fabuleux BOSTON; alternance, enchevêtrement avec le solo de guitare, ça devient baroque, non grandiloquent, non symphonique, bref du bon prog rétro certes mais pas ennuyeux; chœurs divins puis retour à la voix me rappelant bien STYX, mélodie avec les instruments du temps où l’on écoutait religieusement; solo de guitare aérien qui arrache, riff hard à la KANSAS puis Mellotron, vous l’aurez compris c’est divin. « The Tower » où l’alliance entre YES et MAGELLAN le tout saupoudré de STYX; un peu de la folie des premiers QUEEN et vous avez une indication de ce bijou intemporel; piano, voix, Mellotron rythmé et guitare mélodique pour brasser le tout; solo synthé puis quelques tiroirs mélodiques avec la voix et la guitare qui n’hésite pas à faire partir plus haut, ça accélère, ça redescend, ça repart sur l’air de départ et ça fond sur un synthé doux apaisant pour le final, toujours magnifique.

« The Voice of the Evening Wind » pour l’attaque de la deuxième partie, air sombre, mystérieux, basse atmosphérique inquiétante à la THE CURE des débuts; le synthé remonte l’air et la voix yessienne de Poem, ah la famille, envoie loin plus haut que les notes acoustiques de la guitare; c’est relaxant, méditatif, ambiant, intermède divertissant et progressif, ça vous triture et ne vous lâche pas; le Mellotron répétitif aide à cette sensation, final avec son d’hélicoptère amenant « (a) Yettocome / (b) Itmightbe » intro comme on l’imagine puissante et colorée, chœurs, moment acoustique à la STYX en ballade divine, piano royal, le symphonique est de mise ici, la voix qui me fait penser à MERCURY, des larmes surgissent, la montée batterie-chœurs finit de m’achever, le solo à la MAY aussi, merdum (en latin ce n’est pas une insulte) j’ai failli passer à côté de ça?, non je suis là pour vous en parler! Pause acoustique intimiste un temps puis ça repart en mélodie angélique surfaite, le temps de laisser les divers claviers, vintage ou non, redonner une sensation plus élaborée dans un crescendo donnant la place au solo de guitare, là souvenir à RUSH; pause à nouveau et final tout en montée avec cette voix, oui la voix y est pour beaucoup, et le solo de guitare heavy qui s’étire admirablement, magique! « Wait » pour le titre final, piano de base, ballade bucolique lorgnant pour le refrain sur THE BEATLES, voix lointaine, titre pour le repos des oreilles et de l’âme; titre sirupeux qui est plus comme un ‘radio-edit’ du temps où l’on passait de la musique à la radio, mais qui ne représente pas la technicité musicale développée dans les autres titres.

EVERSHIP a signé un coup de maître avec cet album rétro-régressif avant-gardiste; mélange d’anciens sons remodelés à une puissance actuelle et convenue, amenant de la mélodie, du néo-prog varié surfant sur les dinos que sont KANSAS, STYX, QUEEN, ROYAL HUNT, ELP, YES voir CAMEL. Album enregistré sur une console analogique HARRISON des 70’s aidant en cela; album magique qui fait régresser mais qui montre que du beau progressif synthétisé des anciens est encore possible. EVERSHIP que je ne connais que depuis son ancien CD me laisse dubitatif quant à la qualité sonore, instrumentale et vocale déployée; Un top potentiel pour 2021.

    1. The Pilgrimage**
    I. Desert of Facts
    II. The Temple of Truth
    III. The Quiet Room
    2. The Voice of the Waves
    3. Crownshine** / Allthetime*
    4. The Tower***
    5. The Voice of the Evening Wind
    6. Yettocome** / Itmightbe*
    7. Wait**

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Beau West: Lead Vocals
Shane Atkinson: Keyboards, Drums, Vocals,
Percussion, Theremin, Sound Design
James Atkinson: Lead Guitar*
John Rose: Rhythm, Classical, Acoustic and Lead Guitars**
Ben Young: Bass Guitar
Matt Harrell: 12-String Guitar on “The Pilgrimage”
With:
Poem Atkinson: as “The Voice of the Evening Wind”
Mike Priebe: Additional Background Vocals
The Charles Heimermann Choir
The Adriatic Sea: Sea Organ (Zadar, Croatia)

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