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CHRONIQUE / REVIEW

Dice

The Madhouse in Paradise

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Releases information

Release date:

June 2, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Scene Records

Allemagne / Germany

Alain Massard - September 2021

8,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

DICE, que j’avais déjà eu le plaisir de chroniquer, sort ici son 23e album. Groupe teuton jouant depuis 1974 dans une veine rock prog spatial mélodique plongeant dans des racines floydiennes et harvestiennes, ça s’est dit; du rock néo-prog psychédélique moitié orchestral avec de longues séquences répétitives, des crochets musicaux et des morceaux d’une bonne dizaine de minutes à chaque fois. L’orientation sur BARCLAY JAMES HARVEST, STEELY DAN, HAWKWIND et même TANGERINE DREAM se fait jour en plus du PINK FLOYD, ce en réminiscences plutôt qu’en style propre. Bon on voit ce qu’il y a dedans.

« Dust in Paradise » entame sur le son DICE, basé sur une longue intro planante mélodique, 2’30’’ de pur bonheur; la voix caractéristique de Christian (souvenir à celle de Steve Joliffe sur le ‘Cyclone’ des TANGERINE DREAM); accompagne les notes de ce titre aérien avec une redondance synthé agréable vers les 7 minutes. « Forever Today » suit sur un air plus psychédélique, rien que par la guitare acérée et les chœurs évanescents de Ramona Nóvé; plus dynamique, plus rythmé et une guitare qui virevolte autour de l’espace vocal puis qui s’étire à la manière des guitaristes de BARCLAY JAMES HARVEST. « The Madhouse in Paradise » part sur un concept rock prog concis au début, voix en avant, ballade sur un tempo modéré puis ça part, ça part sur des breaks où la guitare de Peter est reine en proposant des boucles variées; certaines du ‘Sheep’ des PINK FLOYD et long final en decrescendo qui aurait pu être coupé avant.

« Secret Moon » débarque sur un solo jouissif dès l’intro faisant frissonner; la voix qui rappelle ici précisément ‘Bent Cold Sidewalk‘ pour l’intonation et la ligne mélodique; on retrouve un clavier bien présent qui accompagne Peter jouant d’accroches musicales répétitives. A ce moment, soit vous trouvez les titres tous identiques, soit vous repérez les subtilités et différences entre chacun d’entre eux. « Deep, Dark & Holy (Dreamscene 25) », sur des battements de cœur sous l’eau, ambiance synthétique sur la 2e mouture des TANGERINE DREAM; effluves de chorales de sirènes qui te disent de rester sous l’eau, c’est divin, effrayant, comment un titre court peut amener autant de beauté musicale !! Du psychédélique lyrique, un beau solo de guitare, gras, suintant le son heavy et bluesy, strident par instant, sublime, aérien venant de là-haut.

« Let's Go to Paradise » repart sur le rythme binaire, intro, couplet, refrain et divagation de la guitare tour à tour langoureuse ou nerveuse comme à ces 6’50’’ où il arrache le tout maintenu par un synthé mélodique guimauve. DICE continue sa route spatiale mélodique progressive; du rock cosmique planant aérien pas tourmenté pour un sou mais dont la guitare se décline comme un bijou. La prolongation d’un état singulier qui fait arrêter le temps, qui vous renvoie à certains soli du vénérable ‘live’ des BARCLAY JAMES HARVEST, album idéal pour méditer et en oublier la musique; cela peut parfois arriver et faire oublier les étiquettes, les genres, les goûts : ici vous avez droit à un dessert bucolique et onirique flirtant entre la contemplation et la méditation.

    1. Dust in Paradise (10:54)
    2. Forever Today (11:16)
    3. The Madhouse in Paradise (11:46)
    4. Secret Moon (10:47)
    5. Deep, Dark & Holy (Dreamscene 25) (4:34)
    6. Let's Go to Paradise (10:35)

    Total : 59’52’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

- Christian Nóvé: Lead vocals, keyboards, bass
- Ramona Nóvé: Backing vocals
- Peter Viertel: Guitars
- Tom Tomson: Drums

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