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CHRONIQUE / REVIEW

Dan Arsenault

Eminence

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Releases information

Release date:

January 23, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

Pumpkn' Patch Recording Studio

Canada

Marek Deveaux - March 2021

9,0

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

DAN ARSENAULT est un musicien qui présente des signes sévères d'empathie pour les instruments de musique, et tout particulièrement pour la guitare électrique. Pour son premier album, ce multi-instrumentiste surdoué joue également de la basse et des claviers tout au long de cet opus, et on peut dire qu'il commence éminemment fort avec "Eminence". Après 25 ans d'apprentissage guitaristique à bourlinguer dans des orchestres de jeunesse le voici fin prêt à nous présenter sa première livrée. DAN ARSENAULT le dit lui-même, il est un mélodiste, ses compositions sont aiguillonnées par GENTLE GIANT, les BEATLES, IRON MAIDEN, mais surtout RUSH et PINK FLOYD, CAMEL, DREAM THEATER, et aussi YANNI. Sa musique s'inspire souvent du Rock Prog des années 60'-70' ainsi que les groupes qui l'ont initié au Heavy Rock-Métal. Son autre passion est la production, l'exigence d'une qualité sonore exceptionnelle, en mettant tout en œuvre pour s'assurer d'un résultat à la hauteur de ses espérances, en composant, enregistrant, et produisant lui-même l'album dans son intégralité. Ce Canadien du New Brunswick a fait appel aux services d'un seul musicien, le batteur DANNY BOURGEOIS (Pumpkn’ Patch Studios) qui a largement fait ses preuves sur scène auprès d'artistes tels que ROCH VOISINE, WILFRED LE BOUTHILLIER et JEAN-FRANCOIS BREAU. Ici point de chant mais exclusivement de l'instrumental. L'aspect conceptuel de l'œuvre est basé sur l'imaginatif de l'auditeur, le ressenti de chacun, car chaque composition à une histoire et un style qui lui est propre selon Dan. Six noms d'artistes ou de groupes suffiront à vous indiquer la direction que prendra cet album, six noms qui ont grandement influencé notre virtuose pour l'élaboration de cette galette : PLINI, NICK JOHNSTON, INTERVALS, CORY WONG (Vulfpeck), MICHEL CUSSON, et LES HOTESSES D'HILAIRE. Allons voir de plus près si cette "Eminence" mérite bien ce titre !

"Kimberlite" démarre bille en tête par des synthés couplés à des riffs de guitares industrielles. Une ballade à la GARRY MOORE associée à du métal dans le style VAN HALEN et du Space Rock laisseront la part belle à de somptueux solos de guitare hyperactifs. Les contrastes sont saisissants et mathématiquement élaborés (8,5/10). "Halcyon" est un alliage de PLINI et de New Wave atmosphérique façon U2. Un Rock dur très rythmé et tortures abrasives électriques partant dans tous les sens seront votre quotidien pendant ces 4:01. (8/10). Dans "Pyxis" on glisse dans un autre genre, celui du néo-prog et du jazz fusion exacerbés par des guitares pétillantes et incisives s'enroulant de façon invasive autour de l'orchestration. Dans ce morceau mes poils se lèvent à l'écoute de magistrales envolées comme pourraient les jouer SANTANA ou PINK FLOYD. Un seul mot : MAGNIFIQUE ! (10/10). Voici un bon exemple du conceptuel évoqué un peu plus haut, car "Cicadas" selon son auteur fait référence à la vie d’une cigale, son cycle du début de sa vie d’insecte en larve nymphe qui vit de nombreuses années sous la terre pour un jour sortir et se métamorphoser en un insecte enchanteur qui ne peut jouir de sa nouvelle identité que durant une éphémère période pour l’unique fonction de reproduction, quand on écoute la pièce on peut presque visualiser dans notre tête la vie d’une cigale, l’explosion sonore du climax à 2:04 signale la métamorphose de l’insecte. Effectivement, Il n'y a pas de doute dès le début on entend bien les cigales chanter, une guitare éthérée explorant des contrées sauvages nous transporte crescendo dans des espaces rock libérés de toute contrainte. Un immense vent de liberté souffle ici, comme on pourrait le ressentir face à la beauté de la nature. Je viens de trouver une petite pépite dans ces lieux vivifiants! (9,5/10).

"Cumulus" porte bien son nom, on voit bien le nuage se déplacer tranquillement au-dessus des terres, puis s'agiter au gré du vent et au tempo de la guitare pour enfin retrouver sérénité. Un beau piano et une gratte space rock prendront le chemin d'une balade calme et harmonieuse (7,5/10). Avec "Rumba hypnotica" point de rumba ici, mais du hard-rock incisif avec des pointes de funk. Le tempo et les solis de guitare bien soutenue tout au long de cette rage guitaristique me font immanquablement penser à JOE SATRIANI. Je dirais que c'est du déjà vu et un tantinet vieillot, même si les sonorités restent hypnotiques et analytiquement excellentes (7/10). "Funk no.1" commence avec du breakdance pour se fusionner avec du funk et une guitare aux tonalités humoristiques à la manière de HAPPY THE MAN. Un jeu de va et vient incessant entre la batterie et la six cordes aux sonorités des années 60' déclinant ses gammes dans tous les sens et se combinant avec des bruits parasites quelque peu étranges apporteront un vent de folie à ce patchwork musical réussi ! (8,5/10). "Promenade lunaire" débute par une sorte de prélude au clair de lune "mélotronné" avec une atmosphère de flânerie. Mais bien entendu le guitariste ne va pas s'éterniser à nous jouer des arpèges jusqu'à plus soif. Et d'un coup d'un seul... ça s'emballe avec du hard bien carabiné, de la guitare qui vocifère et qui hurle du métal incandescent. Des passages post rock/space rock remarquables temporiseront ces fougues solitaires (9/10). "Amplitude imparfaite" se met gentiment en route avec une petite orchestration bien rythmée, on est en plein dans les années 60' 70' assurément. La reine du bal nous envoie tour à tour de la rythmique et des solos jubilatoires avec un gap à 1:45 en décalage harmonique extraordinairement réussi ! (9/10). "Strøm" débute comme un ELTON JOHN sur son piano de gala, queue de pie et lunettes bleues bien en place. Ici l'émotion prédomine avec un refrain qui monte crescendo sur un air mélodique et soyeux, accompagnée par une guitare virevoltante et grinçante. C'est beau mais ce n’est pas trop ma tasse de thé... (7,5/10).

Guitare quand tu nous tiens ! DAN ARSENAULT est son jouet, son serviteur dévoué, son bras est le manche et non pas l'inverse car ici tout est construit autour de cet instrument magique et mythique. Il en joue à toutes les sauces en extirpant toutes les saveurs et les genres possibles. Il n'y a pas de doute la virtuosité est au rendez-vous, mais aussi le talent de compositeur et de mixeur. La production est exemplaire avec des sonorités époustouflantes d'une grande clarté, tout est millimétré et façonné professionnellement. Pour un premier album DAN ARSENAULT nous délivre une copie de maître, un savoir-faire vraiment étonnant en comparaison avec d'autres artistes qui débutent dans ce milieu ! En tant qu'adepte invétéré de la musique Prog, deux morceaux se détachent à mon goût : "Pyxis" et "Cicadas", des pièces de grandes classes qui méritent vraiment d'être cités et diffusés généreusement dans les charts. Tout n'est pas égal dans cette œuvre, mais son talent le poursuivra, j'en suis persuadé!

    1. Kimberlite (03:21)
    2. Halcyon (04:01)
    3. Pyxis (03:36)
    4. Cicadas (05:54)
    5. Cumulus (02:31)
    6. Rumba hypnotica (05:05)
    7. Funk no.1 (03:17)
    8. Promenade lunaire (04:25)
    9. Amplitude imparfaite (03:19)
    10.Strøm (05:10)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

All songs written by: Dan Arsenault
Dan Arsenault - Guitars, Bass, Keys
Danny Bourgeois - Drums

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