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CHRONIQUE / REVIEW

Amartia

Daylight Beauty

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Releases information

Release date:

March 12, 2021

Format:

CD, Digital

Label:

From:

M & O Music

France

Philippe André - April 2021

8,8

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Il était temps que quelqu'un du cru s'intéresse enfin aux lillois de AMARTIA et pour le coup de très nombreuses chroniques fleurissent çà et là, l'opiniâtreté, voir l'entêtement de Vincent VERCAIGNE, unique membre présent depuis l'origine à l'aube du vingt et unième siècle n'étant pas étranger à cette causalité. Une précision, hormis l'album studio précédent de 2017, je n'avais jamais écouté AMARTIA, donc je ne connais les capacités vocales des deux filles qui ont œuvré dans le groupe avant Amandine DUWOOZ, celle-ci étant assurément le grand plus qui a mis AMARTIA en orbite.

En ces temps compliqués pour toutes et tous, et sans fausse honte, LILLE était pour celui que vous lisez présentement et jusqu'à aujourd'hui le LOSC, l'hippodrome du CROISE LAROCHE (désolé les passions adolescentes ça reste) et une Miss FRANCE en 2015 si ma mémoire ne me joue pas des tours, bref aucun lien avec le rock fut il progressif !

Nous voici donc face à "Daylight Beauty", titre pour le moins cocasse si l'on considère que AMARTIA défendait les couleurs d'un métal sombre auparavant...De l'ombre à la lumière suivant l'expression consacrée et évidemment pas involontaire, n'est-ce pas Vincent ? De "Lose Control" à "Cloud 9" tout est volupté, rêverie, évanescence, beauté des mélodies, en un mot la Classe, n'ayant pas habituellement d'accointance particulière avec la French Touch.

Si l'on excepte deux titres plus courts (6 et 9 ce dernier étant le titre un peu faiblard sur l'ensemble du disque à mon avis), tous les autres affichent des durées comprises entre 5:20 et 8:29 donc le temps idoine pour ne pas lasser, tout en développant des thèmes musicaux comme écrits de grande qualité. Parmi les très bons points à noter, la quatrième plage "Child's Eye", où Amandine y égale Kate BUSH ce qui n'est pas un mince compliment, l'intitulé du morceau en lui-même étant aussi purement bushien, hasard ou réalité ? La pièce inaugurale "Lose Control" représente parfaitement ce qui vous attend plus loin, de la musique progressive à son meilleur (superbe travail sur les toms du nouveau batteur Quentin DAUMAL bien soutenu par Sébastien DESCARPENTRIES qui donne toute l'assise nécessaire à la progression harmonique de la pièce), le mixage a lui été confié à Bruno LEVESQUE du groupe SILENCE.

Nous ne pouvons ignorer "Dancing Light", la plage la plus rock de ce "Daylight Beauty", celle où les deux solistes Vincent VERCAIGNE aux guitares et Cyril CARRETTE aux claviers se mettent l'un comme l'autre le plus en évidence, plus rock ne voulant bien sûr pas dire moins bonne, c'est juste une constatation. Enfin comment ne pas citer, le morceau que AMARTIA a choisi pour se présenter à nous, le Splendide "The Old Man and The Sea", introduit à la guitare acoustique, réminiscent des meilleures productions Anglo saxonnes comme MOSTLY AUTUMN (Amandine = Olivia) sans le coté celtisant que peuvent avoir ces dernières, du grand art musical sans restriction.

Pour finir, une excellente surprise que cette dérive musicale initiée par AMARTIA, une dérive assez inattendue, vivement la suite...

    1. Lose Control (7:24)
    2. Dancing Light (7:51)
    3. Lily (6:48)
    4. Child's Eye (6:55)
    5. The Journey (8:29)
    6. In Waves (2:51)
    7. Old Man and the Sea (5:33)
    8. Melancholy (5:20)
    9. Please Tell Me (4:12)
    10. Cloud 9 (6:53)

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

- Cyril Carrette - Keyboards, Piano
- Quentin Daumal - Drums
- Sébastien Descarpentries - Bass, Guitars, Keyboards
- Amandine Duwooz - Lead Vocals
- Vincent Vercaigne - Guitars, Backing Vocals

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