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CHRONIQUE / REVIEW

Ainur

War of the Jewels

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Releases information

Release date:

March 19, 2021

Format:

Digital, CD, Vinyl

Label:

From:

Rockshots Records

Italie / Italy

Alain Massard - February 2021

8,3

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

AINUR est un groupe italien connu personnellement depuis 2008, un groupe de 18 membres qui s’inspirent des écrits de TOLKIEN dont le « Silmarillion » pour composer autour de l’heroic fantasy et de l’opéra rock, de l’épique de fait. Des compositions qui leur ont pris de longues années et qui résonnent sur du AYREON, sur de l’opéra grandiloquent, un peu de BLIND GUARDIAN, de SYMPHONY X, de RHAPSODY, du LABYRINTH, des ambiances médiévales, celtiques, de la prog symphonique avec claviers orchestraux et du Moog, voix variées récitée, chuchotée, parlée, voix d’opéra; les instruments partent sur du métal prog avec solos endiablés, du néo-classique métal selon moi bien loin du RPI conventionnel.


« Fate Disclosed » et l’intro narrative de Ted le dessinateur attitré, sons discordants pour plonger dans la taverne AINUR. « Wars Of Beleriand » suit avec une intro prog métal bien nerveuse, un bon riff, de la flûte, ambiance mélodique teintée de moments variés; le seul instrumental qui plonge encore plus dans l’univers. « Hell of Iron » pour le 1er titre chanté; ça part sur du métal mélodique avec dérives progressistes rien que pour les joutes verbales qui peuvent rappeler celles d’AYREON; le riff fait presque dans l’AOR puis revient sur un air à la SYMPHONY X, bref ça dépote quand même. « Wars Begin » et une intro planante ancienne qui donne sur une ballade-comptine, symbolisant le calme avant la tempête; ça évolue sur une rythmique métal prog d’un coup avec synthés en avant et une joute vocale, un plus pour ces voix travaillées. « Kinslaying (The First) » et une deuxième narration de Ted débouchant sur une variation folklo-médiévale où la voix féminine est mise en valeur, un long crescendo sur une énième joute guerrière, un final vocal tout en douceur. « Grinding Ice » et un titre redondant sur un accord musical et verbal, il faut attendre le break pour avoir un espace celtique, tribal, folklorique et tolkienien; la grandiloquence est le juste mot.

« Battle Under The Stars » et une intro où la patte de Derek SHERINIAN se sent; le rythme part sur des sonorités orientales, le violon de Luca se met en scène, la séquence est intéressante car courte mais condensée, le final avec solo de guitare et le synthé qui fêtent la victoire des Elfes vaut le détour. « Spirit Of Fire » avec l’apport de la voix de Roberto TIRANTI et Ted en ouverture; le morceau phare, sur Fëanor l’elfe puissant au centre de l’intrigue; un titre explosif avec riffs, mélancolie, progression et melting-pot entre instruments et voix; la flûte divine entourée de chœurs met un accent méditatif folklorique singulier à ce morceau qui passe très vite, un signe. « The Broidress » enchaîne avec flûte celtique et voix douce, divine, une ballade tolkienne pour se reposer de ces divers combats musicaux mais pas de l’accouchement fatal de Miriel. Et vient enfin « The Great Battle (Or The War Of Wrath) » qui attaque avec le morceau culte, un clin d’oeil de « From Ancient Times» pour la citation; piano et voix presque susurrée à la KWOON puis ça monte avec l’apport de Roberta et Elena, vocaux me rappelant sur quelques notes le légendaire QUEEN; ça monte encore, un riff nerveux, la batterie qui s’y met, le violon qui en rajoute, le riff de guitare devient la base rythmique, souvenirs sur le SYMPHONY X de « Twilight In Olympus »; un titre en montée avec de beaux tiroirs. « Apocalypse » pour terminer ce long album avec une déclinaison un peu répétée, titre épique repris en acoustique sur la version digitale que j’ai préférée, le violon plus présent et changeant de la rythmique usitée à la longue; la guerre contre le Seigneur des Ténèbres est enfin terminée et la Terre du Milieu peut désormais se concentrer sur un nouveau départ.

AINUR sort donc un album thématique plus fort, plus vite, plus haut, plus métal en fait; la rencontre entre le métal prog complexe et classique; un album plus fourni en déclinaisons progressives que ses prédécesseurs, plus complexe aussi. Un album un peu fouillis par contre et une longueur qui peut fatiguer; un album à incorporer en plusieurs fois? un album qui donne cependant dans la grandiloquence de l’opéra métal prog et qui change un peu avec cette instrumentation classique singulière.

    1. Fate Disclosed (2:08)
    2. Wars Of Beleriand (6:58)
    3. Hell of Iron (5:46)
    4. Wars Begin (7:01)
    5. Kinslaying (The First) (7:43)
    6. Grinding Ice (8:27)
    7. Battle Under The Stars (4:39)
    8. Spirit Of Fire (7:17)
    9. The Broidress (3:43)
    10. The Great Battle (Or The War Of Wrath) (11:58)
    11. Apocalypse (4:24)
    12. Apocalypse (Acoustic Bonus Track-digital only) (3:45)
    Total: 73’49’’

PISTES / TRACKS

musiciens / musicians

Luca Catalano: Composer, Guitars, Vocals
Marco Catalano: Composer, Drums, Vocals
Alex Armuschio: Composer, Keys, Lead Vocals
Max Clara: Lead Vocals
Roberta Malerba: Lead Vocals
Elena Richetta: Lead Vocals
Giuseppe Ferrante: Bass, Contrabass
Luca Marangoni: Violin
Carlo Perillo: Viola
Daniela Lorusso: Cello
Cristiano Blasi: Flutes
Chiara Marangoni: Horns
Wilma Collo: Lyrics
With:
Roberto Tiranti (Labyrinth): Vocals
Ted Nasmith: Narration
Derek Sherinian (Dream Theater, Planet X, Sons Of Apollo): Synths, Keys

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