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PROFIL RAPIDE / QUICK PROFIL

The Slow Light

Liminal

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7,3

Releases information

Release date: 

From: 

Armelle Royline - August 2024

August 31, 2022

Australie / Australia

C’est avec « Liminal » que le quintet THE SLOW LIGHT expérimente une nouvelle direction musicale avec l’introduction de la voix chaude, presque solennelle de Jack BOLINGBROKE, leader du groupe. L’opus est la suite de l’EP « Cinema Of The Mind » dont l’effet cinématographique de celui-ci s’exporte délicieusement. Loin d’être un album-concept au sens puriste du terme, « Liminal » nous plonge dans une histoire chronologique émotionnelle au travers des différents titres qu’il compose.

Bien que l’album nous apparaisse comme un rock plutôt alternatif d’un passé 90’s, on se laisse rapidement transporter par les influences neo-progressives des débuts de PORCUPINE TREE, agrémentées de sonorités doomiennes (avec peut-être un regret de ne pas entendre suffisamment la basse de Morris EWINGS.) et dont la musicalité nous rappelle ANATHEMA. Les textes et l’instrumentation se dessinent dans une atmosphère mélancolique tout au long des 6 titres.

Cette ambiance cohérente, à la fois lypémane et funèbre permet à « Liminal » de s’inscrire efficacement au niveau de l’intention émotionnelle. Les paroles introspectives expriment une profonde affliction et sont accompagnés d’un cortège d’instruments efficaces : le piano tragique de Nathan CHURCHES, un espace transitionnel entre langueur et puissance de la batterie sous les impacts de Rory AMOY, la guitare planante qui sort de sa rêverie mélancolique pour exprimer sa lutte. Aussi, des éléments électro avec un synthétiseur qui nous plonge dans une atmosphère fictionnelle, onirique où l’influence d’OZRIC TENTACLES se fait agréablement sentir. « Denouement » porte en lui, toute la force musicale du message, une transition entre acoustique (Matt G. WALTERS) et électrique, entre le corps et l’esprit, la santé et la maladie, le rêve et la réalité, le souvenir et l’instant, les remords et les espoirs perdus, l’avant et l’après, être et bientôt, n’être plus.

Quand le souvenir fait place à la présence, dans l’espace vide du deuil de soi. Errer dans ce long couloir sombre et étrange, avant même, de fermer les yeux. Voilà ce que propose le sépulcral « Liminal ».

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