THE PINEAPPLE THIEF créé en 1999, connu en 2006 à la suite de l’exploration des VULGAR UNICORN; un relent des PORCUPINE TREE avec un petit côté space singulier. Des titres assez courts, mélodiques avec quelques tiroirs alambiqués pour faire vibrer le progueux en quête de rêve. RADIOHEAD est aussi cité, des claviers vintages faisant penser aux PINK FLOYD, bref du rock expérimental pop-rock sans concession, de l’art-rock. Un 12e EP tiré des sessions de l’album précédent.
« All Because of Me » avec un air, une voix, un rythme percussif, une tonalité alternative rock et un refrain entraînant suivi d’un solo de Bruce, simple, efficace. « Last to Run » pour la ballade lancinante qui va dévier sur un espace progressiste comme seul sait le faire le voleur; ambiance et climat art-rock avéré. « Election Day » piano solennel pour l’air latent puis rock soul, heavy avec le riff typé; un son qui surfe sur Steven WILSON et RADIOHEAD, un break aérien, la guitare se lance dans l’espace, floydienne avec un beau synthé velouté. « The World to Me » le frappé de Gavin et le synthé new-wave de Steve pour l’air rock où le clavier final au loin rassure sur le côté progressiste. « No Friend of Mine » riff nerveux, bidouillage à la XTC expressif, entre rock et new-wave, pop et art-rock, le conglomérat ramenant au prog.
THE PINEAPPLE THIEF, prog rock mélodique pour 5 chansons sessions, affinées avec un son direct, puissant et des vocaux suaves. ‘It Leads to This’ était court, ces morceaux donnent la transition introspective. 20 minutes pour en faire des titres recomposés digne d’un EP, sortant au moment de la tournée américaine, pas de hasard chez PINEAPPLE THIEF.