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PROFIL RAPIDE / QUICK PROFIL

Per Wiberg

All Is Well In The Land Of The Living But For The Rest Of Us . . . Lights Out

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7,7

Releases information

Release date: 

From: 

Mario Champagne - May 2021

May 14, 2021

Suède / Sweden

Attiré par cette pochette accrocheuse au lettrage inspiré de la « Nuit des Morts Vivants », je me suis dit que cette musique devait être carrément mortelle ! Il s’agit ici du deuxième album de Per Wiberg, au format mini, avec seulement 4 titres, qui fait suite à son opus de 2019 intitulé « Head Without Eyes ». Celui-ci est disponible en format digital seulement.

Au cours des trente dernières années, Per Wiberg a gagné sa vie en jouant du lourd et du très lourd sur différents instruments, allant des claviers, aux basses et guitares pour un grand nombre de groupes et d'artistes, dont parmi les plus connus OPETH, SPIRITUAL BEGGARS et CANDLEMASS, ce qui en jette bien sur un curriculum vitae. Avec un titre d’album long comme le bras qui résume l’ensemble des titres de l’opus, il nous sert cet enchainement pour nous raconter une histoire morose, celle des populations soumises à la pandémie, dans une ambiance particulièrement angoissante et bien plantée, débutant avec « All is well », à renfort d’ondes de synthés vibrantes et oscillantes, et de guitares incantatoires aux rythmes obsédants. Il a ainsi créé des paysages sonores inusités truffés de nuisances et de réverbérations contribuant à la pesanteur d’un mur de sons à l’ambiance anxiogène. Avec la suite, « In The Land Of The Living », le tout bascule en mode plus rock, avec un jeu de guitare enlevant, des sections hyper chaotiques où le post métal atmosphérique rencontre le « stoner » dans ce titre qui défile à toute allure.

Sur “But For The Rest Of Us…” Wiberg verse en mode cinématique expérimental en livrant une imagerie sonore très sombre et déprimante avec son clavier en compagnie de percussions atypiques comme s’il tapait sur de la ferraille, pendant que s’élèvent des voix fantomatiques et gémissantes. Pour conclure, « Lights Out », avec des sonorités à la OPETH et un jeu de guitare très « PINK FLOYDiens », se déroule lentement et puissamment. Au niveau chant, globalement cela se montre assez impressionnant et très adapté à ce style « descente aux enfers » du mec désabusé. Il y a de quoi passer un bon moment avec ce mini album pour décoder le tout et savourer ses ambiances apocalyptiques, quoique qu’au niveau production, il y aurait peut-être eu moyen de clarifier certains passages assez chargés. Bonne découverte!

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