Après plus de deux ans de pandémie qui a inspiré maintes et maintes fois des artistes à créer quelque chose en dehors de leurs zones de confort nous voici devant un album un peu particulier résultant du confinement mondial: “A Night At The Library” de MAJOR PARKINSON. Un album où le groupe interprète leurs succès de façon acoustique et dénudée. Ça fonctionne pour certaines pièces alors que, pour d'autres, la transformation est...étonnante.
Sur les onze (11) pièces, je dirais qu'environ la moitié sont fidèles aux originaux des albums (#1, #3, #6, #9: splendide version). Les autres pièces manquent de viande (instrumentation) ou sont modifiée au point où on a parfois l'impression d'écouter une autre pièce que celle qui joue (#2, #4, #5, #7: trop écourté, #8, #11). La voix du chanteur y est pour beaucoup.
J'adore l'artiste mais j'ai l'impression qu'ils ont sorti un album pour faire un peu comme les autres. Pas déçu, mais pas ébloui non-plus.