HIGGS FIELD est un jeune groupe de métal progressif australien étiqueté comme tel, se citant comme ‘détruisant les synapses pour créer de nouvelles voies améliorant la puissance de traitement du lobe temporel’, se définissant comme le prog des années 90 à l’ère moderne, voilà tout est dit. A l’écoute, on est plus près du rock-punk du fait des sept titres pêchus tous de moins de 4 minutes de cet EP, sans tiroirs ni breaks progressifs je vous l’assure. Des titres de bonne facture qui ont chacun leur charme et qui restent dans l’univers rock sans concession.
Des groupes tels MASTODON, LINKIN PARK peuvent avoir été pris comme référence selon moi, mais ils ont eu cette sagesse de ne pas donner d’indication quant à leurs zones d’écoute. Leur pro-rock/ métal agressif l’est! et aurait pu/dû passer sur un autre groupe de critiques car on ne retrouve ici pas de sonorités progressives comme on l’imagine.
De fait vous n’aurez pas d’analyse de leurs morceaux, tous arpentant les classiques rock avec riffs, refrains et soli ravageurs le tout agrémenté par la voix un rocailleuse de Dylan. C’est énergique, c’est rentre-dedans, bref c’est bien du bon rock. Le groupe comprend le bassiste Kyle GLEED, le chanteur et guitariste Dylan LEGGETT, le batteur Bradley FROST et Liam BROWN à la guitare et au chant; ils espèrent pouvoir montrer leur énergie sur scène en fonction de l’évolution de la pandémie d’où cet EP.