Gavin HARRISON est le musicien anglais connu pour avoir joué avec les groupes de rock progressif PORCUPINE TREE, KING CRIMSON et The PINEAPPLE THIEF. Il est titré cette année très haut dans le classement des meilleurs batteurs. Cet album est une réédition en CD de son 1er album sorti il y a 25 ans, sur la base jazz, folk, world, fusion progressiste pour se mettre en avant à pas feutrés. Mick KARN, Richard BARBIERI, Jakko JAKSZYK et Dave STEWART l’ont aidé dans ce projet expressif, varié et bourré d’émotion. Pas de soli dithyrambiques mais des atmosphères feutrées où le pad montre la voie souvent de façon solennelle.
« Aim » batterie en avant, bon on sait où on est, la basse présente, du jazz fusion avec un violon saturé. « On A Wave Of Positivity » sur un jazz groovy. « Dog Day » avec des pads qui semblent se mettre en route tout seul, basse et claviers fruités, du jazz zappaesque presque magmaien et des sonorités crimsoniennes. « A Place To Stay » sur une douceur easy music. « Witness (for Bobby) » et une voix susurrée world-age, basse à la Serra, trompette et saxo saturant du jazz à donf (à fond pour nos amis québécois).
« Dearest Blood » et une voix féminine nipponne, un frappé progressif enchanteur. « Sonata in H » comme son nom l’indique avec une batterie langoureuse. « Big News For A Small Day » pour le titre le plus groovy avec des instruments torturés à nouveau. « Witness (reprise) entracte et « Iron Horse (bonus) » pour...le bonus, pour se pencher et rechercher l’évolution du toucher de baguettes; une entrée qui part sur des pads en veux-tu, en voilà; au casque c’est encore plus saisissant, on a l’impression d’être dans la batterie.
Gavin HARRISON réédite son album pour être écouté de tous, il donne de l’émotion et montre que la musique peut être intemporelle; il dit aussi clairement que l’on peut avoir un CD remastérisé à moindre prix, il continue d’œuvrer derrière ses fûts en espérant se montrer dans un groupe durant cette année 2022 post pandémique?
Gavin HARRISON n’invente rien il réédite pour nous dire que la musique est aussi intemporelle, il montre que le temps ne donne pas de rides sur la mouvance progressiste.