top of page

PROFIL RAPIDE / QUICK PROFIL

Arturo Stalteri

Visione Dai Tarocchi

image1.jpeg

7,0

Releases information

Release date: 

From: 

Mario Champagne - January 2023

October 22, 2022

Italie / Italy

L’opus « Visione dai Tarocchi » (Vision des Tarots) est l’œuvre du claviériste Arturo STALTERI, qui fut l’un des musiciens de la formation italienne « Pierrot Lunaire » qui sortit deux albums à forte teneur expérimentale au milieu des années 70. STALTERI, par cet album, ne nous présente pas du nouveau matériel puisque cet album est la trame sonore d’un ballet de la chorégraphe américaine Barbara SCHAEFER dont il a écrit, joué entièrement seul et enregistré la musique, et qui fut mis en scène en mai 1985 au Théâtre de Trastevere à Rome, et qui fut finalement remastérisé en 2022, pour devenir son troisième album solo.

Ce qu’il produisit fut une œuvre très expérimentale, onirique, comme une trame sonore pour le concept ésotérique et sombre que représente l’aura prémonitoire du jeu de tarots, axant son jeu dans l'utilisation d'expérimentations électroniques et dans la recherche d'une musique hors du courant dominant, dans la recherche de formes de composition inhabituelles et l'utilisation d'instruments de musique, à la fois électroniques et acoustiques.

Une trame sonore instrumentale où les « patterns » répétitifs de claviers perdurent dans le temps, se superposent, et où la polyrythmie domine, ainsi que les sifflements et les vibrations. Huit morceaux dont certains démontrent des ambiances très évocatrices, je pense ici à l’atmosphère de « La Morte », glauque et inquiétante sous les hospices des cloches funèbres. Deux titres sont particulièrement mélodiques, ce qui contrastent avec les autres morceaux très minimalistes et aux expériences « ambiant » difficiles d’accès. « Gli Amanti » et « Il Mondo » apportent ce côté lumineux et chatoyant qui manque dans les autres morceaux, dont le coté mystérieux et sombres toutefois est en corrélation avec la thématique ténébreuse de ce monde ésotérique. Avec son coté expérimental, par moment, j’y ai reconnu certaines sonorités utilisées par KITARO qui fait dans le « new age ». Cependant, cette musique souvent étrange demeure inclassable, et probablement qu’elle s’apprécierait plus avec le visuel de l’art du ballet à laquelle elle était destinée, une variable capitale pour bien comprendre ce qu’il a voulu exprimer, car souvent ce n’est pas toujours évident. Titres préférés : « Gli Amanti » et « Il Mondo ». Bonne écoute !

bottom of page