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CHRONIQUE / REVIEW

Tiktaalika

God Of Pangaea

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Releases information

Release date:

March 14, 2025

Format:

CD, Digital

Label:

From:

InsideOut Music

Royaume-Uni / UK

Guillaume Desmeules - July 2025

8,7

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TRANSLATED REVIEW (GOOGLE TRANSLATE) BELOW FRENCH TEXT !

Et non, nous n'avons pas affaire ici à un groupe hommage à METALLICA ; en fait, pas tout à fait! Pour faire une petite cour d'histoire express, le tiktaalik, qui signifie en inuktitut “grand poisson des basses eaux”, était une espèce aquatique d'il y a environ 375 millions d'années ressemblant à un alligator et qui est considérée comme un lien vital entre les poissons et les vertébrés à quatre pattes.

TIKTAALIKA est le projet solo du guitariste Charlie GRIFFITHS, qui est aussi membre de HAKEN. Voulant rendre hommage au trash métal des années 80 et le death métal technique des années 90, styles qu'il affectionne beaucoup, GRIFFITHS sorti un premier album solo sous son nom en 2022 : « Tiktaalika ». Les influences fut effectivement assez diversifiées allant de METALLICA, MEGADETH, CYNIC, DEATH mais aussi Devin TOWNSEND et KING CRIMSON. Pour l'occasion, il s'entoura de nombreux musiciens et chanteurs invités. Charlie nous revient cette année avec un nouvel album mais cette fois-ci sous le nom de groupe TIKTAALIKA avec l'album « Gods of Pangaea ». Plusieurs artistes reviennent à la charge pour cet album dont le batteur Darby TODD (Devin TOWNSEND) et les chanteurs Tommy ROGERS (BETWEEN THE BURIED AND ME), Danïel DE JONGH (TEXTURES), Vladimir LALIC (ORGANISED CHAOS) et Neil PURDY (LUNA'S CALL). L'ajout du chanteur Rody WALKER (PROTEST THE HERO) et son collègue au sein de HAKEN Conner GREEN à la basse terminent la liste d'invités et Dieu sait que l'homme sait comment bien s'entourer! Continuant là ou s'avait terminé le premier album, l'histoire tourne autour de l'exploration et le pouvoir de la Pangée; un supercontinent qui existait entre 335 millions et 175 millions ans avant notre ère pour ensuite s'être séparé pour devenir ce que l'on connait aujourd'hui.

On commence en force avec « Tyrannicide » avec un rythme bien trash metal à la MEGADETH, le rythme à l'intro est d'ailleurs à s'y méprendre, mais avec une touche plus death melodique vers le refrain avec un backvocal bien senti. La partie instrumentale est évidemment un pur délice à mi-chemin avec des solis bien trashy qui donne le goût de brasser la tête. « Gods of Pangea » continue la lignée MEGADETH avec un mélange des pièces instrumentales de METALLICA et d'une touche un peu plus progressive avec la voix de Danïel DE JONGH qui, comme pour la pièce précédente, n'est pas s'en rappeler celle de Dave MUSTAING à certains moments mais en gardant tout de même son grain bien à lui. Sur un air plus calme en intro, « The Forbidden Zone » tombe vite dans un death mélodique à la GOJIRA à certains moments avec Neil PURDY au chant guttural avec la participation de Vladimir LALIC vers le refrain qui apporte un coté plus mélodique dans l'ensemble. « Mesozoic Mantras » met honneur à la voix de LALIC cette fois-ci avec un rythme plus mélodique qui n'est pas sans rappeler FATES WARNING à mi-chemin.

« Fault Lines » revient vers un rythme taillé au couteau avec Rody WALKER au chant qui nous transporte dans différentes émotions musicales qui apporte un coté prog métal qui se marie parfaitement avec l'ambiance trash métal. Le coté MEGADETH est plus que présent dans « Give Up the Ghost » mais avec un soupçon de growl au refrain apportant un peu de noirceur à l'ambiance. Commençant avec un rythme bien groovy digne des grands moments de l'époque Nu Metal pour rapidement devenir dans le registre trash death métal dès que le Tommy ROGERS commence à chanter, « Lost Continent » est un véritable manège musical qui nous plonge dans différentes mélodies aux influences diverses tout au long du voyage de plus de 9 minutes. Vers la 3eme minutes, l'ambiance devient encore plus technique à la MESHUGGAH ou même BETWEEN THE BURIED AND ME, évidemment. Véritable tour de force musical, cette pièce rend aussi en quelques sorte un hommage au groupe DEATH, ainsi que l'illustration de la pochette qui fait aussi une forte référence au groupe. Si vous avez la version CD, il y a une pièce instrumentale en guise de bonus qui clôt l'album : « Chicxulub ». Morceau hautement technique rappelant les bonnes vieilles chansons instrumentales que chaque groupe de trash métal avait dans au moins un de leur album à l'époque. Vers la 4eme minutes, le rythme change en mélodie acoustique fort plaisante, mais un peu redondante, pour se terminer avec une version électrique de la partie acoustique. Une pièce qui finit bien l'album mais qui aurait clairement pu être raccourcit un peu...

Bien qu'il y ait de forte influence au trash métal des années 80 et 90, Charlie GRIFFITHS réussi tout de même à moderniser le style en y incorporant une touche prog métal ici et là dans l'album. Tous les musiciens qui l'accompagnent sont vraiment au poil et s'harmonise bien ensemble; on espère que ce ne sera pas la dernière collaboration pour le trio! L'idée d'avoir différents chanteurs apporte une certaine fraicheur durant l'écoute et chacun d'eux collent bien dans le style; en particulier Danïel DE JONGH! C'est un album qui peut aussi bien plaire aux nostalgiques du vieux métal qu'aux amateurs de prog métal.

PISTES / TRACKS

    1. Tyrannicide (4:00)
    2. Gods of Pangaea (8:43)
    3. The Forbidden Zone (5:58)
    4. Mesozoic Mantras (6:37)
    5. Fault Lines (6:31)
    6. Give Up the Ghost (5:20)
    7. Lost Continent (9:10)
    8. Chicxulub (CD Bonus Track) (7:42)

musiciens / musicians

- Charlie Griffiths / Guitars
- Darby Todd / Drums
- Conner Green / Bass

With:
- Tommy Rogers / Vocals (7)
- Daniël de Jongh / Vocals (1,2,6)
- Vladimir Lalić / Vocals (3,4)
- Rody Walker / Vocals (5)
- Neil Purdy / Vocals (3)

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